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Séance de l’académie des vins anciens : 03 décembre 2007 lundi, 3 décembre 2007

Informations sur la 7ème séance de l’académie des vins anciens du 03 décembre 2007 :

Lieu de la réunion : restaurant Macéo  15 r Petits Champs 75001 PARIS  01 42 97 53 85

Date de la réunion : c’est le 03 décembre à  19 heures, heure absolument impérative.

Coût de la participation : 120 € pour un académicien qui vient avec une bouteille ancienne. 240 € pour les académiciens sans bouteille. Chèque à adresser dès maintenant à l’ordre de "François Audouze AVA" à l’adresse suivante : François Audouze société ACIPAR, 18 rue de Paris, 93130 Noisy-le-Sec.

(attention : à compter du 26/11, ne plus adresser aucun paiement. Paiement sur place le 3/12)

Inscription : dès le 1er septembre 07 par mail à François Audouze

Proposition de vins anciens : dès le 1er septembre 07 (indiquer toutes informations sur l’état et le niveau). Toute bouteille proposée doit être agréée par François Audouze

Dates limites : envoi du chèque : le 1er novembre. Livraison des vins : le 1er novembre.

Livraison des bouteilles :

Si vous déposez les bouteilles, faites le au bureau de la maison de champagne Henriot 5 rue la Boétie 75008 PARIS – tél : 01.47.42.18.06. C’est au deuxième étage. Indiquez bien votre nom sur votre paquet, mais surtout, n’écrivez rien sur les bouteilles et ne collez rien sur les bouteilles.

Si vous expédiez les bouteilles, faites le à l’adresse de mon bureau : François Audouze société ACIPAR, 18 rue de Paris, 93130 Noisy-le-Sec, et je les garderai dans ma cave.

Informations complémentaires :

Vous pouvez vous informer sur les précédentes réunions en regardant sur le blog.

Les vins annoncés (mise à jour du 29/11) soit 44 vins :

champagne Delamotte 1990 – champagne Delamotte 1990 – Pouilly Fumé Baron de L Ladoucette magnum 1982 – Château Clerc Milon 1982 – Vin Jaune ROLET 1979 – Y d’Yquem 1978 – Gattinara Riserva NERVI 1977 – Pinot gris Sélection de Grains Nobles Hugel  1976 – Gewürztraminer Vendanges Tardives Domaine Weinbach Collette Faller  1976 – Château Grillet Neyret Gachet 1975 – Champagne Brut  Prince De Bourbon Parme Abel Lepitre Reims  1975 – Echézeaux Jaboulet Vercherre 1973 – Moscato Passito di Pantelleria 1971 – Cape-Port SUDAFRICAIN KWV 1969 – Muscadet 1969 – Château Bel Air Saint-Emilion 1966 – Domaine Haut De Callens (Beautiran) Graves Supérieures 1/2 Sec 1964 – Bourgogne aligoté Côtes de Nuits 1962 – Château Bellevue (Montagne Saint-Emilion) 1961 – Château Bernisse Castelnau Sauternes 1961 – Martinez Lacuesta Reserva Especial de 1960 – Moulin à vent Patriarche Père & Fils 1959 – Rioja El Siglo 1959 – Pommard Thorin 1959 – Nuits Saint Georges Bouchard Ainé et Fils 1959 – Malvoisie Bodegas El Griffo, Lanzarotte # 1957 – Hospice de Beaune Cuvee des Dames Hospitalieres Poulet 1957 – Vin Fou d’Henri Maire 1955  – Château Moulinet 1955 – Château Roumieu 1955 – Château Gilette demi-doux 1954 – Vega Sicilia Unico 1953 – Arbois jaune Louis Carlier 1953 – Champagne Moët & Chandon Dry 1952 – Hermitage La Sizeranne Chapoutier années 50 – Puligny Montrachet Caves Nicolas 1947 – Château Léoville Las Cases 1945 – Cos d’Estournel 1942 – Pommard, Hospices de Beaune, Cuvées Dames de la Charité Ets Leroy & Co 1934 – Cos d’Estournel 1933 – Chablis Maison Bichot 1929 – Château La Tour Blanche, sauternes 1928 – Pedro Ximenez 1927 – Pommard (négoce illisible) 1923

séance de l’académie des vins anciens le 12 juin mardi, 12 juin 2007

La nouvelle séance de l’académie des vins anciens se tiendra le 12 juin au Cercle Suédois.

Les conditions de participation sont les mêmes que pour la précédente séance du 29 mars (voir à cette date).

Informations :

Lieu de la réunion : Restaurant Rivoli du Cercle Suédois à Paris, 242, rue de Rivoli, 75001 PARIS, escalier de gauche dans le hall d’entrée, 2ème étage (à noter) 

TEL: 01 42 60 40 22,

Date de la réunion : c’est le 12 juin à  19 heures, heure absolument impérative.

Coût de la participation : 120 € pour un académicien qui vient avec une bouteille ancienne. 240 € pour les académiciens sans bouteille. Chèque à adresser dès maintenant à l’ordre de "François Audouze AVA" à l’adresse suivante : François Audouze société ACIPAR, 18 rue de Paris, 93130 Noisy-le-Sec.

Nota du 4 juin : n’envoyez plus aucun règlement : vous paierez sur place en espèces ou chèque au nom de "François Audouze AVA"

Dates limites : envoi du chèque : le 5 juin. Livraison des vins : le 1er juin.

Livraison des bouteilles : Au bureau de la maison de champagne Henriot 5 rue la Boétie 75008 PARIS – tél : 01.47.42.18.06. C’est au deuxième étage.

Indiquez bien votre nom sur votre paquet, mais surtout, n’écrivez rien sur les bouteilles et ne collez rien sur les bouteilles.

Compte tenu de la chaleur ambiante, me prévenir de la livraison afin que j’aille chercher les bouteilles pour les mettre en cave.

Vous pouvez vous informer sur les précédentes réunions en regardant sur le blog.

Merci de vous inscrire en utilisant mon mail (indiqué ci-dessus dans la rubrique "comment me joindre") pour une séance qui – je l’espère – sera aussi brillante que la dernière réunion qui fut un succès total.

Voici les vins annoncés :

Vouvray le Haut Lieu moelleux Domaine Huet 1924 – Maury La Coume du Roy de Volontat 1925 – Maury La Coume du Roy de Volontat 1925 – Meursault maison Bichot 1928 – Château Petit Gravet 1929 – Cru Laneré Sauternes 1931 – Château Doisy Daëne 1934 – Château Phelan Segur, mise negoce, avant guerre (39/45), bouteille soufflée (niveau HE)  – Vosne Romanée Les Suchots Louis B?? 1945 – Corton Clos du Roi Prince de Mérode Joseph Drouhin 1949 – Domaine de Chevalier rouge 1952 – Mercurey Caves de la Reine Pédauque 1952 – Château la Dame Blanche 1953 – Sauterne-Barsac Doisy-Daëne 1953 – Larrivet Haut-Brion rouge (bas) 1955 – Torres Coronas Gran Reserva 1955 – Cos d’Estournel 1955 – Chinon Couly 1958 – Corton Charlemagne Nicolas 1959 – Branaire Ducru 1959 – Château Pontet St Emilion 1959 – Santenay Clos de Tavanne 1959 – Meursault blanc Jaboulet-Vercherre 1961 – Château Petit Faurie de Soutard 1961 – Sylvaner Trimbach 1962 – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1967 – Château Giscours 1967 – Nuits Saint-Georges Les Cailles Remoissenet P&F 1969 – Château Filhot 1969 – Château Pouget Margaux 1970 – La Passion Haut-Brion 1971 – Côte Rôtie de Vallouit 1976 – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Georg coop de Vertus 1979 – Château Gazin 1979 – Champagne Grand Blanc Philipponat 1980 – Champagne Napoléon 1982 – Champagne Napoléon 1982 – Château Carbonnieux rouge 1982 – Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly 1983 – Champagne Delamotte 1985 – Krug Grande Cuvée vers 1985 – Château Grand Mayne 1987 – Hermitage rouge « Le Gréal » Sorrel 1990

Académie des vins anciens – 6ème séance – 12 juin 2007 mardi, 12 juin 2007

Voici l’ordre de service des vins, l’ensemble des bouteilles étant réparties en trois groupes de dégustateurs :

Groupe 1 :

Champagne Besserat de Bellefond – Champagne Napoléon NM (1996) – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Napoléon 1982 – Champagne Grand Blanc Philipponat 1980 – Sylvaner Trimbach 1962 – Meursault maison Bichot 1928 – Château Petit Faurie de Soutard 1961 – Larrivet Haut-Brion rouge 1955 – Château Pontet St Emilion 1959 – Château Phelan Segur, mise negoce, vers 1934 – Château Petit Gravet 1929 – Santenay Clos de Tavanne 1959 – Corton Clos du Roi Prince de Mérode Joseph Drouhin 1949 – Cru Laneré Sauternes 1931 – Château Doisy Daëne 1934 – Vouvray le Haut Lieu moelleux Domaine Huet 1924

Groupe 2 :

Champagne Besserat de Bellefond – Champagne Napoléon NM (1996) – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Napoléon 1982 – Champagne Delamotte 1985 – Meursault blanc Jaboulet-Vercherre 1961 – Château Gazin 1971 – Branaire Ducru 1959 – La Passion Haut-Brion 1971 – Chinon Couly 1958 – Nuits Saint-Georges Les Cailles Remoissenet P&F 1969 – Vosne Romanée Les Suchots Louis B?? 1945 – Côte Rôtie de Vallouit 1976 – Torres Coronas Gran Reserva 1955 – Hermitage rouge « Le Gréal » Sorrel 1990 – Château Filhot 1969 – Château la Dame Blanche 1953 – Maury La Coume du Roy de Volontat 1925

Groupe 3 :

Champagne Besserat de Bellefond – Champagne Napoléon NM (1996) – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Napoléon 1982 – Krug Grande Cuvée vers 1985 – Corton Charlemagne Nicolas 1959 – Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly 1983 – Château Carbonnieux rouge 1982 – Château Grand Mayne 1987 – Château Pouget Margaux 1970 – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1967 – Domaine de Chevalier rouge 1952 – Château Giscours 1967 – Mercurey Caves de la Reine Pédauque 1952 – Cos d’Estournel 1955 – Sauternes-Barsac Doisy-Daëne 1953 – Maury La Coume du Roy de Volontat 1925

Il y a de quoi passer une belle soirée.

Académie des vins anciens – 6ème séance – 12 juin 2007 – compte-rendu mardi, 12 juin 2007

L’académie des vins anciens a tenu sa sixième édition le 12 juin au Cercle suédois. Si le cadre est un des plus ravissants qui soient avec une belle vue qui surplombe le grand bassin du jardin des Tuileries, l’absence de climatisation en cette période est un handicap pour les vins rouges. Et le niveau de la cuisine ne restera pas dans les mémoires. Je visais 32 académiciens pour constituer deux groupes de seize vins. Mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 39 avec 45 vins ce qui m’imposa de constituer trois groupes.

Voici ces trois groupes par ordre de service des vins, sachant que plusieurs furent communs lorsque l’on eut deux bouteilles :

Groupe 1 : Champagne Besserat de Bellefon – Champagne Napoléon NM (1996) – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Napoléon 1982 – Champagne Grand Blanc Philipponat 1980 – Sylvaner Trimbach 1962 – Meursault maison Bichot 1928 – Château Petit Faurie de Soutard 1961 – Larrivet Haut-Brion rouge 1955 – Château Pontet St Emilion 1959 – Château Phelan Segur, mise negoce, vers 1934 – Château Petit Gravet 1929 – Santenay Clos de Tavanne 1959 – Corton Clos du Roi Prince de Mérode Joseph Drouhin 1949 – Cru Laneré Sauternes 1931 – Château Doisy Daëne 1934 – Vouvray le Haut Lieu moelleux Domaine Huet 1924

Groupe 2 : Champagne Besserat de Bellefon – Champagne Napoléon NM (1996) – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Napoléon 1982 – Champagne Delamotte 1985 – Meursault blanc Jaboulet-Vercherre 1961 – Château Gazin 1971 – Branaire Ducru 1959 – La Passion Haut-Brion 1971 – Chinon Couly 1958 – Nuits Saint-Georges Les Cailles Remoissenet P&F 1969 – Vosne Romanée Les Suchots Louis B?? 1945 – Côte Rôtie de Vallouit 1976 – Torres Coronas Gran Reserva 1955 – Hermitage rouge « Le Gréal » Sorrel 1990 – Château Filhot 1969 – Château la Dame Blanche 1953 – Maury La Coume du Roy de Volontat 1925

Groupe 3 : Champagne Besserat de Bellefon – Champagne Napoléon NM (1996) – Champagne Mumm cuvée René Lalou magnum 1979 – Champagne Napoléon 1982 – Krug Grande Cuvée vers 1985 – Corton Charlemagne Nicolas 1959 – Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly 1983 – Château Carbonnieux rouge 1982 – Château Grand Mayne 1987 – Château Pouget Margaux 1970 – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1967 – Domaine de Chevalier rouge 1952 – Château Giscours 1967 – Mercurey Caves de la Reine Pédauque 1952 – Cos d’Estournel 1955 – Sauternes-Barsac Doisy-Daëne 1953 – Maury La Coume du Roy de Volontat 1925.

Les trois premiers champagnes furent servis debout au bar du cercle. Etant dans le groupe 1, voici quelques remarques, sachant que je n’ai pas pris de notes, car j’étais accaparé par des conversations et le devoir de faire semblant que tout procédait de mon organisation.

Le Champagne Besserat de Bellefon est le champagne de bienvenue, d’une bonne dizaine d’années, un peu dosé à mon goût, mais de belle générosité. Le Champagne Napoléon 1996 est un champagne de Vertus qui ne peut que me plaire, car le champagne familial depuis mes grands-parents provenait de cette commune. Très pur, précis, il excite gentiment le gosier en cette chaleur.

Le Champagne Mumm cuvée René Lalou 1979 en magnum a un nez renversant. On sait immédiatement que ce sera splendide. La bulle est très vivante, picotant même et le goût est absolument étrange car en milieu de bouche il y a des notes de pierre à fusil, de munition que l’on vient de vider de sa poudre. C’est un champagne envoûtant, d’une maestria rare.

Nous passons à table, avec le champagne Napoléon 1982 qui est non dosé et a été dégorgé il y a trois jours. Il a une belle fraîcheur convaincante. Mais mon goût est plus porté sur la maturité du champagne Grand Blanc Philipponat 1980 qui est absolument séduisant, combinant jeunesse et maturité. Le Krug Grande Cuvée vers 1985 vient troubler mes certitudes, car ce champagne fait avec des vins des années 70 a une noblesse évidente. Mais je garde un petit faible pour le Philipponnat, plus conforme à mes envies de ce soir.

Les surprises commencent pour tous avec le Sylvaner Trimbach 1962 car personne n’attendrait ce vin avec cette vigueur et cette vivacité expressive. C’est un Alsace qui fait honneur à sa région. On m’apporte un verre de Meursault blanc Jaboulet-Vercherre 1961 et là, c’est moi qui suis surpris que ce vin puisse avoir ce talent et une belle définition. Mais le respect s’impose avec le Meursault Fortier-Picard maison Bichot 1928 qui fait voyager dans l’imaginaire pur, tant le rêve côtoie le réel. Il y a à la fois des repères de grands Meursault, et des variations sur le thème de l’âge qui ne me laissent pas indifférent.

Le Château Petit Faurie de Soutard 1961 est un vin fort agréable, qui ne dégage pas une folle émotion mais représente bien la solidité de son année. Le Larrivet Haut-Brion rouge 1955 est d’un niveau bas dans la bouteille, d’une couleur très dense. Le vin fait un peu torréfié, et n’est pas déplaisant, sans plus.

Le Château Pontet St Emilion 1959 est d’une autre stature. Epanoui comme un 1959, il a le charme discret de la bourgeoisie. Le Château Phelan Segur, d’une mise négoce d’avant guerre dans une  bouteille soufflée au cul profond doit être des années 30. Compte tenu de sa belle solidité on pourrait penser à 1934. Un vin solide plein de charme.

Le Château Petit Gravet 1929 que j’avais acheté à la famille propriétaire fait partie de ces vins que je chéris particulièrement car ils montrent à mes convives – et c’est l’objet de l’académie – que des vins qui ne sont pas des appellations les plus prestigieuses savent traverser le temps. Une jeune femme américaine à ma table, dont le vin bu le plus ancien est des années 70 reçoit comme un choc cette information nouvelle : un vin de 78 ans qui ne fait pas la une de tous les journaux peut être vivant, vibrant, excitant et passionnant. Le nez est marqué par les fruits rouges, la couleur est d’une jeune beauté et en bouche, ce Saint-émilion est rassurant de joie de vivre.

Le  Santenay Clos de Tavanne 1959 est un bourgogne solide et sans histoire. L’émotion la plus absolue vient du  Corton Clos du Roi Prince de Mérode Joseph Drouhin 1949 que j’ai apporté. Il a la perfection absolue des bourgognes que l’on aime, sauvages, fous, chantants, intrépides. Un vin à conserver en mémoire comme une chanson entêtante.

Le Cru Laneré Sauternes 1931, aussi de ma cave, d’une propriété qui m’est totalement inconnue, montre une fois de plus qu’un petit sauternes exprime avec l’âge des saveurs d’agrumes délicats et de fruits exotiques comme le font les grands. Ah, bien sûr, quand on a la chance d’avoir ensuite un Château Doisy Daëne 1934 exceptionnel, on mesure qu’un vin plus grand, c’est un vin plus grand. Surtout quand ce sauternes est ici au sommet de son art. Il a l’épanouissement absolu du beau sauternes où citron, pamplemousse ananas et mangues cohabitent avec café, thé et caramel. Sa densité est exceptionnelle.

Le Vouvray le Haut Lieu moelleux Domaine Huet 1924 était fermé d’un muselet comme un vin de champagne. Le niveau du liquide collait au bouchon, car il y avait moins d’un millimètre d’air. A l’ouverture plus de cinq heures auparavant, le bouchon était fort imbibé et le liquide légèrement pétillant. En bouche, l’impression est curieuse, car on ne sait pas bien  dans quelle direction va ce vin curieux mais fort sympathique. Inclassable il dérouta plus d’un.

Certains académiciens étant fort fiers de leurs apports, on m’apporta quelques verres. Le  Chinon Couly 1958 est fort intéressant. Fragile, timide, au goût incertain, il m’attire beaucoup par son envie de plaire. Le Branaire Ducru 1959 est un vin d’un accomplissement absolu, bouteille saine comme on les aime. Le Corton Charlemagne Nicolas 1959 est fatigué malgré une couleur séduisante. Il n’a pas survécu à la chute subite de son bouchon dans le liquide au moment de l’ouverture. Le  Château Pouget Margaux 1970 est fort aimable. On fit fort compliment du Domaine de Chevalier rouge 1952 pris dans ma cave qui est une réussite étonnante de cette année, mais je n’en eus point. Le Cos d’Estournel 1955 est un vin au sommet de son art. De niveau parfait il n’a aucun défaut. Le Maury La Coume du Roy de Volontat 1925 est délicieux et charmeur comme à l’accoutumée.

Si je dois retenir quelques vins de ce que j’ai bu ce sera le Meursault 1928 très pur témoignage des goûts de l’époque, le Petit-Gravet 1929 tout en charme contenu, l’immense Doisy-Daëne 1934 et le spectaculaire Corton 1949. Rien que cela justifie l’académie. Le Mumm René Lalou 1979 en magnum est une merveille. Il y avait vraiment de quoi apprendre le monde des vins anciens. Aux sourires, à l’ambiance enjouée, on mesure que l’académie correspond à une envie d’entrer dans ce monde fascinant.

les vins de l’académie 3 lundi, 11 juin 2007

magnifique bouteille de Branaire 1959

 Je ne connais pas du tout ce vin. A découvrir grâce à l’académie !

 

Si la devise dit : "in tenebris lumen rectis", je reste dans les ténébres pour la traduction. Avis aux linguistes. Le vin quant à lui est d’une très belle couleur.

 j’ai déjà bu ce vin que je vais partager. Un vrai plaisir.

 Mon petit fillot personnel est de 1969. Alors !

les vins de l’académie 2 lundi, 11 juin 2007

Je pense que ce Corton 1940 Clos du Roi que j’ai depuis quelques années va briller à l’académie (?)

 J’ai souvent ouvert ce vin avec beaucoup de bonheur.

 On mesure l’écart de fraîcheur de l’étiquette par rapport au 1934. Et l’écart de couleur est aussi marqué !

 

Trois 1955, nous sommes gâtés !

 Voilà un apport dans l’esprit de l’académie ! Qu’allons-nous découvrir ? Du bon vin, c’est sûr.

les vins de l’académie 1 lundi, 11 juin 2007

nous finirons avec deux bouteilles de cet excellent Maury

 

Très belle bouteille et aussi belle capsule de ce Petit Gravet que j’ai acheté directement à la famille Nouvel.

 

J’aime beaucoup ces petits sauternes aux couleurs extrêmement belles. J’ai acheté ce cru Lanére sans en savoir beaucoup.

 

Magnifique Doisy Daëne 1934 d’un académicien.

ce Phélan Ségur très ancien dans une bouteille elle-même très ancienne est de quelle année ?

Disons 1935 ?

 

Académie des vins anciens – 5ème séance – le récit jeudi, 29 mars 2007

La cinquième séance de l’académie des vins anciens se tient dans l’enceinte du Cercle Suédois de Paris. J’arrive à 16 heures pour ouvrir les bouteilles. La directrice que j’avais connue il y a quelques mois avec le ventre comme un obus tient maintenant serré contre elle un joli bébé sage qui se promène sur son ventre dans tous les endroits que nous devons explorer pour l’ordonnancement du dîner. Le caractère familial et convivial du cercle m’a conquis et toute l’équipe a fait preuve d’une implication remarquable. La merveilleuse salle à manger, qui surplombe de ses grandes fenêtres le jardin des Tuileries est la petite cousine de la prestigieuse et historique suite Salvador Dali de l’hôtel Meurice où se tint le cinquantième dîner de wine-dinners.

Les apports des 32 académiciens correspondent, en comptant les magnums pour deux bouteilles, à 45 bouteilles de vin. Les champagnes étant ouverts au dernier moment, c’est environ 35 bouchons qu’il me faut ouvrir maintenant. Un des plus fidèles parmi les fidèles vient heureusement me porter secours. Il doit maudire ma maniaquerie, car je suis d’une exigence assez intolérante. Il y a dans le groupe de bouteilles de vrais trésors, comme on le verra dans le récit, mais il y a aussi des vins qui proviennent de caves qui ont stressé les bouchons, ce qui impose de grandes précautions. Deux bouchons glissent lentement dans le vin sans espoir que la chute fût stoppée. D’autres paraissaient bien malades. Si l’ouverture des vins se faisait au moment où l’on est à table, comme cela se passe au restaurant, près d’un tiers des bouteilles auraient été jugées impropres. Grâce à l’ouverture de nombreuses heures avant, presque toutes les bouteilles ont revécu, nous offrant des plaisirs extrêmes. C’est le pouvoir de l’oxygène lent.

L’apéritif se prend debout dans l’accueillant bar à la décoration « club ». Nous goûtons le champagne Léon Camuzet, le classique champagne de Vertus de ma famille, qui plaît toujours autant à notre groupe, alors que le champagne Besserat de Bellefon non millésimé a un léger défaut de bouchon. Un magnum de champagne Delamotte 1985 montre la rectitude des blancs de blancs de Mesnil-sur-Oger. Sa jeunesse est remarquable.

Nous nous rendons dans la salle à manger pour le dîner dont le programme est le suivant : trois petites variations sur le thème du saumon / saumon mariné à l’aneth servi avec sa sauce à la moutarde / terrine de poulet / faux filet de bœuf, pommes de terre au four et beurre béarnaise / fromages de Bernard Antony / tarte aux pommes. La diversité des vins ne permettait pas de recherche culinaire. Le cuisinier s’en est honorablement sorti.

Les vins sont répartis en deux groupes, pour deux tables sur quatre. Voici ce qui s’est bu, dans l’ordre de service :

Groupe 1 : 1 – champagne Besserat de Bellefon ss A – 2 – Champagne Delamotte en magnum 1985 – 3 – Champagne Bonnaire blanc de blancs 1985 – 4 – Champagne Moët & Chandon 1973 en magnum – 5 – Sancerre Gitton Blanc Galinot 1982 – 6 – Sancerre Gitton Blanc Les Romains 1976 – 7 – Hermitage blanc Chante-Alouette Chapoutier 1955 – 8 – Meursault Charmes Maison Bichot 1933  – 9 – Pommard Château de Pommard 1978 – 10 – Franc Clos des Jacobins 1921 – 11 – Richebourg Charles Noëllat 1942 – 12 – Bourgogne Clos du Roi 1933 – 13 – Château Fontaine Montaiguillon Saint Georges Saint Emilion 1964 – 14 – Château La Pointe Pomerol 1953 – 15 – Château Pavie Decesses 1966 – 16 – Château Chasse Spleen 1961 – 17 – Vray Canon Boyer Vacher 1947 – 18 – Vega Sicilia Unico 1948 – 19 – Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly 1983 – 20 – Gewurztraminer vendanges tardives (sec) Hugel 1964 – 21 – Chateau de RICAUD 1924 Sauternes – 22 – Apéritif Dubonnet environ 50 ans d’âge – 23 – Champagne Ruinart en magnum ss A.

Groupe 2 : 1 – champagne Léon Camuzet ss A – 2 – Champagne Delamotte en magnum 1985 – 3 – Champagne Bonnaire blanc de blancs 1985 – 4 – Champagne Moët & Chandon 1973 en magnum – 5 – Champagne Mumm 1969 – 6 – Champagne Alfred Gratien 1953, crémant , niveau LB – 7 – Sancerre Gitton Blanc Galinot 1982 – 8 – Sancerre Gitton Blanc Les Romains 1976 – 9 – Château Carbonnieux (blanc) 1965 – 10 – Riesling Grand Cru Rangen de Thann 1990 Zind Humbrecht – 11 – Chateau de Bensse 1933 Médoc – 12 – Frontaillac 1935 (rouge) H. Cuvelier et fils – 13 – Château La Pointe Pomerol 1945 – 14 – Château La Grace Dieu Les Menuts 1961 – 15 – Auxey-Duresses Bégin-Colnet 1967 – 16 – Beaune-Cent-Vignes Jessiaume Père & fils 1949  – 17 – La Tâche Domaine de la Romanée Conti 1970 – 18 – Chateauneuf du Pape 1977 – 19 – Anjou rosé moelleux domaine de Bablut 1966  – 20 – Riesling Vendanges Tardives Hugel 1981 – 21 – Jurançon, mise Nicolas 1929 (niveau TLB)  – 22 – Apéritif Dubonnet environ 50 ans d’âge – 23 – Champagne Ruinart en magnum ss A.

La lecture de ces deux listes montre toute la générosité des membres. Etant dans le groupe 1, je vais donner mon avis sur quelques vins, qui déborde souvent dans le groupe 2 car plusieurs académiciens, fiers de leurs apports, voulaient recueillir mon avis.

Le Champagne Bonnaire blanc de blancs 1985 servi à table est vraiment à mon goût, car contrairement à la belle jeunesse du Delamotte de la même année, celui-ci a déjà commencé sa prise de maturité. Ma voisine parle de caramel. Il y a de jolies évocations de citron vert et de fruits confits. C’est un champagne élégant plein de charme. A sa suite, le Champagne Moët & Chandon 1973 en magnum dégorgé en 2005 fait un peu plus dosé, mais c’est une illusion. Belle précision de trame, un peu moins de longueur que le Bonnaire, mais une grandeur plaisante qui se marie bien à la terrine de saumon. Le Champagne Alfred Gratien 1953, Crémant, que l’on me tend de l’autre table est absolument passionnant, l’âge lui donnant une expressivité convaincante.

Le Sancerre Gitton Blanc Galinot 1982 a un nez comme j’en ai rarement rencontré. Quasi irrespirable à l’ouverture, il évoque encore après quelques heures le pétrole avec une minéralité toute en démesure. Mais en bouche le vin est agréable, serein, sans grande complexité mais une belle joie de vivre. Le Sancerre Gitton Blanc Les Romains 1976 m’évoque instantanément la crevette grise. Ce vin « est » crevette grise. La minéralité du nez est plus acceptable. Le vin est plus typé. C’est un sancerre très intéressant à découvrir.

On me tend furtivement un verre de Château Carbonnieux blanc 1965 manifestement fatigué alors que le Carbonnieux blanc est taillé pour l’histoire, et un verre de Riesling Grand Cru Rangen de Thann 1990 Zind Humbrecht qui est absolument archétypal. Une leçon de vin.

Avec l’Hermitage blanc Chante-Alouette Chapoutier 1955 je me pâme. Et la plus jeune académicienne, passionnée par les évocations de l’histoire humaine que représentent ces vins, est dans le même état que moi. J’avais ouvert ce vin en décembre pour un dîner de vignerons et amateurs, et je l’avais trouvé superbe. Il est ici éblouissant, car il n’est pas envisageable d’imaginer un arôme ou une saveur, sans qu’on ne puisse le ou la trouver dans ce vin d’une expressivité absolue. Le Meursault Charmes Maison Bichot 1933  est plus fatigué que l’Hermitage, mais il raconte aussi beaucoup de belles histoires. Ces deux vins ont en commun un pouvoir d’évocation remarquable. Et c’est toute l’histoire de la vigne qui se raconte, avec les croquenots lourds de glaise des vignerons qui auscultent la vigne et les ceps riches de grappes dorées que des pieds tenaces vont fouler dans les cuves.

Ce rêve nostalgique est presque brisé par le retour sur terre que crée le Pommard Château de Pommard 1978, bien plein mais prévisible. Joli vin, bien sûr mais ouf, nous repartons avec la machine à remonter le temps vers le cacique, le Franc Clos des Jacobins 1921. Le niveau était fort bas mais l’odeur prometteuse. C’est un vin qui se présente comme un témoignage, comme un grimoire. On le lit derrière un voile de tulle. Et l’on imagine assez bien toute la délicatesse de ce Saint-émilion charmant.

Le Chateau de Bensse 1933 Médoc est beaucoup plus ingambe. Ce vin que je ne connais pas, au nez qui m’avait plu, mérite un intérêt certain, car c’est l’enfant timide qui récite son poème et le raconte avec une voix douce mais juste.

J’avais pris force précautions pour expliquer que le Richebourg Charles Noëllat 1942 que j’avais choisi et découvert dépigmenté au moment de l’emballage des bouteilles, était mort. Il ne faut évidemment pas s’attendre à un Richebourg flamboyant. Mais quand on est prévenu, alors que l’odeur est avenante et sucrée, on prend contact avec un vin buvable, bégayant un discours audible au milieu de ses blessures.

Trompettes sonnez, car le Bourgogne Clos du Roi 1933 est éblouissant. Vin de négoce sans aucune indication d’origine, à la capsule bleue comme le dos d’un martin-pêcheur, ce vin est la joie de vivre la plus belle. Il a du coffre, de la personnalité, et son soyeux, son velours sont du pur bonheur.

Le Château Fontaine Montaiguillon Saint Georges Saint Emilion 1964, vin inconnu que j’ai pris dans ma cave est beaucoup plus structuré que je ne l’imaginais. Très plaisant, au nez droit dans ses bottes. On m’apportait tant de vins à goûter de toutes les tables que je n’ai plus le souvenir de ce Château La Pointe Pomerol 1953 parce que l’on me faisait suivre l’évolution du Château La Pointe 1945 dont le bouchon avait glissé, post mortem au moment de son apparition sur table, mais dont la dernière goutte qu’on m’apporta, largement plus tard, avait, contre toute attente, ressuscité.

Le Château Pavie Decesses 1966 est le jeune fiancé futur gendre idéal. En plein épanouissement il va encore progresser. Le Château Chasse Spleen 1961 au niveau assez bas n’a presque aucune faiblesse. Il est un beau témoin de sa miraculeuse année. Le Vray Canon Boyer Vacher 1947 que j’avais choisi en cave en raison d’une particularité, d’être commercialisé par la maison Bichot représentée à l’académie par un des plus fidèles participants, est un vin magnifique, aussi jeune sinon plus que le 1961.

Mais force est de reconnaître que c’est le Vega Sicilia Unico 1948 qui bourre les urnes. C’est avec un score de république bananière qu’on va le désigner comme le roi de tous les rouges que nous avons bus. Même La Tâche Domaine de la Romanée Conti 1970, dont j’ai pu une fois de plus mesurer les problèmes de bouchon, n’a pas pu damer le pion à l’espagnol. Grande bouteille d’un domaine que j’adore, mais le Vega Sicilia, à la plénitude absolue et une richesse en bouche extrême, a trop de charme épanoui. Il est impérial.

Les verres s’accumulant sur ma table, j’ai peu de souvenir du Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly 1983, car mon esprit était accaparé par le splendide Gewurztraminer vendanges tardives Hugel 1964 que Jean Hugel m’avait annoncé comme ayant évolué vers des notes sèches. Son nez à l’ouverture était le plus joyeux de tous avec celui du vin qui va suivre. En bouche, je le trouve d’une noblesse rare, plus généreux que sec, avec un distinction, une politesse de ton et une longueur qui ravissent tous les palais. C’est un grand vin. Très loin du Riesling 1915 bu à l’académie, mais un beau grand vin.

Mon chouchou avant d’entamer la séance d’ouverture, c’était le Chateau de Ricaud 1924 Haut-Loupiac apporté par un académicien, à la couleur d’or beaucoup plus belle que celle du Jurançon 1929 qui avait évolué vers le thé. Et le parfum du Ricaud en remontrerait à beaucoup de sauternes. En bouche, c’est une joie de vivre certaine et une longueur que les Loupiac ne trouvent que lorsqu’ils ont dépassé l’âge de la retraite à la SNCF. Je livre à ceux qui ne croient pas aux caprices du destin le fait qu’une académicienne s’est inscrite sans connaître la présence de ce vin offert par un autre académicien. Elle s’appelle de Ricaud et ce château a appartenu à ses lointains ancêtres. Ce ne fut pas la seule coïncidence de ce dîner.

Un académicien gagné par une folie qui ressemble à la mienne sortit de sa musette un apéritif Dubonnet d’environ 50 ans d’âge que nous avons goûté sur la tarte aux pommes. Délicieux vin doux aux accents de rancio qui calme les ardeurs de ses parfums fous par la maturité qu’il a acquise. On ne voulait pas se quitter tant l’atmosphère était à la liesse aussi un fort opportun Champagne Ruinart en magnum non millésimé délia, s’il en était besoin, les langues d’une assemblée qui vivait un moment important.

Jamais notre assemblée n’a été aussi jeune, joyeuse, heureuse et consciente de vivre un de ces instants magiques où l’on sait que l’on côtoie des saveurs qui ne se reproduiront plus. Tard dans la nuit, le sourire aux lèvres, nous pouvions égrener le chapelet de millésimes mythiques que notre mémoire reconnaîtra.

5ème séance de l’académie des vins anciens jeudi, 29 mars 2007

La répartition des vins en deux groupes, pour les 32 convives :

Vins du 1er Groupe

1 – 01 – champagne Besserat de Bellefon ss A

1 – 02 – Champagne Delamotte en magnum 1985

1 – 03 – Champagne Bonnaire blanc de blancs 1985

1 – 04 – Champagne Moët & Chandon 1973 en magnum

1 – 05 – Sancerre Gitton Blanc Galinot 1982

1 – 06 – Sancerre Gitton Blanc Les Romains 1976

1 – 07 – Hermitage blanc Chante-Alouette Chapoutier 1955

1 – 08 – Meursault Charmes Maison Bichot 1933

1 – 09 – Pommard Château de Pommard 1978

1 – 10 – Franc Clos des Jacobins 1921

1 – 11 – Richebourg Charles Noëllat 1942

1 – 12 – Bourgogne Clos du Roi 1933

1 – 14 – Château Fontaine Montaiguillon Saint Georges Saint Emilion 1964

1 – 15 – Château La Pointe Pomerol 1953

1 – 16 – Château Pavie Decesses 1966

1 – 17 – Château Chasse Spleen 1961

1 – 18 – Vray Canon Boyer Vacher 1947

1 – 19 – Vega Sicilia Unico 1948

1 – 20 – Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly 1983

1 – 21 – Gewurztraminer vendanges tardives (sec) Hugel 1964

1 – 22 – Chateau de RICAUD 1924 Sauternes

1 – 23 – Apéritif Dubonnet environ 50 ans d’âge

1 – 24 – Champagne Ruinart en magnum ss A

Vins du 2ème groupe

2 – 01 – champagne Léon Camuzet ss A

2 – 02 – Champagne Delamotte en magnum 1985

2 – 03 – Champagne Bonnaire blanc de blancs 1985

2 – 04 – Champagne Moët & Chandon 1973 en magnum

2 – 05 – Champagne Mumm 1969

2 – 06 – Champagne Alfred Gratien 1953, crémant , niveau LB

2 – 07 – Sancerre Gitton Blanc Galinot 1982

2 – 08 – Sancerre Gitton Blanc Les Romains 1976

2 – 09 – Château Carbonnieux (blanc) 1965

2 – 10 – Riesling Grand Cru Rangen de Thann 1990 Zind Humbrecht

2 – 11 – Chateau de Bensse 1933 Médoc

2 – 12 – Frontaillac 1935 (rouge) H. Cuvelier et fils

2 – 13 – Château La Pointe Pomerol 1945

2 – 14 – Château La Grace Dieu Les Menuts 1961

2 – 15 – Auxey-Duresses Bégin-Colnet 1967

2 – 16 – Beaune-Cent-Vignes Jessiaume Père & fils 1949

2 – 17 – La Tâche Domaine de la Romanée Conti 1970

2 – 18 – Chateauneuf du Pape Maison Brotte 1977

2 – 19 – Anjou rosé moelleux domaine de Bablut 1966

2 – 20 – Riesling Vendanges Tardives Hugel 1981

2 – 21 – Jurançon, mise Nicolas 1929 (niveau TLB)

2 – 22 – Apéritif Dubonnet environ 50 ans d’âge

2 – 23 – Champagne Ruinart en magnum ss A