week-end de folie, épiloguemardi, 16 août 2011

Le lendemain de ce féerique repas, Jean-Philippe nous quitte. Il reste de quoi faire de multiples repas. Ayant consommé huit petits homards, il reste seize pinces, décortiquées par l’un des amis. C’est sur le reste du champagne Salon 1988 que nous les dégustons. Une nuit a permis au Salon 1988 de prendre une ampleur spectaculaire. C’est comme cela que j’aime ce 1988. Il est joyeux, ample, avec un fruit ensoleillé. Quel grand champagne. Je m’en veux, car je me dis chaque fois que les Salon devraient être ouverts la veille. Est-ce que j’y penserai la prochaine fois ?

En tout cas c’est un champagne magnifique et joyeux qui clôture en fanfare notre week-end fou, pour la catégorie champagne. Ma femme cuit des filets de bar qui sont d’une chair d’une percutante saveur. Sur ce beau poisson et sur des restes froids du quasi de veau, le Pommard Epenots domaine Parent 1969 montre, lui aussi, que la nuit lui a fait du bien. Il a gagné en ampleur et reste précis. C’est vraiment un grand vin que nous avons adoré jusqu’à la dernière goutte. Sur des abricots ou sur des miettes de la tarte aux mirabelles, on peut encore goûter le Gilette 1953 qui lui, contrairement aux autres, a souffert de l’aération de la nuit.

Lorsque nous raccompagnons les derniers amis à l’aéroport, nous savons que nous venons de vivre un week-end intense. Les rendez-vous sont pris pour recommencer.

Le travail de bénédictin de notre ami qui en pince pour le homard.