Un homard qui épouse un champagnedimanche, 8 juillet 2007

Mon épouse préférée a accompli son devoir de grand-mère et je vais l’accueillir à l’aéroport. Le pied à peine sur la terre ferme, celle où chantent les cigales, je lui annonce que nous allons dîner chez Yvan Roux. Le contraste avec la vie parisienne est assez fort. Yvan me montre un homard de 1,5 kilo et montre à mon épouse un beau petit chapon rouge, et le dîner est lancé. Champagne Laurent-Perrier Grand Siècle avec Pata Negra, c’est le point de passage obligé.

La cuisson du homard est spectaculaire de fraîcheur et ce qui me fascine, c’est qu’Yvan, d’instinct, a trouvé la cuisson qui convient au champagne. La correspondance qui se forme est judicieuse. Les énormes pinces mériteraient un accompagnement, alors que la chair de la queue se doit d’être pure. Un sorbet à l’abricot fait respirer après la lourdeur de la chair intense. C’est une magnifique soirée de retrouvailles de notre couple de grands-parents, dans le lieu magique et amical dirigé par Yvan.