réception privée à Dom Pérignonjeudi, 11 janvier 2007

la photo n’est pas très nette. Mais on voit bien notre tableau de chasse.

Le compte-rendu sera étoffé ci-après. Le petit nuage sur lequel je me trouve est XXXL

Les Dom Pérignon bus ce jour :

Dom Pérignon : 1999, 1998, 1996, 1995,

Dom Pérignon Oenothèque : 1993, 1992, 1973, 1976, 1966, 1962, 1959

Pour le 1959, j’ai ouvert la bouteille que j’avais apportée : Chateau Chalon Jean Bourdy 1947

Le choc gustatif de la juxtaposition des deux est tellement grandiose que je me sens obligé de mettre ici le poème de Charles Baudelaire : "Correspondances", car c’est exactement ce que j’ai ressenti en ce moment magique qui a pétrifié de bonheur Richard Geoffroy, Vincent Chaperon et moi.

Des "correspondances" qui marquent une vie

 La Nature est un temple où de vivants piliers

 Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

 L’homme y passe à travers des forêts de symboles

 Qui l’observent avec des regards familiers.

 Comme de longs échos qui de loin se confondent

 Dans une ténébreuse et profonde unité,

 Vaste comme la nuit et comme la clarté,

 Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

 Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,

 Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

 Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

 Ayant l’expansion des choses infinies,

 Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,

 Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

Au déjeuner :

Dom Pérignon 1999 sur :

Le caviar et la crème d’avocat

La petite huître au jus de gingembre

Le risotto à l’encre de seiche

La langoustine, Molé noir

Magnum de Dom Pérignon rosé 1990

Saumon et truffe noire en cuisson lente, petite salade Tetsuya

Dom Pérignon Oenothèque 1992

Figues rôties, glace au lait de coco, virgule pâte sésame Néri-Goma et sésame toasté.