Départ à Miamivendredi, 21 février 2020

Nous partons pour trois semaines à Miami. Le vol se passe sans aucun problème malgré une tempête finissante au moment de notre départ. A Miami, on ne remplit plus les imprimés traditionnels sur lesquels on s’engage à avoir un comportement irréprochable. On scanne soi-même son passeport et on répond aux questions sur un écran. Et l’on prend aussi soi-même ses empreintes digitales. Le terminal nous donne alors un accusé de réception des saisies. Mais apparemment ce n’est pas suffisant. Ma femme est dirigée vers les files « A » et je suis dirigé vers les files « C ». Dans une immense salle d’environ 400 mètres de long, la file d’attente serpente sur quatre voies consécutives. Je vais faire un périple de près de 1600 mètres pour rejoindre l’un des contrôles douaniers où l’on pose mille questions sans tenir compte de ce que l’on a déjà rempli. Le passage en douane a pris environ deux heures. Ma femme arrivée près des bagages une heure avant moi s’est inquiétée. Enfin nous sortons de ce cauchemar, d’autant plus frustrant que tout ce cinéma pourrait être évité.

Il fait beau, mon fils est venu nous chercher. Nous rejoignons Coral Gables et le gigantesque hôtel Biltmore chargé d’histoire. Tout est beau et propre et c’est un bonheur de voir une nature luxuriante et belle qui apporte une sérénité certaine. On ne peut pas être pessimiste dans un tel paradis.

Chez notre fils, l’accueil se fait avec un Champagne Dom Pérignon 2008 dont mon fils sait que je l’adore. Il est un peu chaud et doit se refroidir pour bien s’exprimer. Des pinces de crabes et un poisson excellent forment un repas de plaisir pour ces retrouvailles.

Le lendemain, toujours chez mon fils nous buvons un Champagne Billecart Salmon Brut sans année toujours aussi agréable dans sa fluidité et sa simplicité qui côtoie une belle vivacité.

Mon fils nous organise une promenade dans les Everglades en bateau mû par un moteur d’avion à hélice. Dans cet espace sauvage les oiseaux sont majestueux et de belles couleurs et les alligators se prélassent au soleil. C’est une belle promenade dans une nature protégée.

la majesté de l’hôtel Biltmore