Un Dom Pérignon de pure grandeurdimanche, 11 septembre 2016

Le repas d’amis raconté ci-dessous fut effectivement le dernier dîner de mes vacances. Après 80 jours passés dans le sud, je retrouve Paris un dimanche matin. Mon fils de passage à Paris depuis quelques jours a fait les courses. Ma fille cadette nous rejoint pour le déjeuner. Comme dans les tours de magie, c’est la carte forcée : fêter mon retour est une évidence. Alors, allons-y !

Le Champagne Dom Pérignon magnum 1990 a un bouchon qui s’extrait difficilement mais qui, fort heureusement, vient entier. La couleur du champagne est d’un or léger. La bulle est très active et dès le premier contact le champagne montre qu’il est glorieux. Il est vif, limpide, d’une complète évidence. Il s’impose comme un très grand champagne. Si son quart de siècle lui a donné de l’équilibre, sa jeunesse est d’une rare vivacité. Champagne de plaisir, de joie, il est comme une certitude. Je ressens un peu de noisette grillées, mais son accomplissement sans aspérités forme un tout que ne se divise pas. A ce niveau de synthèse, on n’a pas envie de disséquer.

Saucisson de Wagyu façon chorizo, saumon, saumon fumé, tarama au corail d’oursin, œufs de saumon, harengs marinés, c’est le produit des courses de mon fils ainsi que quelques macarons de Pierre Hermé. Les goûts marqués ne sont pas les amis du champagne qui se boit seul avec gourmandise.

Un si beau repas « sur le pouce » montre que ma vie parisienne démarre en fanfare.

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