restaurant Muranomardi, 27 mars 2007

Le Tout-Paris se retrouve au Cirque d’Hiver à l’occasion des dix ans d’anniversaire du journal Marianne. Dans ce lieu riche en couleur, une profusion de stands et d’attractions. On reconnaît le gratin de la politique, Jacques Lang, Jean Pierre Chevènement, du show-biz avec Robert Hossein et son épouse ou Wolinski  et de la gastronomie, comme Marc veyrat entre ses béquilles. Une réussite événementielle qui sera racontée. Trop de foule et trop de chaleur nous poussent à dîner au restaurant Murano. La façade est relativement discrète. L’intérieur est raffiné, jeune, attrayant. Les clients sont jeunes et beaux et, ce qui ne gâche rien, authentiques. Le service est attentionné comme j’ai rarement l’occasion de le rencontrer. Je prends des raviolis à la truffe blanche et un bœuf de Kobe particulièrement succulent. La carte des vins est curieuse, car entre le bas de gamme et le haut de gamme, il y a un vide sidéral. Je commande un Chapelle-Chambertin Louis Trapet & Fils 1985. Objectivement, le vin a eu un accident de cave avec une chaleur excessive. Il est un peu torréfié, surcuit, mais il lui reste deux ou trois signes de vie. Je n’étais pas là pour faire des histoires, aussi j’ai essayé d’en retirer ce qu’il pouvait me dire, sur la truffe blanche qui l’excite bien et sur la viande goûteuse, qui le fait presque revivre. C’est un lieu que je recommande, si l’on a la sagesse de prendre des vins sans risque, car l’envie de réussir anime une jeune équipe sympathique. Un détail de la vie : uriner devant un écran branché sur Disney Channel, c’est pour moi une première.