Mémoire du champagne Dom Ruinart rosé 1990dimanche, 24 juillet 2011

Je n’imaginais pas l’avoir bu autant de fois. Ici un Dom Ruinart rosé 90 bu avec Richard Juhlin chez Ruinart :

Alors que je suis assez peu fanatique des champagnes rosés, je suis interdit comme sur un uppercut par le Dom Ruinart rosé 1990. le nez est incroyablement séducteur et en bouche, quelle élégance après les blancs ! Passionnant. Mais le Dom Ruinart rosé 1988 allait me plaire plus encore par un fruité excitant. Je l’ai préféré au 1990, contre l’avis de mes amis qui ont plébiscité le 1990. Mais ce fruité m’allait bien. Le Dom Ruinart rosé 1986 moins ouvert, plus conventionnel, fut vite doublé, sur un froncement de cil de Richard Juhlin, par un magnum du même millésime. Malgré une nette amélioration, ce champagne ne me fit pas vibrer.

Un Dom Ruinart rosé 1990 est une splendeur. Des arômes incroyablement flexibles, qui s’adaptent aux saveurs qui lui sont proposées. Un magnifique champagne, avec des variations extrêmement éclectiques.

Là je ne peux pas résister à la tentation de mettre un passage totalement bling-bling ! :

Raffinement suprême, quand le crépitement du feu d’artifices cessa, à travers le nuage gris qui retombait, le château fut percé par l’éclairage de toutes les fenêtres, d’un ton orange strictement de la couleur du Yquem 1967. Si c’était voulu, c’est un magistral clin d’œil. Eblouis par les saveurs intenses de ce sublime repas on cherchait autour de soi avec qui partager ses impressions. Michael Broadbent était tout sourire, Philippine de Rothschild était aux anges. Une coupe de Dom Ruinart rosé 1990 allait préparer le retour vers nos voitures dans des allées où des torches remplaçaient les rosiers qui ponctuent les rangs de vignes.

Là, ça redevient plus popu, car c’est à l’occasion d’une partie de belote :

Lors d’une revanche aux cartes, le champagne Dom Ruinart 1990 rosé confirme, s’il en était besoin, l’impression et l’admiration que j’avais ressenties lorsque je l’avais découvert lors d’un dîner au siège de Dom Ruinart. Magnifique rosé joyeux et dense.

Rebelote :

Un champagne Dom Ruinart rosé 1990 est un dessert à lui tout seul. Il chante dans le verre. Il s’est amusé de diverses expressions de desserts et a confirmé que 1990 est particulièrement réussi. Je n’étais pas du camp des gagnants à la belote. L’important était à table et dans nos verres.

Re, rebelote :

mais c’est un champagne Dom Ruinart rosé 1990 qui montre où se trouve la vraie grandeur. Savoir que la belote n’est qu’un jeu, d’accord. Mais aligner les humiliations, même avec Dom Ruinart rosé, ça casse, double casse, comme on dit à Nice.

le Champagne Dom Ruinart rosé 1990 fut placé ici comme une pause entre deux plats. Quel choix judicieux ! Ce champagne est un vent de fraîcheur. J’ai été immédiatement frappé par l’élégance de sa construction. C’est un immense champagne rosé, très au dessus de la mémoire que j’en avais. Un grand moment de charme.

Le Champagne Dom Ruinart rosé 1990 séduit déjà par son flacon particulièrement élégant. Dans le verre, la couleur rose saumonée est une invitation à la luxure. Et sur le lait caillé, étrange et délicieux, nous sommes embarqués dans un monde inexploré. J’adore la confrontation du plat et du vin dont aucun ne ressort indemne. Il y a une interpénétration redoutable. Nous discutons avec Alain de la transformation que subit le champagne. Point n’est besoin de savoir ce qu’il vaudrait intrinsèquement car ce dont il faut jouir, c’est de ce qu’il nous offre maintenant, dans un accord étrange, rare, important.

Mon gendre qui avait un événement à fêter a apporté un Champagne Dom Ruinart rosé 1990. D’une couleur de pêche jaune rose, ce champagne est un vrai bonheur, qui combine la complexité et la facilité. D’une bulle très active, il trouve un joli partenaire dans les tranches d’une pomme à peine acide, cuites à l’extérieur mais crues à l’intérieur.

Deux interprétations de la pêche blanche accompagnent un magnum de Champagne Dom Ruinart rosé 1990. La couleur d’un rose de nacre intense réjouit les yeux. La bulle est très active et le champagne est d’un charme surhumain. C’est un des plus grands champagnes rosés que l’on puisse imaginer, de la même race que le rosé Dom Pérignon 1990 en magnum lui aussi. Ce champagne a du chien, de la race, et une sensualité raffinée et l’on se demande si ce rosé ne dame pas le pion au Salon 1995. Ce champagne de classe se sirote dans le calme d’une nuit paisible au rythme des conversations interminables.