Les Gorges de Pennafort (suite)mardi, 23 septembre 2003

Une petite anecdote pour s’en amuser : j’ai vanté (bulletin 85) les qualités du restaurant « les Gorges de Pennafort » où j’ai pu boire Pétrus 95, Salon 90 et Haut-Brion 2000. L’ami à qui j’ai offert de partager Pétrus 95 a voulu faire, peu après notre passage, le même cadeau à l’un de ses amis. Arrivant pour dîner, il constate que les prix des vins ont quasiment doublé.  L’équipe du restaurant, ayant sans doute vu des clients qui prenaient facilement ces bouteilles, a décidé d’ajuster les prix. Les restaurateurs qui me connaissent savent que je suis partisan d’une tarification qui permet de sauter le pas. Je l’avais sauté à Pennafort. Je ne le sauterai plus. Une source de Pétrus, rare dans le Var, s’est tarie. C’est bien dommage. J’y retournerai, bien sûr car j’oublie vite. Mais les grands vins méritent d’être bus. C’est mieux que de faire seulement joli sur la carte.