La coriandredimanche, 14 juillet 2013

La théorie du genre, le « gender » est probablement le coup le plus tordu qui pourrait être porté à nos civilisations.

Les mots de la langue française se positionnent par rapport à cette théorie.

Le mot « gens » a choisi d’être transsexuel puisqu’il est féminin pour tout ce qui le précède, et masculin pour ce qui le suit : « les bonnes gens sont intelligents ».

D’autres ont choisi d’être masculins quand ils sont tout seuls et féminins quand ils sont plusieurs. Ce sont amour, délice et orgue : « de grandes délices aux grandes orgues ne valent pas le délice d’un grand amour ».

Ces mots sont « bi », à leur façon.

Il en est un qui a choisi de mettre une robe aux garçons et de donner des mécanos aux filles, c’est le mot coriandre. Il applique la théorie du genre en bon garçon ou bonne fille.

On dit la coriandre, ce qui est paradoxal pour une terminaison en « andre », même si Andromaque n’était pas proxénète.

La coriandre est un délice en cuisine, propice à de folles amours pour de gentilles gens, au son d’un orgue magistral.