Dîner d’amissamedi, 28 mars 2009

Nous allons chez des amis. A 20h30, toutes les lumières s’éteignent pour une heure, comme cela a été suggéré à la planète entière. Le cri du cœur qui s’échappe de plusieurs d’entre nous, c’est : « pas le four quand même ! ». Car le médecin qui nous accueille est un fin cordon bleu. Un champagne Deutz se boit avec plaisir.

Sur des langoustines et un rizotto de compétition, tant il est subtil, trois vins se mesurent. Un Beaumes de Venise rouge qui titre 15,5°. Il est sucré comme un Rasteau. Vient ensuite un Chateauneuf du Pape Mont-Redon 2005, d’une belle puissance, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai apporté une Côte Rôtie La Landonne Guigal 1984. Les deux vins qui précèdent mettent en valeur la subtilité tranquille de ce grand vin. Ce qui comptait le plus, c’était les retrouvailles de vieux amis puisqu’il y a trente ans, nous étions tous des fous de squash, sport où la France brille aujourd’hui.