Dîner avec une glorieuse Moulinejeudi, 1 août 2013

De nouveaux amis viennent dîner. L’apéritif commence par le Champagne Henriot Cuvée des Enchanteleurs magnum 1996. C’est un champagne extrêmement rassurant. Il est solide, serein, large et glorieux. Il paraît facile tant on le boit bien mais il cache son jeu, car il sait être vineux et de belle complexité. L’exercice intéressant, c’est de faire suivre par le Champagne Henriot magnum 1996. Le Henriot est moins opulent que l’Enchanteleurs, mais il joue sur sa précision. Il est très noble, plus ascète et la juxtaposition ne nuit à aucun des deux. Les deux champagnes sont essayés sur du saucisson, du Pata Negra, une brouillade d’œufs aux oursins et une autre au foie gras, ainsi que sur une tarte à l’oignon.

Le carré d’agneau accueille Un Terrebrune Bandol 1997 aux accents du midi, olives, tapenade, garrigue. Ce vin aux belles épices et d’une maturité joyeuse est fort agréable sur la viande.

Le jeu est trop inégal avec la Côte Rôtie La Mouline Guigal 2005, bombe de fruits noirs aussi bien au nez qu’au palais. Le vin est juteux, généreux, joyeux et opulent. Rien ne lui résiste. C’est un régal. Nos invités étant architectes et peintres, on parla d’art jusqu’à deux heures du matin sous la chape de quiétude d’une merveilleuse soirée d’été.

DSC05853 DSC05852

DSC05854

DSC05856 DSC05857 DSC05855