Dîner au restaurant de Grains Noblesmercredi, 2 décembre 2015

A Grains Nobles comme au village d’Astérix, tout finit par un repas à quelques personnes, dont Pascal Marquet le maître des lieux, son prédécesseur qui a créé Grains Nobles en 1993, Bernard Burtschy et bien évidemment Aubert de Villaine. Nous sommes huit privilégiés. La charmante animatrice du restaurant logé en ces lieux nous fait essayer ce qui sera le repas de Noël. Il y a foie gras sur un lit de lentilles surmonté d’une figue éclatée, une superbe pièce de bœuf très tendre avec trois préparations complexes de champignons et un dessert léger aux fruits qui n’est probablement pas celui de Noël. Tout est délicieux.

Le Champagne Pierre Moncuit Vieilles Vignes Blanc de Blancs 2004 a un nez gourmand. Ce qui se retrouve en bouche. On le boit avec plaisir après ces rouges si jeunes. Il est un peu trop dosé mais il est de grand plaisir.

Le Meursault Domaine des Comtes Lafon 2000 est un peu plus qu’un simple « Villages ». Il y a du Premier Cru dans ce vin de belle acidité, très meursault.

Le Puligny Montrachet Les Combettes Domaine Leflaive 2000 joue un peu plus en dedans, un peu trop discret et manquant de vibration.

Le Gewurztraminer Grand Cru Hengst Josmeyer 2002 a beaucoup trop de sucre résiduel pour que le plaisir soit là. Il est un peu excessif.

La Brova Arbin Vin de Savoie Louis Magnin 2000 est un vin rouge très surprenant et qui me plait beaucoup car il a des accents de vins anciens. C’est un vin relativement frêle, avec des accents un peu fumés et de thé, mais qui ne me laisse pas indifférent. J’aime beaucoup cette mondeuse.

Le Château Bel Air Marquis d’Aligre Margaux 1982 a un nez glorieux, une bouche pleine et joyeuse, avec un grand talent. C’est un grand vin dont Bernard Burtschy est amoureux. J’ai trouvé un peu d’amertume et de torréfaction dans le finale qui ne limitent pas vraiment le plaisir.

Ce dîner « d’après match » qui suit une dégustation sérieuse me donne l’occasion de m’émerveiller de la science et de la connaissance de personnes comme Michel Bettane non présent ce soir et de Bernard Burtschy, tout aussi impressionnant. Partager ce repas avec eux et avec Aubert de Villaine est un vrai régal.

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