Dîner au restaurant Bob Bob Ricarddimanche, 11 décembre 2016

Le rendez-vous pour dîner est au restaurant Bob Bob Ricard, avec les trois américaines qui ont assisté au 207ème dîner ainsi qu’un convive aux tenues extravagantes, qui avait sur sa veste des centaines de Vierges Marie russes hier et arbore aujourd’hui une veste où sont représentées des positions du Kama Sutra didactiques et explicites. Les couleurs de ses habits sont éclatantes mais agréables. Ses chaussures brillent de mille feux comme les boules pivotantes des pistes de danse. Il nous raconte que sa passion est de créer de tels costumes. Son allure débonnaire et douce contraste avec la provocation de ses habits.

Ce restaurant branché est d’inspiration russe aussi est-il fréquenté par de sculpturales beautés qui accompagnent des hommes aux portefeuilles bien garnis. Le bruit est assourdissant mais c’est la loi du genre. La nourriture est très convenable. J’ai partagé des huîtres pochées avec mes amies, puis du caviar sibérien très agréable et un chateaubriand avec une purée de pommes de terre truffée goûteuse. La carte des vins est chiche. Sur la table il y a un bouton qui sert à commander du champagne et avant mon arrivée mes amies avaient commandé un Champagne Moët & Chandon rosé sans année. J’avoue qu’après les champagnes de la veille et de ce midi, mon palais n’est pas prêt pour ce rosé aussi ai-je commandé un Champagne Dom Pérignon 2006 idéal pour le caviar sibérien.

Pour le chateaubriand et les viandes de mes convives j’ai commandé un Châteauneuf-du-Pape La Gloire de mon grand-père Domaine Bosquet des Papes 2012. Ce jeune vin est excellent, rond, fruité, exactement ce qui convient pour la viande écossaise bien maturée.

Je négocie de pouvoir ouvrir la bouteille que j’ai dans ma musette sans devoir payer de droit de bouchon et le gérant très sympathique l’accepte. Pour l’anniversaire de l’une des amies américaines, j’ai apporté un Maury Paule de Volontat 1939. Ce vin est d’une légèreté absolue. Il est gracieux, délicat, avec cette subtilité apportée par l’âge qui le rend d’une fraîcheur extrême. Il est gourmand et a un goût de revenez-y.

Malgré le bling-bling ambiant, nous avons bien dîné. Mes amis sont d’humeur à aller boire un cocktail en un autre endroit branché. Mon désir est plutôt de retrouver mon lit. La circulation dans les rues est complètement arrêtée aussi après avoir attendu un taxi et fait cent mètres en dix minutes nous sommes partis à pied, eux vers la Fogg’s Résidence, moi vers mon hôtel. Dans les rues les mini-jupes abondent. Les jeunes rient de bon coeur. Manifestement à Londres l’esprit est à la fête. Tant mieux.

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(photos prises avec mon téléphone portable, sous un éclairage festif !)