Dîner à l’Assiette Champenoise après la fabuleuse dégustation Pol Rogerlundi, 29 mai 2017

Après la fabuleuse dégustation de 38 champagnes de Pol Roger, nous sommes descendus dans le parc de l’Assiette Champenoise, pour laisser le personnel de service et de sommellerie préparer la table où nous avions été studieux, pour qu’elle accueille notre dîner. Hubert de Billy, propriétaire de Pol Roger, a été rejoint par son épouse Marie et Laurent d’Harcourt président de Pol Roger nous a quittés car il est retenu par un événement familial.

Des sommeliers ont descendu sur le parc quelques vins déjà dégustés pour qu’ils servent d’apéritif.

Le menu mis au point entre le chef Arnaud Lallement et Peter est le suivant : tradition, potée champenoise / asperge verte de Roques-Hautes S. Erhardt / langoustine royale, nage crémée, citron caviar / caviar Kaviari, haddock, pomme de terre / saint-pierre de petit bateau, carotte B. Deloffre / homard bleu, hommage à mon papa / pigeonneau fermier Cléopatra / fromages Philippe Olivier / miel et fraises.

Nous boirons à notre convenance les vins qui restent de la dégustation impressionnante et Peter, l’écossais organisateur de l’événement a ajouté d’autres vins. Le Coteaux Champenois Pol Roger années 60 est un vin tranquille blanc, qui n’est pas très porteur d’émotions pour moi mais il faut dire qu’après la dégustation on relâche un peu sa concentration.

Le Champagne Pol Roger Extra Brut sans année est d’une belle vivacité qui fait un fort contraste avec les vins que nous avons bus.

Le Champagne Pol Roger Blanc de Blancs 2009 est très jeune et sa bulle est trop envahissante. Il est servi trop froid ce qui contraste avec les températures impeccables lors de la dégustation.

Le caviar est superbe avec le Champagne Pol Roger 1962 et avec le Champagne Pol Roger Brut sans année sur base de 2008. Le 1962 est dans un état de grâce absolu.

Le Champagne Pol Roger rosé 2008 est très beau et gastronomique.

Le Champagne Pol Roger magnum 1971 est superbe.

Pour le dîner je n’avais plus l’esprit à prendre des notes, et la distribution des vins a été un peu brouillonne si l’on pense que Peter et Arnaud Lallement ont travaillé ensemble à un menu alors que les vins ont virevolté sans ordre structuré.

Avec Tomo nous avions déjà goûté plusieurs plats de ce repas mais ce n’est pas grave. La potée champenoise est divine, la langoustine est exceptionnelle, le caviar est très goûteux. Le saint-pierre est un plat très abouti, le homard est idéal. Le seul plat que je ne comprends pas bien est le pigeonneau recouvert de graines, ce qui empêche de profiter de la mâche de cette chair si tendre.

Arnaud Lallement a fait sur les deux jours une cuisine qui justifie ses trois étoiles et sa réputation. Il y ajoute une simplicité et une ouverture d’esprit qui sont remarquables. Peter a créé un événement historique. Le service a été en tout point exceptionnel. Les deux jours que j’ai partagés avec Tomo sont des moments riches et inoubliables.