Dernier dîner avec mon fils lors de son séjour à Parisdimanche, 16 juin 2019

Deux jours plus tard, je dîne avec mon fils sur des restes des approvisionnements récents. Il y a aussi un reste du Champagne Krug Private Cuvée KRUG LIGHT années 40. Ouvert il y a quatre jours, je n’en attends pas grand-chose. Quelle n’est pas ma surprise de constater que la couleur du champagne est très claire et que le vin ne porte aucune trace de l’aération de quatre jours, au contraire. Il est vif, plein, avec un joli fruit et une grande énergie. Le vin est un monde qui réserve toujours des surprises.

Il y a aussi le Château d’Yquem 1954 qui a été ouvert il y a deux jours. Il est épanoui et pimpant comme le premier jour. Nous allons faire une découverte. Avec un kouign-amann l’Yquem est transcendant. Je n’avais essayé cet accord, du fait de la présence d’un sucre intense. Or l’accord est d’une pureté intégrale et le vin est grandiose, large et opulent.

J’ai ouvert un Champagne Dom Pérignon 2002 qui a une bulle extrêmement active et a du mal à se situer à côté des deux autres vins. Il sera bu surtout le lendemain. Il a pris de l’ampleur, mais sa bulle trop forte me dérange un peu. Il est vrai que je bois surtout des champagnes anciens, mais je pense que ce 2002 doit attendre encore dix ans avant de devenir un très grand champagne.