Déjeuner de famille au champagnedimanche, 13 septembre 2015

Dimanche midi, mes trois enfants et quatre de mes petits enfants viennent déjeuner chez moi. Ma femme est dans le sud. Mon fils a organisé le repas. L’apéritif se prend avec un Champagne Pol Roger Cuvée Winston Churchill 1999. Ce champagne est très précis, net, droit, vineux, équilibré. Il se boit avec plaisir. Il est racé. Il n’a pas l’ampleur et le charme du Cristal Roederer 1983 de la veille, mais son élégance et sa vivacité en font un grand champagne. Il y a du saucisson poivré, du Pata Negra, de petites saucisses d’apéritif, de la poutargue. Tout convient au champagne, ma préférence allant au saucisson.

A table nous avons des œufs de saumon, du tarama à l’oursin, deux saumons fumés de deux pays distincts, une anguille fumée. Il est difficile d’envisager autre chose que du champagne. Le Champagne Substance Jacques Selosse dégorgé en mars 2007 est un peu déroutant à la première gorgée et je ressens des notes lactées. Mais il fallait qu’il s’aère, et il prend alors son envol, vin vif, tranchant comme un couteau, racé, extrême comme on l’aime. Les huit ans depuis le dégorgement lui donnent une belle maturité et un équilibre rare. Il est à peine fumé, et se comporte bien avec toutes les saveurs variées de ce repas nordique. Sa persistance aromatique est forte.

Après des petites boules meringuées appelées « merveilleux », nous concluons ce repas avec les dernières gouttes d’une jolie bouteille de Bénédictine D.O.M. A. Legrand aîné très ancienne, au verre de couleur bleue. L’aération ancienne dans la bouteille fait que l’on ressent surtout le sucre, mais les herbes sont encore présentes pour nous charmer.

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Ma fille aînée a bu un Beaucastel 1994 que je n’ai pas goûté

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la Bénédictine

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