Déjeuner au restaurant l’Écu de Francemercredi, 23 novembre 2022

Un ami néerlandais avait réussi à percer le secret du restaurant mystère dont je ne voulais pas révéler le nom. Il a donc souvent investi cet endroit et nous avons décidé que de temps à autre nous nous retrouverions au restaurant l’Écu de France. Nous sommes trois.

J’ai apporté la bouteille du Krug Rosé ouvert il y a deux jours dont il reste plus de la moitié. Ce qui m’étonne, c’est qu’en enlevant le bouchon qui est le bouchon originel de la bouteille, le pschitt est encore plus significatif que celui ressenti à l’ouverture dimanche dernier. Le champagne s’est élargi et il est encore plus large et opulent qu’il ne l’était. C’est un réel plaisir.

L’amuse-bouche est un lit de betteraves, miso et œuf de truite. Alors que la betterave rouge n’est pas franchement l’amie des vins, elle s’accorde très bien avec le champagne. Accord couleur sur couleur, cela marche assez souvent.

Le menu que je prends est : escalope de foie gras poêlé, crème de Porto blanc et nougatine croquante / filet de bœuf de Simmental, mousseline de pomme de terre truffée et petit violet / brie de Meaux aux brisures de truffe et tomme des montagnes.

Le Chablis Montée de Tonnerre Premier Cru Raveneau 2017 est précis, fluide, minéral, élégant et agréable à boire. Il est long, direct et avec un finale minéral. Je suis impressionné par sa précision. L’accord avec le foie gras poêlé se trouve naturellement.

Le Chambertin Armand Rousseau 2017 est d’une pure élégance. Si délicat et frais. Un pur délice. Ce qui me frappe, c’est l’élégance. Il est vraiment agréable à boire même si c’est un bébé.

La cuisine a fait de beaux progrès. L’accueil familial de la famille Brousse participe à l’attrait de ce restaurant traditionnel.