dîner de wine-dinners au restaurant Gérard Besson mardi, 16 mai 2006

J’aime faire des dîners avec Gérard Besson. Je me souviens être allé le même jour déjeuner chez Guy Savoy qui venait juste de décrocher sa troisième étoile, au sein d’une brigade en folie, pleine de sourires et de joie, et dîner chez Gérard Besson qui venait de perdre sa deuxième étoile. Cœur solide malgré la blessure, il a rajeuni la décoration de son restaurant mais gardé la finesse de sa cuisine. Paradoxalement, c’est la perte de cette étoile qui m’a attaché à lui, car je crois en son talent authentique. Nous en avons eu une démonstration exceptionnelle hier à l’occasion du 71ème dîner de wine-dinners. Car Gérard Besson, comme très peu de grands chefs, comprend les vins anciens. Il a donc adapté des recettes à leur seul profit. Et ce fut grand.

J’ouvre les bouteilles à 17 heures sans aucun problème pour celles de ma cave. Le bouchon d’une Lafite-Rothschild 1963 qui m’avait été offerte pour ce dîner tombe dans la bouteille, ce qui nous oblige à décanter. Il reste dans la bouteille un lourd dépôt. Le bouchon que nous extirperons avec Alain, sommelier de talent, est totalement imbibé.

Il y a autour de la table trois habitués, un couple d’alsaciens qui ont reçu ce dîner en cadeau, un couple de fidèles lecteurs de mes bulletins, le couple qui m’a aidé à créer le blog, et le rédacteur en chef de Bloomberg News à qui je dois un article élogieux dans sa revue mais aussi dans une revue américaine de forte diffusion. Au-delà des propos enjoués et décontractés, chacun se rend bien compte que nous vivons un moment intense de haute gastronomie où les accords sont ciselés au milligramme près. Car Gérard Besson a goûté tous les vins dans leur stade ultime d’épanouissement pour ajuster le poids de chaque sauce. Voici son menu :

Superposition de foie gras et aiguillette de bœuf truffée / Brochette de ris de veau, truffe et Pompadour / Huître juste pochée sur un tartare d’algues / Filet de sole braisé au fumet de Saint Jacques,  infusion de homard bleu / Une asperge, une morille / Médaillon de langouste au macaroni fourré duxelles / Rouget sauce rouget / Carré de veau de lait d’Aurillac cuit rosé, jus et petits pois à la Française / Cœur de côte de bœuf de Salers servi à point, ragoût d’artichaut vigneronne / Noisette d’agneau du Limousin en chevreuil, navet et oignon fane en chapelure de pain d’épices / Double Brie / Composition d’agrumes "pomelos, clémentine", et inspiration du moment. C’est impressionnant et particulièrement bien choisi.

Le Champagne Ayala que j’avais annoncé : très vieux, année 50 est plutôt un Champagne Ayala Brut # 1978. Car le bouchon indique un vin beaucoup plus jeune que les années 50. Il est étonnamment doux, sans grande longueur, mais joyeux en bouche, et c’est la truffe qui le rend agréable.

Le Champagne Besserat de Bellefon rosé 1966 me fait glousser de plaisir. Sa couleur de pêche jaune est joyeuse. Son nez est éblouissant, et en bouche, l’acidité qui forme l’ossature s’installe sur le centre de la langue et montre une noblesse rare. Coloré, remarquablement construit, ce champagne est un des plus grands rosés que j’aie jamais bus. Immense champagne qui joue avec le ris de veau, mais surtout les dés de champignons, un duo d’amour. Je me tortillais sur ma chaise comme le gamin qui n’en peut plus de joie.

Le Chablis Moutonne Grand Cru  1959 Long Dépaquit époustoufle le journaliste américain. C’est en effet un immense Chablis, au nez minéral et à la bouche de Meursault. Lourd, gras, il s’installe en bouche avec une insistance de bon aloi. L’huître n’est pas du tout adaptée à ce divin breuvage mais ce n’est pas grave, car on peut en jouir après avoir goûté le délicieux fruit de mer. Beau Chablis qui a intégré toute sa beauté, chantant, riche et réjouissant le palais.

Le Bâtard Montrachet 1992 Veuve Morini ramène sur des terres beaucoup plus connues. Puissant, évoquant pour certains des fleurs, alors que je pense à noix et amandes, ce vin est adapté à une sole particulièrement brillante. Mais le vin est plus simple que le Chablis complexe.

Il était évident que le Château Chalon Le Puy Saint Pierre 1959 Vichot Girod allait former avec asperge et morille un accord absolu. C’était prévisible. Ce fut démontré. Et, ce qui est amusant, c’est que chaque composante du plat fait ressortir un aspect différent du vin jaune. La morille est classique, l’asperge rend le Château Chalon canaille, sauvage, et c’est cela que j’ai aimé. Long vin qui reste en bouche éternellement. Je suis amoureux de ce vin.

Le Château Loubens 1943 Sainte Croix du Mont a brillé comme sans doute il ne brillera jamais, car l’accord avec la sauce de la langouste est absolument légendaire. Chacun autour de la table se pâme. Chacun commente son orgasme culinaire. Une telle perfection transporte au-delà de tout. Alors, l’accord a évidemment bénéficié au vin qui a bloqué le compteur à plein régime au moment des votes. Le Loubens est élégant, discrètement fumé, agrumes raffinés. Ce Loubens, c’est la tahitienne de Gauguin aux seins nus sur un plateau.

Le Chassagne Montrachet rouge Boudriottes 1972 Marcel Toinet surprend forcément, car on n’attend normalement pas un rouge de cette appellation. Je connaissais ce vin, et l’année 1972 lui va bien. Avec le rouget, l’accord allait se faire tout naturellement. Que la Bourgogne est belle dans ces vins sans histoire.

Le Beaune Perrières 1950 Léon Violland  avait été senti par Gérard Besson peu après l’ouverture. Il avait un doute que je n’avais pas. Cette bouteille à l’étiquette désuète avait un niveau à un centimètre du bouchon, ce qui est exceptionnel. La couleur est d’une jeunesse rare. En bouche et au nez, c’est complètement bourguignon charmant. Pour Alain et Jean François, sommeliers qui nous suivirent et servirent avec talent, c’est ce Beaune qui est la vraie surprise de la soirée tant on ne l’attendrait pas à ce niveau de qualité.

Le Nuits Saint Georges 1947 Bouchard Père et Fils a beaucoup moins de traces d’âge que ce que je pouvais craindre d’un niveau moyen dans la bouteille. Bien puissant, riche, appuyé, ce vin profite à fond du bœuf de Salers qui semble fait pour lui. C’est judicieux, juteux, joyeux.

Le Richebourg 1958 Domaine de la Romanée Conti m’émeut instantanément. Le niveau dans la bouteille était parfait, le beau bouchon souple ayant parfaitement joué son rôle. Quel grand vin ! Je ne me lasse pas d’en chercher toutes les subtilités cachées dans les pans de sa robe chamarrée. Mon Dieu que j’aime ce vin là. Le décrire serait quasi impossible, car j’y trouve du vieux parchemin d’alchimiste, des fruits au sirop de grand-mère, du fumé, mais aussi du fruit joyeux, un rayon de soleil sur une allée forestière, un champignon furtif, une biche aux abois. Un volet qui claque au vent salé d’une côte bretonne, une couverture au coin du feu. Ce vin peut être associé à tous les moments de confort de la vie. J’y trouve cela, parce que j’aime cette délicatesse suggérée qui signe les vins du domaine.

Le vin qui avait été rajouté, Château Lafite-Rothschild 1963 au bouchon tombé est mort. Paix à son âme.

Arrive enfin le Château Rayne-Vigneau  annoncé 1880 ? Sauternes. La capsule cachait le dernier chiffre. C’est en ouvrant que j’allais le découvrir. C’est Château Rayne-Vigneau  Sauternes 1880. Ce vin a été rebouché au château en 2001. Aucune étiquette n’a été rajoutée, celle d’origine n’étant pas plus grande qu’un timbre poste. La couleur est très foncée, le liquide est bien fluide. Le nez est puissant, de bel agrume. En bouche, c’est un sauternes qui a mangé son sucre, influence sans doute d’un botrytis faible. Le vin est donc presque sec, ce qui n’altère en rien son pouvoir d’évocation. Il raconte des milliers d’histoires de fruits exotiques, d’îles inviolées ; Ce vin est magique, à la longueur immense, dessert à lui seul, même si les ajoutes de Gérard Besson, intelligentes de compréhension des vieux sauternes, l’accompagnent de façon pressante et adaptée.

Je me suis amusé à regarder le travail du chef avec plaisir. Il ne fait pas un plat pour aller avec un vin, il fait du Gérard Besson. A chaque plat, c’est sa personnalité que l’on lit. Et comme il sait ce qu’est le vin ancien, il se place chaque fois à l’endroit juste, se plantant comme le policier au centre du carrefour en affichant : le policier, c’est moi. Et j’aime cela. Car mes dîners sont faits pour qu’un chef agisse en artiste et donne sa patte au dîner, s’il a compris le message des vins. Toute la table n’a pas cessé de vanter les accords, le plus époustouflant étant la sauce de la langouste avec le Loubens. Et cela influença les votes.

Sur les 12 vins dont j’exclurai le Lafite, ce qui fait onze, neuf vins ont eu un vote, ce qui me plait beaucoup. Et quatre vins ont eu un vote de premier ce qui me plait aussi énormément Le plus applaudi est le Loubens 1943 avec six votes de premier, puis le Richebourg 1958 avec trois votes de premier, le Chablis 1959, le Château Chalon 1959 recueillant chacun un vote de premier.

Le vote du consensus serait : Loubens, Richebourg, Nuits Saint Georges, Rayne-Vigneau, Besserat de Bellefon. Mon vote a été : 1- Richebourg  DRC 1958, 2- Rayne-Vigneau 1880, 3- Besserat de Bellefon 1966, 4- Chablis Moutonne 1959.

L’ambiance était si belle que personne ne voulait quitter la table. Gérard Besson a fait ce soir un dîner de talent. Les vins étaient éblouissants, l’atmosphère joyeuse. Ce 71ème dîner fut un moment de pure gastronomie.

galerie 1893 lundi, 15 mai 2006

Bouteille bue lors d’un repas d’Yquem au restaurant Guy Savoy en septembre 2000, apport d’Alexandre de Lur Saluces qui l’a signée. Hélas, il a dû annuler sa présence. Nous avons bu cette grande bouteille en pensant à lui.

C’est ce jour là que j’ai fait goûter un vin de Chypre 1845 à quelques amateurs du repas, vin au goût inoubliable.

Contrairement à ce qui constitue la galerie de photos, la bouteille qui suit ne fait pas partie des bouteilles de ma cave ou des bouteilles que j’ai bues. Elle est mise ici compte tenu de son intérêt.

 J’ai acheté la 1865 de droite à la vente aux enchères de la percée du vin jaune le 3 février 2007.

Le Chateau Chalon Guyon 1893 ne fut pas vendue ce jour là…

Avez-vous 500.000 dollars ? vendredi, 5 mai 2006

A Beverley Hills, tout respire l’argent. Jeff Leve, l’organisateur du dîner, me fait entrer au magasin "The Wine Merchant", où se déroule avec Alfred Tesseron une déhustation de Pontet Canet.

 Mon oeil est attiré par une bouteille impressionnante : Mouton 1929 en double magnum.

Elle est proposée à 500.000 dollars, ce qui met le prix de la bouteille à environ 100 fois le prix que j’ai payé Mouton 1929 en bouteille. Mais quand on aime, on ne compte pas.

Ce qui n’empêche pas d’exposer la bouteille à la lumière et au chaud !

 

galerie 1895 vendredi, 5 mai 2006

C’est le stock de 1895 de la cave Bourdy. Celle que j’ai achetée est celle en haut à gauche, qui a une étiquette, mise spécialement pour ma venue.

dinner in L.A. with Pétrus 1959 and rather old Californian wines jeudi, 4 mai 2006

Here is my report on this very friendly event.
It is sure that it is not from me that you will learn a lot on Californian wines. It is more a text of my impressions on a very interesting discovery.

I arrive by air in Los Angeles airport. The sky is cloudy. It is colder than in San Francisco. The hotel Shutters on the beach in Santa Monica is very well situated. From my room I see a crowd of people on rollers, on bikes, on various machines helping to slide rather than walking. Looking at the large beach and the sea, I try to see some Pamela Anderson that I would save from dangerous waves, but the sea is desperately calm and no Pamela’s are in the horizon. After a necessary sleep, the breakfast that I take in front of the sea is the image of Californian luxury. Surfers arrive to learn how to surf on a completely calm sea. In front of my eyes I see a pelican flying. I had no wine last dinner, so it must be a real one.
Ron had convinced me to accept his invitation and he takes me in the hotel and drives me to see the hills of Hollywood, and to try to find the best views on this immense territory.

We stop by Pinot Bistro, nicely welcomed by a charming and intelligent waitress. Ron had two wines. A Chardonnay Konsgaard Napa Valley 2002. It is highly alcoholic, and the word which comes to my mind is : intelligent. It means that there is a good balance between all its components: fruit, alcohol, length, and so on. The Cabernet Sauvignon Dunn Vineyard 1982 is very pleasant. The alcohol is strong too, and the black fruits are insistent. But age has helped this wine to get elegance. I eat mussels and a white fish. The waitress appreciates our wines. Everything was sympathetic. Ron is a wine lover. He does not like old wines, which is quite normal, and is an aficionado of Parker’s notations. He is a hundred points’ hunter. What I say concerning old wines will never influence him, but he welcomed my words with the genuine welcoming attitude of American people.

Ron drives me to Bel Air, by the house of Jeff, the man who will organise the dinner of tonight.

Jeff has a wonderfully decorated house, with very modern paintings that I appreciate a lot. There is style, modernism, and sense of beauty. In his garden behind a group of trees behind the pool, three plastic cows are looking at us. I love that.

The cellar at home is only a part of his collection, but consists nearly uniquely of immense wines.

My English is desperately bad. I ask Jeff : shall we have the dinner by your home? He answers yes. So I open the Pétrus 1959 that I have brought. I see Jeff double decanting young wines and he puts corks on them. I ask him why ? And he answers to me : it is better to have corks if we drive to the restaurant. So, I had truly bad English spoken as I was obliged to recork my wine for the travel.

Jeff drives his speedy car with a very masculine way, so I grab my bottle with nervousness, reacting by every curve or stone on the road, handling carefully my wine.

We arrive by “the wine merchant” in Beverly Hills where Alfred Tesseron of Pontet-Canet presents his recent wines. I knew him as we talked together on a Pontet-Canet 1870 that I had adored. I talked to the owner of the store, who has exposed a double magnum of Mouton 1929 for the tiny price of 500,000 dollars. I look at the prices of the Petrus which are shown, just to imagine what represents the Petrus 1959 for the rich customers of this store who live in such a surrounding.

We arrive by restaurant La Terza in a very convenient separate room where many bottles are already opened. I see many recent years, and I realise that Jeff has taken the same idea as what happened by the dinner in San Francisco. It is my fault to not have asked any question. But as the wines were truly interesting, I am very happy with what happened.

The Italian restaurant made a very convenient cook, very adapted to the wines. The service of the wines was absolutely excellent, the man in charge understanding immediately how to behave.

The menu : pizza fritta with tomato and mozarella, grilled orange rosemary shrimp / lobster with string beans and bottarga / risotto with parmegiano-reggiano and fava beans / garganelli pasta with mixed mushrooms / yukon gold potato ravioli with beef ragout / rotisserie duck with seared snow peas and brandied dried figs / pan seared veal rack with fresh sauteed mixed vegetables / sliced rib eye steak with spinach / assorted Italian cheeses with chestnut honey and walnut bread / brown butter pistachio cake with blackberry compote and chef’s choice ice cream.

The Ridge Riesling 1969 is highly maderised. So, as Jeff does not understand why people would care for old wines, he has the evidence of his opinion immediately with the first wine. With the shrimps, the wine becomes largely better, even if of no real interest.

The Marcassin Chardonnay 2001 is a nice example of an elegant and successful Chardonnay. I like this style. The Chardonnay Aubert Reuling 2004 pleases more to the American attendance than to me.

The Petrus 1959 comes as the first of all reds. The wine is incredibly complex, direct, noble. Since the first sip, it is a very comfortable greatness, more easily to understand than many other Petrus. I love this great Bordeaux with multiple levels of pleasure, charming, expressive, passionate. It is more sensual than the Petrus 1947 that I had drunk some days before.

Pétrus et Harlan, deux stars réunies pour un soir

We have then different flights.

The Harlan Estate 1999 pleases me enormously. As we are with young wines, I am friend to this one. Its fruit is natural. Others please me less, Bryant Family 1999, Foley Claret 1999 which is agreeable, and Colgin 1999.

On a delicious ravioli, we have had according to my ranking : Schrader RBS 2001 acceptable, the Shafer Hillside Select 2001 possible and the Abreu 2001 and Araujo 2001 which are too hard to understand for me.

In the next flight, the Peter Michael les Pavots 2002 was convenient, but the Colgin IX Estate 2002 does not belong to my taste.

Then, some older ones are coming. I have appreciated the Araujo 1995. The Heitz Martha’s 1985 is corked, the Ridge Montebello 1984 is interesting.

In the next group, the Mayacamas 1974 immediately pleases me as the best. The Montelena Estate 1978 was second, but when the course was served, I have changed the ranking. I did not like Clos du Val 1978 and Jordan 1978. The famous Stags Leap Cask 23 of 1974 put on the list did not come, which is sad.

The Heitz 1966 is magnificent and first of its group, followed by Inglenook 1966 very good and Beaulieu BV Reserve 1966. The Charles Krug 1966 is more uncertain.

The dessert wine, a Sine Qua Non Strawman 2002 is much too sugared for me.

There had been a discussion before the dinner about putting the younger wines before or after the older. I am rather happy to have finished by very interesting old wines, which have proved, once again, that they can age elegantly.

I was a little sad that my Petrus was alone in its type of taste, because I would have liked to compare it. But I am happy to have experienced some nice “old” wines of California.

I have ranked :

Petrus 1959 as first, then Montelena Estate 1978, the Mayacamas 1974, the Harlan Estate 1999 for the intelligence of its youth, and the Araujo 1995 that I found very good.

This tasting was like a blind tasting for me as the names of the wines have no weight in my knowledge. So I have probably misjudged some great wines. Do not blame me on that.

Jeff has a natural authority, knows how to organise nice events. His friends are very knowledgeable when wine is concerned. They talked about subjects on which my attention was not always easy.
This immersion in the world of Jeff was convincing.

la misère est moins triste au soleil jeudi, 4 mai 2006

Venice, plage fabuleuse de la côte californienne. Tous les asociaux s’y montrent. Le personnage central de cette photo, c’est l’oignon. Apparemment, l’homme s’est affalé (on voit la bouteille vide) avant même d’avoir pu trancher l’oignon dans sa poêle.

Le rapport avec le vin ?

Lointain…