Archives de catégorie : billets et commentaires

« Wine » Australian Gourmet Traveller jeudi, 31 mai 2007

In its issue of April/May, the magazine "Wine" has its page 40 with this title :

"Breath of Fresh Air"

This is an article made by Nick Stock, a journalist whom I have never met, but who wrote probably with the help of Sabine Schmitz  with whom I was in contact, about what is now called the "Audouze method" to open old wines and let them come back to life.

As I received in my house in the South an Australian wine lover and his family in May, there is now a bridge between my activity and this lively Australian continent.

conférence téléphonique (en anglais) samedi, 12 mai 2007

J’ai été approché par Rendy Resnick pour participer à une conférence téléphonique en anglais sur la notion de "vintage", et sur tous sujets qui concernent les vins anciens.

Cette conversation amicale avec des inconnus m’a beaucoup plu.

Voici le lien :

A écouter si le sujet des vins anciens vous intéresse.  Cliquer ici : conférence

https://x2z.eu/audouze_vintage.htm

vision matinale dimanche, 29 avril 2007

Je suis dans le Sud. La mer est assez calme, je prends mon jet ski, et je fonce vers Toulon.

Voici ce que j’ai devant les yeux :

 Si je ne montrais pas cette photo, qui croirait ce que j’ai croisé ? Même ma fille m’a dit : "où as-tu trouvé cette photo ?". C’est dire !

Jacques Le Divellec monte d’un grade dans la Légion d’Honneur mercredi, 25 avril 2007

J’avais déjà assisté à se première remise de médaille. C’était au restaurant Le Divellec. Le buffet était un festin.

Dans les jardins prestigieux du ministère de l’Agriculture, il semble que l’on donne des médailles dans les derniers jours d’un règne qui s’éteint.

Jacques, aux qualités humaines immenses et au talent de chef qui convient à mon goût, reçoit un lourd cordon.

J’ai raté les discours car j’étais en retard, mais le sourire épanoui de Jacques indique que tout s’est bien passé.

Le buffet est d’un traiteur, sauf le demi-homard, donné à profusion, qui provenait des viviers du restaurant Le Divellec.

J’ai rencontré quelques fidèles du restaurant qui comme moi, ne tarissent pas d’éloges pour ce chef généreux.

les jardins du ministère

23 avril, un an de plus lundi, 23 avril 2007

ça y est, une année de plus.

64 ans, c’est 2 puissance 6. C’est un demi Calment (Jeanne) ce qui sonne comme une ordonnance.

Il me reste tant de vins à découvrir que le compte à rebours me paraît trop rapide.

C’est un encouragement à mettre les bouchées doubles, et à créer les plus beaux repas de la planète.

D’avance merci à ceux qui m’aideront à réussir d’aussi beaux dîners que ceux du 6 avril 2007 et du 16 avril 2007. Nous sommes en train de créer avec quelques amis la "dream team", qui va ouvrir des bouteilles historiques uniques. On peut élargir ce cercle.

Le temps tourne, allons-y !

tremblez grands chefs ! mardi, 10 avril 2007

Je pense à quelques grands chefs, dont Jean-Philippe Durand, dans la catégorie amateur, qui a réalisé des repas spectaculaires racontés dans ce blog, et je pense aussi aux Guy Savoy, Christian Lesquer et autres Yannick Alléno, immenses chefs.

Tremblez, messieurs, car voici la relève. C’est Félix, mon petit fils.

 

Le printemps samedi, 31 mars 2007

Ce matin les fleurs de lilas commencent à ressembler à des échographies de fœtus. Les petits membres vont se définir. Les feuilles ont un vert pâle enfantin, tout en douceur, et les fleurs sont des promesses de bonheur.

Au dessus de ma tête, deux geais volètent. L’un arrache une petite branche morte pendant que l’autre saute de branche en branche. Une fois la branche prise, ce ne seront que sauts nerveux pour qu’on ne puisse pas soupçonner l’endroit où le geai menuisier va construire le futur nid.

Rien n’est plus naturel, rien n’est plus fascinant.

Chaque année un monde merveilleux s’anime avec une précision horlogère et une mission : la perpétuation de l’équilibre du vivant.

Je rêve que l’homme puisse freiner sa machine à accélérer le temps et convenir que suivre le rythme de la nature, y compris dans la fabrication du vin, est plus un travail de bénédictin, au pouls réglé sur l’éternité, qu’un travail d’ingénieur, qui voudrait avoir fini avant d’avoir commencé.