Le déjeuner périodique avec mes amis conscrits se tient au
dîner de l’Académie de France au restaurant Laurent mardi, 18 novembre 2008
L’académie du Vin de France, fondée en 1933 par Curnonsky fête son 75ème anniversaire à son siège social,
Nous passons à table. Je suis à la table du président de l’académie,
Le président
Voici le menu préparé par
Le premier vin est fourni par un nouveau membre de l’académie, un Côtes
Le Meursault « Les Tessons-Clos de mon plaisir » 2004 de Jean-Marc Roulot laisse exploser un parfum d’une envahissante présence. Ce nez est minéral et très meursault. En bouche, le vin est d’une précision chirurgicale. Il a
Le Crozes-Hermitage Alain Graillot 2001 est aussi trop jeune pour exprimer tout son talent, comme les vins précédents, mais peut-être est-ce mon palais qui est aujourd’hui plus sensible à ce qu’ils pourraient être dans un futur qu’il faudrait leur laisser. Mon voisin italien trouve un côté graphité à ce vin plaisant mais un peu grillé. Ce qui est merveilleux, c’est que le plat le dope, et ce sont surtout les à-côtés délicieux et subtils qui entourent l’agneau qui l’émoustillent et le rendent vibrant.
Le nez du Château Montrose 1998 est d’une grande race et d’une rare subtilité.
J’aurais dû faire breveter l’usage des mangues avec Yquem, car c’est un accord quasi obsessionnel dont mes amis moquent mon insistance. Le Château d’Yquem 1996 est servi à une température absolument idéale qui rend le vin frais malgré sa sucrosité. Ce n’est pas le plus inventif des Yquem mais il brille ce soir au-delà de ce que j’aurais imaginé.
Suivant la tradition,
Sans vouloir imiter cette éloquence brillante et débridée je dirais que ce soir la vedette aura été aux plats. Alain Pégouret a traité les légumes avec une fraîcheur d’esprit rare. La chair de l’agneau est magique et toutes les cuissons ont été d’une précision exemplaire.
Les discussions se poursuivirent longtemps. Comme chaque année nous renouvelons des promesses de rencontres, tant avec
L’originalité fut de pourvoir discuter avec Jonathan Nossiter. La satisfaction fut de pouvoir échanger avec des vignerons que j’estime. Ce fut un très beau
Académie du Vin de France – les photos mardi, 18 novembre 2008
Belles décorations florales du restaurant Laurent


Les vins du dîner de l’académie

Chateau La Tour de l’Evêque Côtes de Provence 2007 et Meursault Les Tessons, Clos de Mon Plaisir Domaine Roulot 2004


Crozes-Hermitage Alain Graillot 2001 et Chateau Montrose 1998


Chateau d’Yquem 1996

merveilleuse entrée de légumes

a
dessert à la mangue

ambiance complice et cuisine de talent aux Crayères samedi, 15 novembre 2008
L’étape Roellinger était offerte par les enfants. La réciproque se passe au
Le Pol Roger est très original. On sent le miel, l’épi de blé, et surtout un charme rare, inhabituel. Le belle bulle est active,
Nous passons à table et la galette au lard, la flammekueche est merveilleuse. Mille petites lampes de mon enfance allument des souvenirs
La coquille Saint-Jacques au foie gras au poivre est un plat génial. Le Riesling Clos Sainte-Hune Trimbach 1997 est la perfection absolue du riesling. De belle acidité, avec un beau citron, ce vin est d’une grâce extrême. Il scintille en bouche comme ces mini feux d’artifice plantés dans les gâteaux d’anniversaire. La purée à la truffe est divine et rend le vin poivré. Ce vin est du génie et donne l’impression d’une totale perfection. Je le préfère au 1996 bu chez Roellinger.
Je voulais absolument goûter la caille fourrée au foie gras avec une crème au chou de Bruxelles. La chair est fondante. Philippe nous apporte un verre de vin pour ce plat qui est une véritable énigme. L’opposition de la sauce avec ce blanc est absolument géniale. On sent de la pomme et du coing. Le vin est doucereux et subtil. Il est même suave. Nous sommes bien embarrassés pour deviner, mais je commence à m’orienter vers le Rhône. Et c’est effectivement un
Le nez du Richebourg Méo-Camuzet 2000 est d’une opulence rare. Je trouve qu’il est amplifié par la forme du verre et Philippe nous dit qu’il a dessiné la forme des verres de notre table. Ils sont particulièrement judicieux. Le nez d’une opulence rare me fait penser au tableau Les Ménines de Velasquez, l’un des plus troublants de la peinture revisité dans un délire fou – comme ce nez – par Picasso.
Le lièvre à la royale est fondamentalement différent
Nous essayons plusieurs fromages à la fois sur le Sainte-Hune et sur le Richebourg, ce qui m’agace, mais me fait plaisir aussi, c’est que les choix du sommelier sont meilleurs que les miens.
Le chariot des mignardises achève l’overdose calorique de ce magnifique repas.
Chaque expérience nouvelle
Les Crayères – les photos samedi, 15 novembre 2008
Pol Roger Brut Chardonnay 1985 et Riesling Clos Sainte Hune Trimbach 1997


Richebourg Méo-Camuzet 2000


Beaucastel 2003


les vins du repas

flammekueche et huître au caviar d’Aquitaine


la rose déchirée est un clin d’oeil au congrès de Reims du Parti Socialiste – coquille Saint-Jacques au foie gras au poivre


caille fourrée au foie gras avec une crème au chou de Bruxelles et lièvre à la royale


les à-côtés du lièvre à la royale


« casual Friday » au restaurant de Gérard Besson vendredi, 14 novembre 2008
Un ami fidèle a lu un des récents bulletins où j’évoque les « casual Fridays » qui rassemblent les plus assidus de mes dîners pour partager quelques bouteilles lors d’un long déjeuner. Il me téléphone et souhaite se joindre à notre cercle. C’est chose faite. Notre petite académie, puisque cela ressemble aux principes de l’académie des vins anciens, se rend au
Le nouveau venu de ce
Sur des coquilles Saint-Jacques crues marinées, le
La grouse façon « grand-mère » est d’une chaire virile, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle est goûteuse, intense, charnue et la Côte Rôtie La Mouline Guigal 1993 lui va comme un gant. Gérard Besson nous dit que c’est surtout la sauce qui crée l’accord parfait avec le vin. Je remarque une continuité étonnante entre le Chambertin et la Mouline qui est étrangement bourguignonne dans cette expression de 1993. Ce vin est adorable, charmeur, et la grouse nous ravit par sa chair parfaite.
Parmi les vins que j’ai apportés, celui qui vient maintenant est un des vins que je chéris le plus. Lorsqu’un ami américain était venu en France, je voulais l’étonner et il fut subjugué pour la vie. La bouteille est une bouteille d’un litre, soufflée à la main, au cul profond des bouteilles du 19ème siècle. Elle est complètement opacifiée par la poussière collée qui la recouvre. Il n’y a aucune indication qui permette de l’identifier. J’ai acheté plusieurs bouteilles il y a une vingtaine d’années. Dans mon esprit c’est un Banyuls du 19ème siècle, disons pour la forme, un Banyuls 1890, et
Avec un des amis, nous avions échangé des mails en raillant les bouteilles de bas niveau. Aussi l’un et l’autre avons-nous apporté des bas niveaux, dépassant les normes envisageables.
Une petite tarte aux pommes se goûte avant le dessert. Le cédrat confit de Gérard besson est à se damner. Il épouse complètement le beau Château d’Yquem 1958 à l’or orangé d’un épanouissement joyeux dans des tonalités de coing confit. L’osmose est évidente. J’ai apporté une bouteille de Château d’Yquem 1961 remplie à moitié seulement et je pensais à l’ouverture résoudre cette énigme car je n’ai repéré cette bouteille que la veille, au moment
Quand j’ai demandé de voter, il y eut des récalcitrants. L’un d’entre eux fit un vote politiquement correct en voulant ostentatoirement me flatter, ce qui ne marche pas. Trois vins ont eu des votes de premier, le
Le vote du consensus serait : 1 – Rivesaltes 1890, 2 – Côte Rôtie La Mouline Guigal 1993, 3 – Krug Clos du Mesnil 1982, 4 – Chambertin Clos de Bèze Clair-Daü 1970.
Mon vote, qu’un ami partage dans le désordre, comme celui du consensus est : 1 – Rivesaltes 1890, 2 – Chambertin Clos de Bèze Clair-Daü 1970, 3 – Krug Clos du Mesnil 1982, 4 – Côte Rôtie La Mouline Guigal 1993.
Nous avons remarquablement déjeuné avec une grouse à la chair sublime, un lièvre à la royale très gourmand, un service attentif et amical, des vins éclectiques qui sont devenus cohérents par la grâce du menu. L’envie de récidive est pressante.
casual Friday – les photos vendredi, 14 novembre 2008
Le bouchon de l’Yquem 1961 qui avait perdu beaucoup de volume semble sain.



plats délicieux de la cuisine de Gérard Besson


le cédrat est un véritable bonbon


les bouteilles du repas


Les deux Yquem, 1958 et 1961, et le Krug Clos du Mesnil 1982


Chambertin Clos de Bèze Clair Daü 1970 et Côte Rôtie La Mouline Guigal 1993

Chambertin Clos de Bèze Clair Daü 1970 et Chateau Chalon, Fuitière vinicole des producteurs de Chateau Chalon 1967


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la photo finale

Plusieurs millésimes de Fargues présentés par Alexandre de Lur Saluces jeudi, 13 novembre 2008
L’EDHEC, grande école commerciale de Lille et Nice invite des représentants de grandes entreprises au Press

Le Comte de Lur Saluces donne des indications sur l’histoire, les vignes, le botrytis et nous commençons à goûter les vins dans l’ordre chronologique ce qui n’est pas évident. Le
Le
Le
Le
Entre deux commentaires d’Alexandre, je parle de vins anciens et de gastronomie ce qui intéresse manifestement l’auditoire, la vedette restant aux beaux vins de Fargues.
La direction de l’Edhec remercie l’audience qui se sépare et nous invite à un repas en petit comité dans une jolie salle à manger, aux mêmes lambris dorés. Le menu, conçu pour le vin de Fargues et joliment réalisé par

Sur ce dîner, le
Mes avis sur les accords mets et vins ne coïncident pas toujours avec ceux d’Alexandre, ce qui rend nos échanges passionnants. Une très belle soirée en hommage à l’un des plus beaux sauternes, fait par un vigneron de talent qui a apporté beaucoup à Yquem et à Fargues.
Chez Roellinger, jour 2 – un dîner d’un génie malouin dimanche, 9 novembre 2008
Le lendemain matin la mer et les longues bandes de sable découvertes ont des couleurs argentées. En descendant au salon de l’hôtel je salue Olivier Roellinger et lui rappelle quand nous nous sommes rencontrés. Il se souvient de moi et nous parlons de son changement de cap. Il le commente très sereinement, assumant un changement de vie qui ne correspond à aucune nécessité et représente une nouvelle orientation et des pistes à découvrir. La journée est consacrée à la visite du Mont-Saint-Michel sous un beau soleil de novembre. Le statut de merveille du monde est justifié, auquel s’ajoute une aura mystique. Ce lieu de visite ne pourra jamais rendre ses « trois étoiles ». On aimerait qu’il en soit de même pour le chef breton au talent incommensurable.
Nous nous faisons beaux, un voiturier nous conduit au restaurant en ville, belle maison dont la décoration est d’un réel raffinement. Tout est élégant dans les évocations malouines. Ce sont ma fille et son mari qui nous invitent, et ils tiennent à ce que nous profitions au maximum du talent du grand chef. Le menu dégustation s’appelle : « image du pays malouin » avec cette suggestion : « composition au gré du vent et de la lune, les richesses de la Mer dont le homard et les richesses du bocage pour une invitation au voyage ». Le mot mer est écrit avec une majuscule. J’avais gardé l’article de François Simon dans le Figaro du 3 mai 2008 qui rapportait une phrase d’Olivier à propos des épices : « j’ai des tas de mots, homard, petits poireaux, araignée, crevettes grises. Il me manquait les points virgules, les points d’exclamation pour coucher ma prose sur mon cahier cancalais ». Nous allons lire cette prose avec beaucoup d’émotion, encore plus grande du fait que plus jamais nous ne pourrons revenir. Aussi avec mon gendre, nous décidons que les vins devront faire honneur à cette belle maison. Un champagne Krug 1988 marque le début du voyage. On nous demande si nous voulons connaître le menu ou en avoir la surprise. Nous préférons faire le voyage sans feuille de route, ce qui nous permettra, on le verra, de rendre la fête encore plus belle. Le Krug sans accompagnement montre sa belle richesse mais l’acidité est très forte. Elle va s’adoucir au fur et à mesure des plats. Sur des ardoises polies en forme de galets, des chips, des figues et de petites crêpes fourrées excitent bien le Krug dont l’étendue des saveurs est immense. On le verra dans le scénario qui se déroule, les épices sont le moyen pour Olivier Roellinger d’exprimer sa vision du monde. Après cet amuse-bouche, dans trois berniques nous trouvons des bigorneaux, une coque et de la chair de daurade crue au sésame. C’est intitulé au menu : « au gré du vent et de la lune ». Ces préparations sont exquises, la coque est d’un goût pénétrant et la daurade intense. Le Krug est à son aise, se civilisant au fur et à mesure. Son choc avec la coque me ravit. Le menu, que nous ne lirons qu’en fin de repas, indique : « les trois petites cancalaises ». Ce sont des huîtres plates, l’une avec du foie gras, l’autre toute pure et la troisième avec un petit caviar d’agrumes, si ma mémoire est bonne. Sur l’assiette, un petit jet de crème vinaigrée rappelle les ajoutes subtiles de Pascal Barbot. Inutile de dire que le mariage du Krug avec les cancalaises est absolument divin. Le champagne y gagne une dimension extrême.
La crème de haricots et bouquets royaux nous fait entrer de plain-pied dans le monde créatif du chef, car le dosage du haricot dans l’émulsion est d’un raffinement rare. Le champagne vibre moins sur cette composition qui convient mieux au Riesling Clos Sainte Hune Trimbach 1996. Ce vin que mon gendre découvre est d’une précision diabolique. Nous ressentons la perfection absolue du riesling, parfaitement carafée par notre jeune sommelier passionné. Son service sera remarquable et ses remarques pertinentes, comme le service du pain aux algues et du beurre au poivre que nous dévorons tant c’est bon alors que nous savons que nous sommes embarqués dans une longue aventure.
Les coquilles Saint-Jacques au feu de bois sont délicieuses, subtiles bien sûr mais plus attendues. Le Riesling poursuit son festival d’excellence. Sa pureté est ce qui s’affiche le plus, avec une longueur remarquable. Il est plus souple que d’autres millésimes.
Le homard au piment et cacao est un plat d’une pure magie. C’est parce que le cacao est à peine sensible qu’il joue un rôle multiplicateur de saveur extraordinaire. La sauce me donne des frissons dans le dos tant elle est parfaite et envoûtante. La barbue aux zestes d’agrumes et Talauma est un joli plat, mais la chair de la barbue est un peu farineuse à mon goût. Le vin qui s’avance maintenant est le Bâtard-Montrachet Domaine Leflaive 2001. En puissance et en générosité, ce vin est un bonheur de vivre. Il est appelé à s’accoupler, et il le fera divinement bien, à un plat qu’on ne lui proposerait peut-être pas : un foie gras dans un consommé réglisse-menthe. Le foie gras est divin tant dans sa texture que son goût. Mais contrairement au homard, que le cacao mettait en valeur par sa discrétion, la réglisse est carrément envahissante au point de marquer le palais même sur le plat qui a suivi. Et celui qui a suivi n’est pas celui qu’on pense. Lorsque mon gendre voit apparaître après le foie gras délicieux le plateau de fromages, il est saisi d’effroi. Il déclare : « il n’est pas question de quitter ce lieu sans avoir goûté le pigeon ». Il ne s’agit évidemment pas d’un ultimatum mais d’une prière qui sera magistralement exaucée, car le pigeon réclamant vingt minutes de préparation sera précédé d’un saint-pierre retour des Indes d’un charme redoutable. On mesure la différence entre la chair de la barbue et celle précieuse du saint-pierre. Les épices sont magiques et ce plat est « le » territoire d’excellence du Bâtard-Montrachet au fruité inextinguible.
Le pigeonneau au single malt et graines de sarrasin est doux comme un bonbon, avec de subtils éventails qui s’ouvrent à chaque détour de goût. L’Hermitage Domaine Jean Louis Chave 1999 est lui aussi précis, d’un discours simple et convaincant, juteux, fonçant vers le bonheur. Les fromages sont affinés à la perfection et le Bâtard joue son rôle d’accompagnateur avec brio, mais le Chave ne joue pas mal non plus sur les fromages choisis pour lui.
La poire « sucre sauvage-citron vert » et la crème « curry corsaire » est un exercice de style délicieux. C’est du Roellinger joyeux de finir sur des notes gaies. Ce dessert est suivi par un chocolat et caramel au beurre salé, puis par un grog aux agrumes.
Une chose mérite d’être signalée. Comme ma femme ne boit pas de vin, le sommelier lui a proposé de faire un voyage dans le monde des thés. Elle a pu déguster cinq, six ou sept thés qui convenaient aux plats avec une remarquable précision. Quelle belle attention !
Est-il envisageable de classer les plats tant ils sont différents ? Je m’y risque quand même, sachant que c’est mon goût, qui ne prétend à aucune universalité. Ce sera d’abord le homard, pour la subtilité du dosage du cacao, puis le saint-pierre retour des Indes pour la variété des épices, la crème de haricots pour son équilibre gustatif et le foie gras divin que j’aurais sans doute aimé avec la réglisse plus en sourdine. Les vins ne peuvent pas se classer car ils représentent quatre sommets dans leurs quatre régions.
Après ce dîner à rallonges nous étions presque les derniers aussi avons-nous pu discuter avec le directeur de salle et plusieurs membres de cette belle brigade. Nous avons échangé nos impressions et ce fut un beau moment de communion.
Ce repas fut marqué d’une grande émotion car il est rare que nous allions dans un restaurant de ce niveau unique en sachant que nous n’aurons plus accès à cette cuisine de génie. C’est pour lui faire honneur que mon gendre a choisi pour nous deux plats de plus et quatre vins emblématiques.
J’ai ressenti dans la cuisine de cet immense chef ce que l’on peut supposer de sa personnalité et de son histoire. De même que tout le passé de Marc Veyrat explique l’émotion de chaque composition, j’ai éprouvé à chaque plat, par ses excès ou ses pudeurs, les tribulations d’un malouin épris de sa région, qui projette les épices comme une déclaration d’amour à la vie.
Ce talent des « images du pays malouin » restera dans nos mémoires pour toujours.
dîner au restaurant d’Olivier Roellinger – photos dimanche, 9 novembre 2008
amuse-bouche, bigorneaux, coque dorade


huîtres de Cancale, crevettes roses et haricot coco


coquilles Saint-jacques (photographiées avec retard !!!) et magique homard au cacao


barbue, foie gras à la réglisse


saint-pierre retour des Indes (on dirait un tableau)

pigeon, fromages


desserts variés


… et même un grog

Les vins :
Champagne Krug 1988
Riesling Clos Sainte Hune Trimbach 1996
Batard Montrachet Domaine Leflaive 2001
Hermitage Jean Louis Chave 1999


au moment de partir, nous voyons dans une autre salle cette jolie vue sur une mare aux canards !
un dîner inoubliable.