Dans les ors et les cristaux du musée de Baccarat, l’Union des Grands Crus représentée par Henri Lurton en l’absence du président Philippe Castéja célèbre le bicentenaire des éditions Féret. Son président Bruno Boidron retrace l’histoire de cette grande maison bordelaise, indéfectiblement liée au vin. Les vignerons présents ont fait fort, car ils sont venus avec des millésimes qui se goûtent : 2000, 1996 et même 1990. L’accès aux stands est difficile, tant la foule présente fait honneur à ces grands vins. Je parle plus que je ne bois, car un grand dîner m’attend.
Archives de catégorie : billets et commentaires
qui pourrait me dire à quoi sert un goulot vissable ? samedi, 13 avril 2013
Fromage et sans pitié samedi, 6 avril 2013
Si la ligne éditoriale de ce blog est claire, il ne faut pas exclure un dérapage du côté des calembours.
Quel est le pays qui par votation a obtenu un grand nombre de Zones d’Aménagement Concerté ?
C’est la Suisse qu’a eu ZAC, grâce au vote de cinq gars pour, et caïman aucun vote contre.
Je sais bien que je médis à part, mais quand même, quand un Président s’appelle Hollande, il n’est pas étonnant que ses ministres se fassent des fromages.
Il y a même un possible candidat qui a eu des problèmes avec l’édam.
En tout cas, ce qu’on voit, c’est que l’appareil de l’Etat est dans un sacré Morbier.
J’ai bu l’alcool le plus cher du monde ! jeudi, 28 mars 2013
En allant au dîner de la fondation Chasseuil, je croyais que j’allais boire des vins intéressants, mais calés sur la taille du groupe : plus de 60 personnes.
Lorsqu’on nous a présenté la bouteille du Cognac Dudognon Héritage, dans un joli flacon d’or et argent, j’avais conscience que Madame Dudognon nous faisait un joli cadeau.
Mais j’avais mal lu ce qui est écrit sur la plaque en or de la bouteille : « World’s most expensive Cognac ».
Et je n’avais pas lu que c’était le cognac Héritage Henri IV !
En allant sur internet, j’ai vu que cette bouteille a été vendue deux millions de dollars !
Eh bé !
Je m’en suis bu tranquillement deux verres, en faisant profiter aussi mes amis de table.
A 20.000 $ le centilitre, j’ai bu probablement pour 160.000 $. Mon gosier vaut de l’or.
Merci Michel Chasseuil et merci la maison Dudognon.
doit-on dire le ou la finale ? mardi, 26 mars 2013
Lorsqu’on parle de finale d’un vin, doit-on dire le ou la finale ?
Personnellement, j’aime bien dire le final, car cela me fait penser à la musique, à un opéra, plutôt que de dire la finale qui me fait penser à Roland Garros.
La finale d’un vin n’est pas un combat alors que le final d’un vin peut être une apothéose.
La question étant posée, j’ai regardé le Petit Robert.
Et à ma grande surprise, le final d’un Opéra s’écrit le finale, car on s’inspire du mot italien « finale » que l’on prononcerait en italien finalé mais le dictionnaire nous dit qu’on prononce final.
Alors, je devrais écrire le finale.
A première vue, ça choque. Car les mots en « ale » qui sont masculins ont un chapeau sur le a.
Hâle, mâle, râle, sont des masculins à accent circonflexe.
Mais la langue française glisse ou serpente avec délice et c’est alors qu’arrive le crotale, enroulé autour d’un squale.
Ces deux animaux m’indiquent qu’on peut écrire le finale.
Là-dessus, on me souffle dans l’oreillette que le Hachette du Vin parle de la finale.
En gaulois têtu, j’utiliserai le finale, car le lien entre le vin et la musique est plus pertinent pour moi que le lien avec une compétition sportive.
Vive le finale !
Lafon, sauternes 1867 samedi, 16 mars 2013
La bouteille que nous n’avons pas bue, Lafon 1867, est restée dans la cave du restaurant Garance, en attente d’une occasion d’être ouverte !
J’en ai déjà ouvert un au 75ème dîner de wine-dinners, dont le récit est
Je suis dans les 200 acteurs du vin selon la RVF !!! mercredi, 13 mars 2013
Jamais je n’aurais imaginé que je puisse figurer dans le classement des 200 acteurs qui comptent dans le monde du vin de la RVF !!!
Bon, je suis 191ème, donc, pas de quoi rouler des mécaniques. Mais jamais je n’y aurais pensé.
Je me bats pour qu’on ouvre les vins qui dorment dans les caves, mais ce secteur de consommation du vin, c’est epsilon !
Lors de ma visite à La Tour Blanche, j’ai posé la question suivante : « comment pourrait-on faire pour que les vins soient bus au moment le plus opportun, et ne soient pas bus trop tôt, quand ils ne représentent que moins d’un tiers du potentiel gustatif et émotionnel qu’ils ont ? ».
Ça paraît insoluble, mais ce serait si motivant si on arrivait à trouver les financements qui mettraient les vins à disposition des amateurs quand ils sont prêts à être bus !
Beaucoup de grands vignobles vendent à des prix qu’ils n’auraient jamais osé espérer il y a dix ans. S’ils mettaient une partie du bénéfice qu’ils n’espéraient pas dans le financement à moyen terme de leur vin, on aurait un progrès colossal dans l’image du grand vin auprès du public d’amateurs.
Voeu pieu ?
Pourquoi ne pas se battre pour ça ?
En tout cas, ça fait plaisir d’être cité.
rangement de cave dimanche, 10 février 2013
Le rangement de cave reprend avec mes deux compères. Comme ils sont lassés des sandwiches de station service, nous déjeunons avec d’excellents sushis. J’avais acquis il y a près de vingt ans un lot de rieslings de 1959 de niveaux très variables. Il y avait une cinquantaine de bouteilles que j’avais payées à un prix anecdotique. Certaines bouteilles avaient régalé des clients de mon entreprise lors de manifestations festives. Je n’y avais pas touché depuis. C’était une erreur, car nous en ouvrons deux ou trois et aucune n’est consommable, le vin étant madérisé ou viré. Je jette donc mon dévolu sur une bouteille de Champagne Léon Camuzet sans année dont le carton m’indique que je l’ai achetée en 1999. Le vin doit être de 1996 ou 1997, voire des deux. La couleur est de blé clair, très joli. Le nez est inspirant et le goût est une très heureuse surprise. Ce vin de coopérative de Vertus qui était le champagne traditionnel dans ma famille, est un très grand champagne, parmi les non millésimés. Il est joyeux plein et ce qui frappe, c’est le miel. Mes compères ragaillardis ont abattu un travail efficace après cette pause roborative.
Français heureux à Miami lundi, 4 février 2013
Ma belle-fille est présidente de la FIPA une association de familles françaises vivant à Miami qui ont leurs enfants dans des écoles internationales. Il y a270 familles des mêmes âges qu’elle et mon fils. Par un beau soleil, les familles se retrouvent sur les pelouses de Matheson Park au bord d’un étang où l’on peut voir, le soir, quelques crocodiles. Les enfants ont préparé des desserts et je suis appelé à me joindre au jury qui va décerner divers prix aux gâteaux et desserts qui seront partagés ensuite. L’ambiance est sympathique. Chacun semble heureux de vivre dans un environnement où tout pousse à la réussite et au bonheur de vivre.

le jury et les gateaux des candidats. A ma gauche, la présidente.
Village de Chefs et Café Pinson lundi, 14 janvier 2013
Je suis invité à une réunion des chefs de « Villages de Chefs« . C’est une association de chefs cuisiniers francophones disséminés sur toute la planète. Le rendez-vous s’appelle « escale de chefs« . Lorsque j’arrive, il y a une liaison par internet entre des chefs présents dans la salle et des chefs au Japon. Ils parlent de saké. Rien n’est vraiment fait pour accueillir les visiteurs, et cette discussion de congratulations réciproques m’est plutôt étrangère. On me tend un verre de saké qui titre 12°, dont l’attaque est assez belle, mais dont le goût s’éteint assez vite. Je grignote des petits fours aux goûts incertains et comme rien n’est fait pour que les conversations se nouent, je quitte prématurément l’endroit pour me rendre au Café Pinson.
Comme le dit l’ardoise, c’est une cuisine bio et de haute vitalité. La soupe chaude est excellente. Le plat de lentilles est goûteux. Le plat au quinoa est goûteux, mais comme la mâche du quinoa est assez ennuyeuse, on gagnerait à diviser la portion par deux. Le jus de fruit est un régal et donne l’impression qu’on rajeunit en le buvant. Le yaourt à la crème est léger à souhait.
C’est l’ambiance qui vaut le détour, car le lieu est jeune, tonique, et le personnel hautement dynamique. Si l’on cherche la catégorie dans laquelle ranger ce délicieux endroit, en fait, c’est simple : on regarde où se situe l’Ami Louis, et on se dit : c’est juste à l’opposé.





en plus, c’est très raisonnable !












