au restaurant de l’hôtel Lilouvendredi, 27 juin 2025

J’avais tellement aimé le Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017 bu récemment que j’ai bien envie de le goûter à nouveau si le restaurant de l’hôtel Lilou en a encore. Ma femme ayant repéré un magasin très moderne et tendance à proximité de cet hôtel, voilà un beau prétexte pour revenir dîner en ce lieu.

La boutique est décorée avec un goût certain, les vêtements et objets présentés sont raffinés, avec une provocation assumée dans les créations, la clientèle est tendance moderne chic, tout cela est motivant car c’est dynamiquement vivant.

Des amis se joignent à notre repas au restaurant de l’hôtel Lilou. Je commande un Champagne Billecart-Salmon Cuvée Nicolas François 2008 que l’on boira avec de fines tranches de jambon et avec les entrées. Ce champagne a une fine bulle et une couleur de jeunesse. Il est d’une belle personnalité, long et confortable mais curieusement je le trouve très jeune, voire trop jeune pour son âge, alors qu’il a atteint 17 ans.

Il est bon, mais je suis un peu gêné par sa bulle trop active. C’est un champagne qu’il faudrait sans doute encore laisser en cave, du moins pour mon goût.

Le jeune sommelier ouvre la bouteille du Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017 et en sentant au goulot, je sens une mauvaise odeur de bouchon. Après avoir essuyé le goulot le vin est servi et l’odeur de bouchon est présente mais pourrait disparaître. Hélas, au lieu de s’atténuer, l’odeur de bouchon ne fait que s’accentuer supprimant toute possibilité de plaisir. Quelle tristesse ! j’étais tellement excité de partager ce vin avec nos amis.

En fin de repas, j’ai ressenti que le goût de bouchon allait s’atténuer, au point que j’ai dit au sommelier : vous verrez demain, je pense que le goût de bouchon aura disparu.

La cuisine du restaurant gagnerait à se raffiner pour être cohérente avec un lieu délicieux. L’accident du vin d’Henri Bonneau est une grande tristesse.