déjeuner au restaurant l’Aventuresamedi, 9 août 2025

Nos enfants et petits-enfants se succèdent dans notre maison du sud. Une fois de plus nous allons déjeuner au restaurant l’Aventure. La femme de mon fils nous rejoint par la mer sur son paddle mais elle s’aperçoit que cet objet flottant absolument inoffensif doit se plier à des règles de circulation et de stationnement qui ressemblent furieusement aux principes de précaution qui régissent nos moindres mouvements dans un monde où tout doit être codifié.

Nous commençons par un Champagne Comtes de Champagne Taittinger rosé 1969. Je suis un fan des rosés jeunes de cette maison et je n’ai pas beaucoup d’expérience avec leurs vieux rosés.

C’est un univers complètement différent, assez énigmatique, qui m’a fait penser au Smalah algérien 1939 bu récemment, un vin d’un autre monde. Ce qui est passionnant, ce sont les saveurs inconnues. Ce champagne est long, épicé, sans être sexy. Il est parfait avec des plats épicés.

C’est une expérience agréable, mais j’ai une plus forte inclination vers le charme des vieux rosés de Krug.

J’ai eu la chance il y a quelques années de visiter la maison et la cave d’Henri Bonneau, du temps de son vivant, et de le rencontrer. J’ai dégusté en barriques avec lui et ce fut une expérience magique.

J’ai récemment dégusté une Cuvée Marie Beurrier 2017 que j’ai adorée. Mon fils qui a lu le compte-rendu m’a offert un nouveau 2017 qui était tout aussi adorable.

Ce Châteauneuf-du-Pape Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2017 est plein d’énergie et j’adore sa longueur interminable. Il est si pur, si délicat malgré sa puissance. C’est un vin élégant et noble. Je l’adore.