Enfants et petits-enfants se succèdent comme les acteurs dans une comédie de boulevard, aussi les occasions d’ouvrir des champagnes ne manquent pas. Aujourd’hui, ce sera un Champagne Salon Magnum 1997.
J’adore le Salon 1997, et je l’aime particulièrement parce que j’ai commis une erreur. Lorsque le Salon 1997 a été présenté aux amateurs et aux négociants, je l’ai bu et j’ai dit à Didier Depond, président de Salon : « Il ne me parle pas. » Et Didier m’a répondu : « tu verras ».
Et j’ai vu, car ce solide Salon s’exprime de plus en plus. C’est un guerrier, fait pour conquérir. J’ai ouvert ce magnum pour mon fils et sa femme.
La bulle est très active, signe de jeunesse, et le pschitt était plein d’énergie. C’est la synthèse d’un grand champagne jeune. Un guerrier à l’avenir infini.
Notre boucher traiteur fait une coiffe du charcutier qui est virile et goûteuse. C’est le compagnon idéal de ce beau champagne.