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30ème séance de l’académie des vins anciens au restaurant Macéo vendredi, 18 mai 2018

La 30ème séance de l’académie des vins anciens se tient comme à l’accoutumée au restaurant Macéo. Nous sommes 41 présents répartis en quatre tables et les vins, annoncés officiellement pour 63 seront en fait autour de 70 du fait de générosités de dernière minute. Il est inutile de dire que nous ne manquerons pas de quoi boire.

J’arrive avant 16 heures au restaurant avec Béatrice qui va m’aider tout au long de la soirée. Je vais ouvrir les bouteilles et progressivement je suis rejoint par quatre amis qui viennent à la fois m’aider mais aussi soutenir le moral de l’ouvreur (et le leur) avec quelques flacons non au programme. Ainsi le premier arrivé ouvre un magnum de Krug Grande Cuvée à étiquette crème ce qui indique qu’il a plus de trente ans. Il a apporté ce magnum au niveau bas mais nous savons que cela ne gêne pas sa qualité, ce qui est le cas. Si nous commençons à boire dès 16 heures, comment serons-nous en fin de soirée ? Le Krug est tellement bon, avec une patine de vieux champagne particulièrement gourmande ! Pendant ce temps j’ouvre les vins, aidé de mes amis que j’aide dès qu’apparaît une situation qui semble inextricable. Un ami ouvre un Bourgogne Aligoté 1957 excellent de fraîcheur et d’énergie, que nous trouvons tellement bon que nous l’ajouterons au programme du groupe 1 auquel nous sommes trois sur quatre rattachés. Un autre apport est un Seyssel mousseux de l’Ain, gentil pétillant fort agréable car sans prétention. Mais nous travaillons quand même ! Il se trouve que j’avais diffusé aux inscrits à l’académie la liste des millésimes qui seraient présents à la 30ème séance. Le plus vieux est 1929 et un des amis présents qui a apporté l’un des deux 1929 m’avait demandé en forme de challenge : vas-tu apporter plus vieux ? Comme pour me titiller un peu plus, il a apporté pour la séance d’ouverture une bouteille sans étiquette, sans capsule, avec un bouchon qui dépasse et qui est ficelé d’une ficelle très fine qui n’aurait jamais pu convenir à un champagne. A travers le verre on voit un liquide beige foncé trouble. L’ami ne sait pas de quoi il s’agit et pense à un vin du début du 20ème siècle, sans pouvoir deviner sa couleur. J’ouvre la bouteille, je sens et je m’écrie : « mais c’est un cidre ». Le parfum est sans équivoque. Nous buvons ce Cidre vers 1910 qui a une acidité bien contrôlée, un joli goût de pomme écrasée et se boit bien. Quelle belle surprise ! Mon ami me challenge avec un vin plus vieux que 1929. Il ne savait pas que j’avais apporté pour les ouvreurs l’arme secrète, que j’ai décidé de ne servir que lorsque tous les autres vins seraient ouverts : le reste de la bouteille de Malaga 1872 ouverte il y a deux jours. Nous nous recueillons car ce vin riche est d’une essence divine. Café, épices, tabac, chocolat, sont exposés avec une longueur infinie.

Lors de l’ouverture, de nombreux vins ont montré le même comportement du bouchon : lorsque l’on décapsule, le bouchon descend dans le goulot et fait remonter au-dessus de lui, dans le vide créé, un peu de vin. Comme lors d’autres séances d’ouverture, on peut penser que les conditions météorologiques ont une influence sur le comportement des bouchons. Deux fois, ce qui n’arrive quasiment jamais, Béatrice a dû transvaser le vin de deux bouteilles dont le bouchon est tombé dans le vin, risquant de le polluer.

Globalement les vins ouverts montrent très peu de défauts, un bordeaux et un vin d’Algérie semblant bouchonnés.

Les apports sont très conformes à la philosophie de l’académie et j’ai pu féliciter les membres de la qualité des apports. Il n’en est pas de même de la logistique concourant à la mise en place de l’événement, le nombre d’incidents de toutes sortes se multipliant à l’infini. J’ai donc annoncé que les règles se durciront pour la prochaine séance.

Les champagnes de l’apéritif viennent tous de ma cave et j’ai voulu jouer sur la diversité : Champagne Collery Herbillon brut Champagne Hédiard Brut Rosé Champagne David-Barnier Champagne Laurent-Perrier Extra Brut Champagne François Giraud Brut Champagne Mailly-Champagne Cuvée Des Echansons 100% Grand Cru Champagne Grande Cascade Rosé Champagne Pierre Gerbais brut. Tous ces champagnes non millésimés de qualités diverses ont été appréciés par les participants. L’un des membres a ajouté deux magnums de Champagne Legras et Haas Collection Privée 1996, d’une belle vivacité et d’un parfum d’une folle jeunesse. J’ai bien aimé le Hédiard rosé, élaboré par P. & C. Heidsieck, plus vif que le Colley Herbillon mais un vigneron présent m’a dit qu’il préférait le Colley Herbillon, plus profond. Quelques amis ont pu goûter le cidre centenaire.

Nous passons à table et voici les vins affectés à chaque groupe.

Groupe 1 : Champagne Dom Pérignon P2 2000 – Bourgogne Aligoté 1957 – Clairette Les Coteaux du Languedoc sec Emile Rouaud 1929 – Château Roumieu Bordeaux Supérieur blanc sec 1957 – Château La Cabanne Pomerol 1961 – Château Mouton-Rothschild 1952 – Château Reignac 1949 – Château Cheval Blanc magnum 1955 – Fleurie Girodit-Henry 1943 – Vosne-Romanée Bouchard Père & Fils 1971 – Vosne Romanée Colomb-Maréchal 1929 – Vin d’Algérie rouge d’Oran domaine Sénéclauze 1955 – Domaine de Castel-Fos Bordeaux Supérieur liquoreux #1960 – Tokaji Eszencia Aszu 1988.

Groupe 2 – Champagne Veuve Clicquot Ponsardin 1989 – Chablis 1er Cru Côte de la Fourchaume Domaine Philippon 1969 – Meursault Caves Nicolas 1961 – Château Terrey Gros Cailloux Saint-Julien 1969 – Château Fourcas Dupré Listrac Magnum 1970 (2 tables) – Château Lynch Bages 1975 – Château Jura-Plaisance Montagne Saint-Emilion 1952 – Château Nénin 1949 – Chambolle Musigny Piat & Cie années 60 – Vin d’Algérie rouge d’Oran domaine Sénéclauze 1959 – Monbazillac Louis Monbouché 1933 – Château d’Yquem 1996 – Tokaji Eszencia Aszu 1988.

Groupe 3 : Champagne Veuve Clicquot Ponsardin 1989 – Meursault Genevrières Louis Latour 1969 – Vin de l’Etoile Réserve du Prince Maurice Bouvret 1953 – Château Bouscaut Graves rouge 1981 – Château Bouscaut Graves rouge 1964 – Château Pavie Valette 1976 – Château Talbot 1966 – Château Latour 1950 – Châteauneuf-du-Pape Lagoste & Cie 1967 – Bertani Amarone della Valpolicella DOC Reccioto Secco 1959 – Barolo Alfredo Prunitto Alba 1967 – Château Clos Haut Peyraguey 1er Grand Cru Classé 1959 – Vénérable Pedro Ximenez Pedro Domecq Jerez 1959 – Tokaji Eszencia Aszu 1988.

Groupe 4 : Champagne Pierre Gerbais brut – Champagne Jean de Reyt à Chaigny les Roses 1979 – Pinot Gris J. Salzmann Tokay d’Alsace 1959 – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1986 – Château Fourcas Dupré Listrac Magnum 1970 (2 tables, 2 et 4) – Château les Ormes de Pez 1961 – Château Lynch Bages 1958 – Aloxe-Corton Louis Latour 1955 – Nuits Saint Georges les Boudots Lionel J. Bruck 1969 – Vosne-Romanée Léon Grivelet-Cusset 1955  – Vosne-Romanée Jessiaume Père & Fils 1959 – Cornas Auguste Clape 1982 – Château Rayne Vigneau 1989 – Tokaji Eszencia Aszu 1988.

Etant au groupe 1 j’ai bu les vins de ce groupe, mais des académiciens généreux m’ont aussi fait goûter des vins de leur table. Le menu prévu par le restaurant est : maquereaux grillés, cébettes et échalotes confites à l’huile d’olive / minestrone de black eyed peas et légumes printaniers / carré d’agneau d’Auvergne aux épices, jus corsé et tarte aux légumes / Fromages dont certains offerts par des académiciens / mangue fraîche rôtie, meringue au citron vert et rhubarbe confite.

Le Champagne Dom Pérignon P2 2000 est d’une rare puissance. Il est follement jeune et conquérant. Il faudra qu’il s’assagisse pour qu’on profite de sa classe. Il s’est épanoui en se réchauffant.

Le Bourgogne Aligoté 1957 qui avait été ouvert pour les ouvreurs est d’une fraîcheur franche très aimable. Ce vin de Monthélie est bien agréable, sans prétention.

La Clairette Les Coteaux du Languedoc sec Emile Rouaud 1929 m’avait troublé à l’ouverture car son nez était celui d’un vin doux très caramélisé. Or en fait en bouche il est bien sec comme l’indique l’étiquette. C’est plus un vin de curiosité que de structure mais qui ne manque pas de charme.

Le Château Roumieu Bordeaux Supérieur blanc sec 1957 a un parfum glorieux et une présence en bouche impressionnante. C’est le bordeaux blanc dans toute sa noblesse avec en plus des suggestions de liquoreux comme cela arrive souvent pour les vins secs des maisons de Sauternes.

Le vigneron qui a apporté le Château La Cabanne Pomerol 1961 qui n’est pas de son domaine se prend à le critiquer alors qu’à notre table nous aimons son velours délicat. Je lui fais remarquer aimablement que c’est parce que c’est son apport qu’il le critique. Car le vin sans être transcendant est franchement bon.

Le Château Mouton-Rothschild 1952 est un vrai grand Mouton. Son grain, sa mâche, sont d’une noblesse de très grand vin. Il n’a pas de défaut, il est noble et parfait et se comparerait volontiers aux très grands millésimes de Mouton comme 1955 ou 1959.

Le Château Reignac 1949 est une belle curiosité mais je n’arrive pas à me laisser séduire. Il est d’une belle année et d’une belle construction, mais il lui manque l’émotion. Était-ce lui le deuxième vin légèrement bouchonné de notre groupe, je ne m’en souviens plus.

J’ai rajouté ce matin le Château Cheval Blanc magnum 1955 pour qu’un des vins de notre groupe puisse être affecté au groupe de celui qui l’a apporté. J’ai pris ce magnum de niveau bas et je dois dire que c’est une merveille. Il a la puissance et le grain d’un très noble vin mais il y ajoute un charme supérieur à celui offert par le Mouton. Et sa longueur est extrême. J’ai naturellement tendance à aimer les vins que j’apporte mais là, je suis heureux de la prestation de ce grand vin.

Le Fleurie Girodit-Henry 1943 a tout pour lui. Il pourrait rendre la pareille à beaucoup de grands bourgognes et il est d’une lisibilité rare qui ajoute à son plaisir. C’est un vin de plaisir.

Le Vosne-Romanée Bouchard Père & Fils 1971 que j’ai aussi ajouté au dernier moment a lui aussi un niveau bas, mais on ne sent aucun défaut. C’est le beau bourgogne frais en pleine possession de ses atouts de séduction. J’adore cette Bourgogne de suggestion.

Le Vosne Romanée Colomb-Maréchal 1929 est d’une année exceptionnelle. On le ressent dans la largeur de la structure de ce vin. Mais j’ai préféré le message du 1971 et de plusieurs autres Vosne-Romanée des autres tables, car nous avions une belle brochette de cette appellation. Les Vosne-Romanée Léon Grivelet-Cusset 1955  et Vosne-Romanée Jessiaume Père & Fils 1959 sont plus romantiques que le 1929.

J’ai les yeux de Chimène pour les vins d’Algérie et donc par principe pour le Vin d’Algérie rouge d’Oran domaine Sénéclauze 1955. Objectivement il est plus simple que les vins de Frédéric Lung, mais il a un charme naturel avec des suggestions de café que j’adore.

Le Domaine de Castel-Fos Bordeaux Supérieur liquoreux #1960 est joliment moelleux mais simple. J’aime ces fantassins. Bien sûr à côté de grands liquoreux, il ne peut soutenir la comparaison. Mais il est agréable à boire.

J’ai ajouté à chacune des quatre tables un Tokaji Eszencia Aszu Disnoko 1988. Ce vin doucereux est un parfum. Il est riche et tellement envoûtant dans son numéro de séduction et avec son goût de raisin sec pressés qu’on en boirait jusqu’à la fin de la nuit. Je l’ai préféré au Vénérable Pedro Ximenez Pedro Domecq Jerez 1959 qui est beaucoup plus fort et plombé, presque assommant de sa force caramélisée et torréfiée.

En cours de route on m’a apporté des vins des autres tables. Le Château Fourcas Dupré Listrac Magnum 1970 affecté aux tables 2 et 4 est produit par le vigneron de notre table. Hélas la bouteille a un léger bouchon. Cela arrive.

Le Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1986 très joliment structuré m’a moins impressionné que d’autres convives. J’ai le palais plus sensible aux vins plus anciens.

Le Château Bouscaut Graves rouge 1964 est assez aimable mais je ne lui ai pas porté l’attention nécessaire. L’ami qui a apporté le Château Talbot 1966 en est fier et il a raison car c’est un Talbot solide d’une belle année. Le Château Latour 1950 est un grand Latour mais peut-être pas le plus grand des immenses bordeaux 1950 que j’ai bus comme Haut-Brion est surtout Pétrus.

Le Chambolle Musigny Piat & Cie années 60 dont on pourrait ne pas attendre grand-chose se montre un très aimable et joli bourgogne.

Le Monbazillac Louis Monbouché 1933 fait effectivement de l’ombre au Domaine de Castel-Fos Bordeaux Supérieur liquoreux #1960 de notre table. Il est un peu torréfié. L’Aloxe-Corton Louis Latour 1955 au très beau niveau que j’ai ajouté ce matin fait partie des bourgognes authentiques que j’adore. Il faut dire que 1955 est une année bénie en Bourgogne.

Globalement, la qualité des apports de cette édition de l’académie est très belle. Si je devais classer les vins qui m’ont le plus ému : 1 – Château Cheval Blanc magnum 1955, 2 – Château Mouton-Rothschild 1952, 3 – magnum de Krug Grande Cuvée à étiquette crème, 4 – Château Roumieu Bordeaux Supérieur blanc sec 1957, 5 – Fleurie Girodit-Henry 1943, 6 – Tokaji Eszencia Aszu Disnoko 1988.

Je n’ai conservé dans ce classement que des vins de ma table, car pour les autres, même grands, le fait qu’on me passe un verre rapidement puis un autre ne me permet pas de faire un vrai jugement. Il y a dans les autres tables des vins comme le Latour 1950 ou comme les Vosne-Romanée des vins qui mériteraient un classement, mais restons dans le cadre de ma table.

Le menu a été de très bonne qualité. Seul le minestrone n’est pas l’ami des vins. Le service a été excellent et Gwen a fait un service des vins de très haut niveau. Il y avait parmi les membres de ce soir environ 50% d’habitués et 50% de nouveaux. Nous avons eu notamment trois anglais de trois origines distinctes, une chinoise, un allemand, deux belges et un américain. Beau cosmopolitisme. La gent masculine était largement majoritaire. Il faut vite corriger ça. Pour me faire pardonner de cette injustice j’ai offert à la seule femme de ma table, en catimini, le dernier verre du Malaga 1872. Ce ne sera pas suffisant pour me faire pardonner cette entorse à la parité.

Tous les clignotants de cette trentième séance sont au vert. Ce fut une très belle séance de l’académie des vins anciens, avec de beaux vins, bus dans une des plus agréables ambiances que nous ayons connues.

la préparation des groupes en cave :

les champagnes, puis les vins des groupes 1, 2, 3 et 4

deux bouteilles manquaient pour le groupe 4 lors des photos en cave

voici les vins apportés pour les « ouvreurs » de bouteilles

le cidre de plus d’un siècle

le reste du Malaga 1872

les bouchons

je n’ai pas pris toutes les photos des plats

les photos de toutes les bouteilles, groupe par groupe et une par une, sont sur les articles suivants.

30ème séance de l’académie des vins anciens – champagnes d’apéritif pour tous jeudi, 17 mai 2018

Champagne Laurent-Perrier Extra Brut

Champagne Pierre Gerbais brut

Champagne Pierre Gerbais brut

Champagne François Giraux Brut

Champagne David-Barnier

Champagne Mailly-Champagne Cuvée Des Echansons 100% Grand Cru

Champagne Collery Herbillon brut

Champagne Grande Cascade Rosé

Champagne Hediard Brut Rosé

il manque les photos des Champagnes Legras & Haas

Champagne Legras & Haas Collection Privée 1996 en magnum

30ème séance de l’académie des vins anciens – vins du groupe 1 jeudi, 17 mai 2018

Champagne Dom Pérignon P2 2000

Clairette Les Coteaux du Languedoc sec Emile Rouaud 1929

Château Roumieu Bordeaux Supérieur blanc sec 1957 (sans étiquette)

Château Pavie Valette 1976

Château Mouton-Rothschild 1952

Château Reignac 1949

Château Latour 1950

Fleurie Girodit-Henry 1943

Vosne Romanée Colomb-Maréchal 1929

Vin d’Algérie rouge d’Oran domaine Sénéclauze 1955

Domaine de Castel-Fos Bordeaux Supérieur liquoreux #1960

Tokay Eszencia Aszu 1988

30ème séance de l’académie des vins anciens – vins du groupe 2 jeudi, 17 mai 2018

Champagne Veuve Clicquot Ponsardin Cave Privée 1989

Chablis 1er Cru Côtes de la Fourchaume Domaine Philippon 1969

Meursault Caves Nicolas 1961

Château Terrey Gros Cailloux Saint-Julien 1969

Château Fourcas Dupré Listrac Magnum 1970 (2 tables)

Château Lynch Bages 1975

Château Jura-Plaisance Montagne Saint-Emilion 1952

Château Nénin 1949

Chambolle Musigny Piat & Cie années 60

Vin d’Algérie rouge d’Oran domaine Sénéclauze 1959

Monbazillac Louis Monbouché Teulet-Marsallet sans année (années 30)

Château d’Yquem 1996 (que vient-il faire ici, si jeune !)

Tokay Eszencia Aszu 1988

30ème séance de l’académie des vins anciens – vins du groupe 3 jeudi, 17 mai 2018

Champagne Veuve Clicquot Ponsardin Cave Privée 1989

Meursault Genevrières Louis Latour 1969

Vin de l’Etoile Réserve du Prince Maurice Bouvret 1953

Château Bouscaut Graves rouge 1981

Château Bouscaut Graves rouge 1964

Château La Cabanne Pomerol 1961

Château Talbot 1966 (le petit bonhomme m’intrigue toujours !)

Châteauneuf-du-Pape Lacoste & Cie 1967 (magnifique image médiévale)

Reccioto Secco Bertani Amarone della Valpolicella DOC 1959

Château Clos Haut Peyraguey 1er Grand Cru Classé 1959 (une des plus belles étiquettes et aussi la capsule)

Vénérable Pedro Ximenez Pedro Domecq Jerez 1959

Tokay Eszencia Aszu 1988

30ème séance de l’académie des vins anciens – vins du groupe 4 jeudi, 17 mai 2018

Champagne Jean de Reyt à Chaigny les Roses 1979

Pinot Gris J. Salzmann Tokay d’Alsace 1959

Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1986

Château Fourcas Dupré Listrac Magnum 1970 (2 tables)

Château les Ormes de Pez 1961

Château Lynch Bages 1958

Nuits Saint Georges les Boudots Lionel J. Bruck 1969

Vosne-Romanée Jessiaume Père & Fils 1959

Vosne-Romanée Léon Grivelet-Cusset 1955

Cornas Auguste Clape 1982

Barolo Alfredo Prunotto Alba 1967

Château Rayne Vigneau 1989

Tokay Eszencia Aszu 1988

2 bouteilles sont manquantes au moment où j’ai fait les photos

Académie des vins anciens – 30ème séance le 17 mai 2018 lundi, 7 mai 2018

Règles pour la séance de l’académie des vins anciens du 17 mai

Pour participer à une séance il faut suivre le cheminement habituel :

  • Proposer un vin ancien et fournir tout élément sur le vin proposé (on peut venir sans vin en payant une contribution différente)
  • Obtenir mon agrément pour la ou les bouteilles proposées
  • Payer sa participation dans les délais prévus
  • Livrer sa ou ses bouteilles dans l’un des endroits possibles et dans les délais prévus
  • Venir à la réunion le jour prévu et à l’heure prévue.

Données pratiques :

  • Proposer une bouteille avant le 10 avril
  • Livrer sa bouteille entre le 1er avril et le 1er mai
  • soit livrer sa bouteille au siège du champagne Henriot (65 Rue d’Anjou 75008 Paris – attention l’adresse a changé : appeler avant – 01.47.42.52.06. Notre contact sur place est Mme Tena de Metz : tdemetz@mdhenriot.com, assistante du Président.
  • soit expédier sa bouteille à l’adresse : François Audouze Société ACIPAR, 44 rue André Sakharov 93140 BONDY.
  • Payer sa participation avant le 1er mai par chèque à l’ordre de « François Audouze AVA » ou effectuer un virement (Nom François Audouze AVA IBAN : FR7630003030000005024474342) qui est de : 150 € si on apporte un vin agréé ou 260 € si on vient sans vin (les prix sont plus élevés que lors de récentes réunions car les prix des repas et des extras ont augmenté)
  • Le lieu de la réunion est : RESTAURANT MACEO 15 r Petits Champs 75001 PARIS
  • Heure de la réunion : 19h30

Merci de lire très attentivement et de respecter strictement ce qui est indiqué. Pour les photos des vins, se reporter aux règles de la 26ème édition :

https://www.academiedesvinsanciens.org/academie-des-vins-anciens-26eme-seance-du-19-mai-2016/

Recommandations supplémentaires :

– ne pas mettre de chèque dans le colis qui comporte votre vin. Les chèques doivent être envoyés à part.

– ne pas coller quoi que ce soit sur la bouteille. Tout ce qui est collé est difficile à enlever.

29ème séance de l’académie des vins anciens au restaurant Macéo mardi, 10 avril 2018

La 29ème séance de l’académie des vins anciens se tient au restaurant Macéo. Nous sommes 48 convives répartis en 4 tables de 12 personnes et cette réunion est spéciale puisque tous les vins proviennent de ma cave, à la demande de l’ordonnateur de cette séance. Il y a deux jéroboams qui seront servis aux quatre tables et plusieurs magnums servis à deux tables. Pour la majorité des vins, il y a quatre bouteilles, dont une à chaque table. Les programmes des tables sont très proches.

Les champagnes pris debout et en commun sont : Champagne Billecart Salmon Brut sans année magnum, Champagne Pierre Péters Blanc de Blancs Jéroboam 1995 mis en bouteille pour l’an 2000, Champagne Besserat de Bellefond brut 1975, Champagne Canard Duchêne Impérial Star 1970.

Les vins du Groupe 1 : Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année, Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet magnum 1994, Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959, Cahors Clos de Gamot 1929, Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964, Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967, Château Palmer Margaux 1981, Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1982, Vega Sicilia Unico Ribeira del Duero 1961, Château Chalon Jean Macle 1991, Château Filhot Sauternes 1976, Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955, Tokaji Aszu Eszencia  Hongrie 1988, Rhum Black Head Rum West Indies Cazenove vers années 50.

Les vins du groupe 2 : Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année, Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet magnum 1994, Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959, Cahors Clos de Gamot 1929, Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964, Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967, Château Palmer Margaux 1981, Auxey-Duresses Bégin Colnet 1967, Côte Rôtie Côtes Brune et Blonde E. Guigal 1987, Château Chalon Jean Berthet Bondet 1988, Château Filhot Sauternes 1976, Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955, Tokaji Aszu Eszencia  Hongrie 1988, Rhum Black Head Rum West Indies Cazenove vers années 50 (partagé aux quatre tables).

Les vins du groupe 3 : Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année, Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet magnum 1994, Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959, Cahors Clos de Gamot 1937, Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964, Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967, Château Palmer Margaux 1981, Auxey-Duresses Bégin Colnet 1967, Côte Rôtie Côtes Brune et Blonde E. Guigal 1987, Côtes du Jura Blanc Château d’Arlay 1989, Château Filhot Sauternes 1976, Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955, Tokaji Aszu Eszencia  Hongrie 1988, Rhum Black Head Rum West Indies Cazenove vers années 50.

Les vins du groupe 4 : Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année, Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet magnum 1994, Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959, Cahors Clos de Gamot 1929, Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964, Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967, Château Palmer Margaux 1981, Auxey-Duresses Bégin Colnet 1967, Côte Rôtie Côtes Brune et Blonde E. Guigal 1987, Côtes du Jura Blanc Château d’Arlay 1989, Château Filhot Sauternes 1976, Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955, Tokaji Aszu Eszencia  Hongrie 1988, Rhum Black Head Rum West Indies Cazenove vers années 50.

J’arrive avant 16 heures pour ouvrir toutes ces bouteilles, aidé par Béatrice, fidèle de l’académie, sans qui je serais bien incapable d’effectuer tout le travail physique des vins et des verres puisque j’ai apporté une centaine de verres Riedel que je réserve à l’académie, en supplément des verres du restaurant.

Pour l’ouverture des vins qui doit être faite en un temps très court, j’utilise le Durand, un tirebouchon spécial qui marie un bilame avec un tirebouchon. C’est un outil astucieux qui permet d’aller plus vite mais qui blesse les bouchons. Comme je garde généralement tous les bouchons, je n’utilise le Durand que pour l’académie. L’ouverture des vins est sans histoire, faite dans l’ordre de service des vins. En ouvrant les quatre bordeaux de 1964 je constate que l’un des quatre est bouchonné et lorsque j’ai voulu repérer lequel, une heure plus tard, j’étais incapable de le retrouver, ce qui montre l’effet de l’aération. Les plus belles odeurs sont celles des Palmer, du jéroboam de Meyney, du Vega Sicilia, et des Filhot. Curieusement lorsque je sens les Vouvray 1959, je ressens un vouvray sec, alors qu’en fait il s’agit d’un vouvray légèrement moelleux.

Les convives sont tous ponctuels car ils étaient ensemble en séminaire de travail aujourd’hui.

N’ayant pas pris de notes, j’évoquerai les vins en signalant surtout comment je les ai ressentis par rapport à mes intuitions a priori.

Le Champagne Billecart Salmon Brut sans année en magnum est une agréable surprise car il a une bonne trentaine d’années, ce que révèle sa couleur ambrée. Il est très expressif, serein et accompli.

Le Champagne Pierre Péters Blanc de Blancs Jéroboam 1995 mis en bouteille pour l’an 2000 est beaucoup plus vif et tendu, sans que cela discrédite le champagne précédent. C’est un magnifique blanc de blancs encore plein de jeunesse. Et l’effet du format joue pour lui donner de l’amplitude.

La bouteille de Champagne Besserat de Bellefond brut 1975 qui m’est servie est plutôt fatiguée, sans grande vibration.

Au contraire la bouteille de Champagne Canard Duchêne Impérial Star 1970 donne un champagne élégant et de belle maturité. Une belle surprise.

Nous passons à table. Le menu du dîner est : salade de poireaux façon mimosa, pousses de mâche / filet de merlan de ligne, salicorne, sauce quinoa et moutarde de Meaux / quasi de veau cuit doucement, asperge verte et ail des ours / fromages / cappuccino de fruits frais / chocolats.

Les vins de ma table sont ceux du Groupe 1. Le Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année est un vin tranquille d’une bonne trentaine d’années. Il est d’un goût inhabituel, un peu vieux et un peu coincé.

Le Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet magnum 1994, en revanche, est joyeux et généreux, facile à comprendre pour tous mes convives car il a des goûts très jeunes et très actuel. Ce vin intense d’une grande maison a beaucoup de précision et de charme.

Le Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959 me surprend car il est moelleux. Je l’attendais sec car j’en ai en cave. Il est d’une rare élégance, tout en subtilité pianotée et mesurée. C’est un grand vin d’une année prestigieuse.

J’ai ouvert trois Cahors Clos de Gamot 1929 et un 1937 mis à une autre table. Les parfums des quatre Cahors m’ont surpris par leur jeunesse et leur pertinence. Celui que nous buvons est un excellent vin qui n’a pas d’âge, au fruit vif. Mes convives s’étonnent qu’un vin de 89 ans ait cette tenue. Le vin bouleverse toute la table.

J’avais peur avec les quatre Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964 dont un devait être bouchonné mais ne s’est pas déclaré après aération. Celui que nous buvons a une personnalité que je n’attendais absolument pas. Sans être grand il a un beau message.

La grande surprise c’est la jeunesse et la précision du Château Meyney Saint-Estèphe Jéroboam 1967. Le format a manifestement contribué à conserver sa jeunesse mais il est très au-dessus de ce que j’attendais. C’est un vin de plaisir.

Le Château Palmer Margaux 1981 est incroyablement expressif, explosant de truffe. C’est un vin noble et racé, le plus racé des vins jusqu’à présent. On se régale.

Le Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1982 est un vin très réussi du domaine. Le haut de son bouchon sentait la terre alors que le bas du bouchon n’était pas affecté. Il a tout ce qui fait le charme des vins du domaine, le sel et la rose et tout est subtilement suggéré. Il est au-dessus de ce que j’attendais.

Le Vega Sicilia Unico Ribeira del Duero 1961 est inouï. J’avais bu ce midi le 1972 et voici que ce 1961 est dix fois plus jeune. Il est d’un fruit absolu dont la fraîcheur est presque acidulée. Ce vin est invraisemblable de fraîcheur non pas mentholée mais acidulée. Sa longueur est infinie. C’est un des très grands Vega que j’aie eu la chance de boire.

Le Château Chalon Jean Macle 1991 est noble. On sent le talent et la précision extrême du travail de Jean Macle. Il y a de la noix bien sûr mais surtout de la noblesse dans ce vin jaune profond et gourmand sur un fromage à croûte cendrée.

Le Château Filhot Sauternes 1976 a la fraîcheur d’un aimable sauternes. Sur un bleu un peu sec il est brillant. Il se boit avec une facilité déconcertante, tant il est fluide et floral.

Le Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955 est exceptionnel, car on sent plus la fraîcheur que la pesanteur alcoolique. Il voisine avec bonheur avec un fromage de chèvre dans un accord que j’adore. Il est d’une rare palette de goûts doucereux et poivrés.

A toutes les tables on se régale du Tokaji Aszu Eszencia  Hongrie 1988 comme si l’on mâchait des grains de raisin sur-mûris.  Il a la douceur, le charme et la fluidité et convient parfaitement au dessert. Sa douceur est confondante.

Le Rhum Black Head Rum West Indies Cazenove que j’ai annoncé vers années 50 est plutôt des années 20 ou 30. Il manque un peu d’énergie comme s’il était éventé, mais progressivement son message s’amplifie. Quel beau témoignage. On pense à Louis Armstrong, au Negro Spiritual et mon esprit voyage dans le monde du jazz des années 40. La bouteille est sublime.

J’ai voulu dans ce dîner faire voyager chaque convive dans le temps et dans l’espace puisque par exemple, en régions, notre table a goûté du champagne pétillant et tranquille, du bourgogne blanc et rouge, du vin de Loire, de Cahors, du bordeaux rouge et liquoreux, de l’Espagne, du Jura, de Rivesaltes, de Hongrie et ce rhum des West Indies.

Il est difficile de classer les vins mais je le ferais ainsi : 1 – Vega Sicilia Unico 1961, 2 – Meyney 1967, 3 – Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1982, 4 – Château Chalon Jean Macle 1991, 5 – Château Palmer Margaux 1981, 6 – Rivesaltes Domaines et Terroirs du Sud 1955, 7 – Rhum années 30.

Il suffit de ces sept vins sur les 18 que nous avons goûtés pour en faire une soirée mémorable. Dans la belle salle du premier étage du restaurant Macéo, nous avons atteint la limite du nombre possible de convives. 36 eût été plus facile à gérer. Le service du restaurant a été impeccable et la cuisine satisfaisante pour un repas difficile à gérer. Ce fut une très belle séance de l’académie des vins anciens dans une ambiance amicale et joyeuse.

En cave, le tri des bouteilles pour composer les groupes

Champagne Billecart-Salmon Brut sans année d’environ 30 ans

Les vins du Groupe 1

Champagne Pierre Péters Blanc de Blancs Jéroboam 1995 mis en bouteille pour l’an 2000

Champagne Besserat de Bellefond brut 1975

Champagne Canard Duchêne Impérial Star 1970

Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année

Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet 1994

Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959

Cahors Clos de Gamot 1929

Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964

Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967

Château Palmer Margaux 1981

Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1982

Vega Sicilia Unico Ribeira del Duero 1961

Château Chalon Jean Macle 1991

Château Filhot Sauternes 1976

Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955

Tokaji Aszu Eszencia Hongrie 1988

Rhum Black Head Rum west Indies Cazenove vers années 50

Les vins du groupe 2

Champagne Pierre Péters Blanc de Blancs Jéroboam 1995 mis en bouteille pour l’an 2000 (voir photo dans le groupe 1)

Champagne Besserat de Bellefond brut 1975

Champagne Canard Duchêne Impérial Star 1970

Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année

Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet 1994 (voir photo dans le groupe 1)

Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959

Cahors Clos de Gamot 1929

Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964

Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967 (voir photo dans le groupe 1)

Château Palmer Margaux 1981

Auxey-Duresses Bégin Colnet 1967

Côte Rôtie Côtes Brune et Blonde E. Guigal 1987

Château Chalon Jean Berthet Bondet 1988

Château Filhot Sauternes 1976

Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955 (voir photo dans le groupe 1)

Tokaji Aszu Eszencia Hongrie 1988

Rhum Black Head Rum west Indies Cazenove vers années 50 (voir photo dans le groupe 1)

Les vins du groupe 3

Champagne Pierre Péters Blanc de Blancs Jéroboam 1995 mis en bouteille pour l’an 2000 (voir photo dans le groupe 1)

Champagne Besserat de Bellefond brut 1975

Champagne Canard Duchêne Impérial Star 1970

Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année

Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet 1994

Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959

Cahors Clos de Gamot 1937

Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964

Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967 (voir photo dans le groupe 1)

Château Palmer Margaux 1981

Auxey-Duresses Bégin Colnet 1967

Côte Rôtie Côtes Brune et Blonde E. Guigal 1987

Côtes du Jura Blanc Château d’Arlay 1989

Château Filhot Sauternes 1976

Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955

Tokaji Aszu Eszencia Hongrie 1988

Rhum Black Head Rum west Indies Cazenove vers années 50 (voir photo dans le groupe 1)

Les vins du groupe 4

Champagne Pierre Péters Blanc de Blancs Jéroboam 1995 mis en bouteille pour l’an 2000 (voir photo dans le groupe 1)

Champagne Besserat de Bellefond brut 1975

Champagne Canard Duchêne Impérial Star 1970

Coteaux Champenois Blanc de Blancs Pol Roger sans année

Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot Domaine Ramonet 1994 (voir photo dans le groupe 3)

Vouvray Grande Année Clovis Lefèvre 1959

Cahors Clos de Gamot 1929

Château Fontaine Montaiguillon Saint-Georges Saint-Emilion 1964

Château Meyney Saint-Estéphe Jéroboam 1967 (voir photo dans le groupe 1)

Château Palmer Margaux 1981

Auxey-Duresses Bégin Colnet 1967

Côte Rôtie Côtes Brune et Blonde E. Guigal 1987

Côtes du Jura Blanc Château d’Arlay 1989 (voir photo dans le groupe 3)

Château Filhot Sauternes 1976

Rivesaltes Vin Doux Naturel Domaines et Terroirs du Sud 1955 (voir photo dans le groupe 3)

Tokaji Aszu Eszencia Hongrie 1988

Rhum Black Head Rum west Indies Cazenove vers années 50 (voir photo dans le groupe 1)

quelques bouteilles sur le comptoir du restaurant Macéo

les bouchons

les photos des plats sont de mauvaise qualité

28ème séance de l’académie des vins anciens au restaurant Macéo jeudi, 21 décembre 2017

La 28ème séance de l’académie des vins anciens se tient au restaurant Macéo. Elle est d’une nature particulière puisque c’est un académicien fidèle, qui est aussi fidèle de mes dîners, qui m’a demandé de faire cette séance pour lui et ses amis. Ils seront 29. Cet ami a accepté que deux autres personnes assistent aussi, qui ont acquis deux places lors d’une vente caritative qui comprenait deux lots que j’avais offerts de participation à l’académie. Je suis aussi accompagné d’une fidèle amie qui m’aide à organiser ces séances.

Le programme prévu pour trois groupes de onze personnes est :

Groupe 1 : Champagne Pommery années 60 – Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80 – Champagne Verzenay J. Busin Grand 1er Cru Classé 1955 – Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966 – Crozes-Hermitage Domaine de Thalabert Paul Jaboulet Aîné 1953 – Château Saint- Martin Médoc 1964 – Clos Toinet Tauzin Saint-Emilion 1950 – Château Clos Fourtet 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1950 – Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948 – Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955 – Pommard Pierre Hugot négociant 1947 – Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1957 – Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943 – Chambertin Clos de Bèze Grand Cru Pierre Damoy 1961 – Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947 – Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943 – Château d’Arche GCC Sauternes 1969 – Château d’Yquem Sauternes 1984.

Groupe 2 : Champagne Pommery années 60 – Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80 – Champagne Verzenay J. Busin Grand 1er Cru Classé 1955 – Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966 – Agneau Blanc Sélection Rothschild Graves Supérieures 1943 – Château Saint- Martin Médoc 1964 – Château Trotte Vieille 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1967 – Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955 – Château Clos Fourtet 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1950 – Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948 – Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943 – Grands Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1956 – Côtes du Rhône Parallèle « 45 » Paul Jaboulet Aîné 1959 – Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947 – Château de Malagar 1ères Côtes de Bordeaux 1966 – Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943 – Château d’Yquem Sauternes 1984.

Groupe 3 : Champagne Pommery années 60 – Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80 – Champagne René Renard à Avenay près Ay Brut années 50 – Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966 – Meursault Patriarche Père & Fils 1942 – Château Saint- Martin Médoc 1964 – Château Haut Cadet 1er Cru St Emilion Renversez et Bernard #1960 – Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955 – Château Trotte Vieille 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1967 – Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948 – Chassagne-Montrachet Boudriottes Domaine Marcel Toinet 1972 – Grands Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1956 – Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943 – Le Corton Château De Beaune Bouchard Père & Fils 1966 – Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947 – Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943 – Château d’Yquem Sauternes 1984.

Il y a beaucoup trop de vins puisqu’il y a 52 bouteilles pour 33 personnes. Mais c’est dû au fait que j’ai ajouté quelques bouteilles de bas niveaux puisque le monde des vins anciens, c’est aussi cela. Chaque groupe aura un Yquem, un vin du domaine de la Romanée Conti et des vins de tous niveaux dans les classifications bordelaises. Chacun aura l’un de mes chouchous, le plus grand vin algérien dans l’année 1947. A priori, il y a de quoi faire une belle séance de l’académie.

J’arrive à 16 heures au restaurant Macéo avec les vins et une centaine de verres Riedel que j’ajoute en appoint aux verres du restaurant. Pour ouvrir toutes les bouteilles il ne faut pas chômer. J’utilise le « Durand », un tirebouchon qui combine tirebouchon et bilame. C’est un outil astucieux mais qui blesse les bouchons, pouvant rendre illisibles certaines mentions que l’on pourrait vouloir lire, comme l’année par exemple. J’avais choisi quelques bouteilles de bas niveau et je m’attendais à de mauvaises surprises ici et là. Le bilan à l’ouverture est plutôt au-dessus de ce que j’attendais, surtout pour les bordeaux, et les mauvaises surprises se situent là où je ne les attendais pas. Les trois Royal Kébir 1947 ont des senteurs de vins fatigués, ce qui signifie que j’ai acquis des bouteilles mal conservées et les trois Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943 n’ont pas du tout les parfums que j’espérais. En sens inverse les trois Clos Des Lambrays 1943 se présentent nettement mieux que ce que j’attendais. En ce qui concerne les trois vins du domaine de la Romanée Conti, l’Echézeaux 1957 est plus sympathique que les deux Grands Echézeaux 1956. On verra plus tard que la réalité sera toute autre. Globalement le bilan des ouvertures ne me déplait pas, même si certaine contreperformances inattendues m’énervent. J’ai mis trois heures pour tout ouvrir. Je revêts les habits prévus pour recevoir les participants.

Il y a trois bouteilles du Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80 pour l’apéritif pris debout. La première et la troisième qu’on me fait goûter sont superbes. Ce champagne est confortable, bien construit et franc et ne cherche pas à surjouer. C’est le champagne idéal pour un apéritif et une très agréable surprise. La deuxième bouteille est un peu poussiéreuse.

Le Champagne Pommery années 60 est lui aussi servi pour l’apéritif debout. La première bouteille n’est pas présentable. La seconde est une pure merveille. Plus dosé que le précédent, il joue sur la douceur et la suavité. Je l’adore. Des convives préfèrent la tension du Pâques Gaumont. Je préfère le charme du Pommery.

Nous passons à table. Il y a beaucoup de participants invités pour un dîner de Noël qui n’ont aucune connaissance des vins anciens aussi faut-il que j’insiste sur l’approche humble nécessaire pour boire des vins anciens. Je suis à la table 1 qui comporte beaucoup de vins identiques à ceux des autres tables lorsque j’ai fourni trois bouteilles. Il y a parfois des vins en un seul exemplaire.

Le menu préparé par le chef du restaurant Macéo est : velouté de lentilles du Puy, œuf poché et champignons poêlés / risoni aux saveurs de paëlla, jus safrané / joue de bœuf, légumes de blanquette et jus aux condiments / fromage / banane caramélisée, chantilly citron vert, spéculoos et tuile croustillante au sarrasin.

Le Champagne Verzenay J. Busin Grand 1er Cru Classé 1955 étonne tout le monde avec ses 62 ans. Sa couleur est claire, il n’a pas de bulle mais a gardé un pétillant très vif. Il est d’un rare équilibre et tout le monde apprécie ce champagne dont la belle acidité est synonyme de fraîcheur et d’élégance.

Le Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966 est étonnant car il est d’un or clair qu’aurait un vin de moins de dix ans. Franc, pur, droit, c’est un blanc expressif irréprochable, à la longueur remarquable.

Le Château Saint- Martin Médoc 1964 est en trois exemplaires et je pensais que la table 3 aurait un vin mort. Il n’en est rien, le vin a ressuscité. Celui de notre table est très élégant. Ce n’est pas un grand vin, c’est un vin timide, mais sa douceur le rend extrêmement plaisant.

Le Clos Toinet Tauzin Saint-Emilion 1950 est une belle surprise. Je ne l’attendais pas à ce niveau. Il est fluide et se boit bien. Il a beaucoup de grâce.

Les convives de ma table s’extasient en buvant le Château Clos Fourtet 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1950 qu’ils jugent très nettement au-dessus du Saint-Emilion précédent, avec une typicité forte. Hélas, le vin m’a été servi dans un verre qui sent le verre et je ne peux pas en profiter autant. Quand nous avons voté pour les cinq bordeaux rouges de notre table je suis le seul à avoir mis le Toinet Tauzin devant le Clos Fourtet, mais un quart d’heure plus tard, l’odeur de verre ayant disparu j’ai pu constater la richesse de trame, le goût de truffe de ce puissant Clos Fourtet.

Le Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948 est d’une grande instabilité. Par moment je trouve en lieu la noblesse qu’il peut avoir et à d’autres moments, je vois un vin fatigué, légèrement torréfié par un vieillissement excessif. Il sera diversement apprécié aux trois tables, l’une des tables ayant une bonne bouteille.

Dans nos votes de table sur les cinq bordeaux, le Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955 fera l’unanimité. Tous le noteront premier. C’est en effet un pomerol frais, facile, fluide mais expressif. C’est un vin que l’on boit avec plaisir, sans trace d’âge, fringant comme un vin de quinze ans. Il est adorable en tous points. Le classement en cours de route portant uniquement sur les bordeaux couronne L’Evangile 1955 puis le Clos Fourtet 1950 puis le Saint-Martin 1964 qui pourrait être ex aequo avec le Toinet Tauzin 1950. C’est globalement une très belle série de bordeaux.

Le Pommard Pierre Hugot négociant 1947 est un très joli vin qui profite pleinement d’une année légendaire. Il a toute la force d’expression de 1947. Il a le charme sensuel de la Bourgogne, très féminin. Ce n’est pas un vin puissant mais il est très agréable à boire.

L’Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1957 au moment où je le bois m’offre une esquisse sympathique d’un vin du domaine. Et puis, tout se referme. Le vin devient pataud, lourd. On cherche, mais vainement, à lui trouver des qualités. La plus grande surprise pour moi est qu’à l’ouverture, c’est ce vin qui surclassait les deux autres vins du domaine, et maintenant les deux Grands Echézeaux 1956 brillent aux deux tables voisines. J’ai gouté l’un des deux, qui a toutes les belles caractéristiques des vins du domaine, avec cette élégance subtile qui n’appartient qu’à lui.

Le Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943 est une grande surprise positive. Les trois bouteilles avaient des niveaux assez bas qui n’ont pas d’influence sur le goût. Aux trois tables on a apprécié ce vin solide et carré, de belle présence et force de caractère. C’est un grand vin chaleureux et puissant.

Le Chambertin Clos de Bèze Grand Cru Pierre Damoy 1961 est une valeur sûre qui ne me trahit jamais. Ce 1961 est indestructible. Il est l’expression d’une force tranquille avec un charme parfaitement dosé. Il est d’une belle longueur.

Le Crozes-Hermitage Domaine de Thalabert Paul Jaboulet Aîné 1953 a une affreuse couleur rose de vin trouble. Je sens à peine, je ne cherche même pas à le goûter. Il est mort et je n’insiste pas.

Le Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947 qui pour ses trois bouteilles m’avait offert des parfums imprécis et peu plaisants est moins triste que ce que je redoutais, mais on est loin du vin glorieux et conquérant dont je suis si fier. Il y a bien les marqueurs que sont le cacao et le café, mais le vin manque de rythme.

Je suis aussi déçu par les trois bouteilles du Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943. Le vin n’est pas mauvais, mais il est légèrement poussiéreux et manque de vivacité.

Trompettes de la Renommée, apparaissez maintenant, car le Château d’Arche GCC Sauternes 1969 est absolument divin. Le vin est quasiment noir, ce qui est un peu en avance pour un vin de cet âge mais il a tout d’un vin éblouissant, gras, intense, à la longueur infinie, avec des myriades de fruits confits délicieux. Il est dans la même veine que le Suduiraut 1926 sublime que j’ai fait goûter récemment à Vinapogée. On est dans l’aristocratie du sauternes. C’est pour moi le plus grand vin de la soirée.

Le Château d’Yquem Sauternes 1984 est très agréable à boire, même après le puissant Château d’Arche, car il est gracieux et porte dignement tous les marqueurs de ce vin emblématique, noblesse, longueur et raffinement. Les trois bouteilles ont été honorées, d’autant que pour beaucoup c’était leur premier Yquem.

Mon classement des vins de ce dîner serait : 1 – Château d’Arche Sauternes 1969, 2 – Château L’Evangile Pomerol 1955, 3 – Champagne Verzenay J. Busin 1955, 4 – Clos Des Lambrays 1943, 5 – Pommard Pierre Hugot 1947, 6 – Champagne Pommery années 60, 7 – Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80, 8 – Château Carbonnieux Blanc 1966, 9 – Château d’Yquem Sauternes 1984, 10 – Chambertin Clos de Bèze Grand Cru Pierre Damoy 1961, 11 – Clos Toinet Tauzin Saint-Emilion 1950, 12 – Château Saint- Martin Médoc 1964.

La qualité de ces douze vins permet de dire que ce dîner est une réussite, mais je ne peux pas m’empêcher de penser aux vins qui n’étaient pas au rendez-vous, ce qui me fait toujours souffrir, car j’aimerais que mes vins soient parfaits. Il est probable que j’ai voulu trop en faire. J’ai mis 17 ou 18 vins par table en acceptant qu’il y ait des vins qui soient de qualité moindre, pour faire découvrir le monde des vins anciens tel qu’il est. En fait j’aurais dû m’en tenir à treize vins par table en étant plus sélectif sur la qualité. Mais est-ce si sûr car les surprises ont joué dans les deux sens, certains vins que je croyais faibles ont brillé et certains vins en lesquels je plaçais ma confiance n’ont pas été au rendez-vous.

Le menu a été exécuté de belle façon, les plats goûteux trouvant leur place dans le déroulement au rythme soutenu du service des vins

De ce que j’ai ressenti, cette expérience absolument nouvelle pour beaucoup, d’immersion dans le monde des vins anciens, a été bien vécue. Les sourires et les compliments reçus ont de quoi me réconforter. Mais je suis perfectionniste, je ne serai jamais totalement satisfait, ce qui ne m’empêche pas de désirer au plus vite une nouvelle expérience.

 

la préparation des vins dans ma cave

vins du groupe 1 (le vin du domaine de la Romanée Conti n’est pas sur la photo en cave mais sur la photo de groupe au restaurant)

Champagne Pommery années 60

Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80

Champagne Verzenay J. Busin Grand 1er Cru Classé 1955

Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966

Crozes-Hermitage Domaine de Thalabert Paul Jaboulet Aîné 1953

Château Saint- Martin  Médoc 1964

Clos Toinet Tauzin Saint-Emilion 1950

Château Clos Fourtet 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1950

Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948

Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955

Pommard Pierre Hugot négociant 1947

Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1957

Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943

Chambertin Clos de Bèze Grand Cru Pierre Damoy 1961

Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947

Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943

Château d’Arche GCC Sauternes 1969

Château d’Yquem  Sauternes 1984

 

vins du groupe 2 (le vin du domaine de la Romanée Conti n’est pas sur la photo en cave mais sur la photo de groupe au restaurant)

Champagne Pommery années 60

Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80

Champagne Verzenay J. Busin Grand 1er Cru Classé 1955

Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966

Agneau Blanc Sélection Rothschild Graves Supérieures 1943

Château Saint- Martin  Médoc 1964

Château Trotte Vieille  1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1967

Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955

Château Clos Fourtet 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1950

Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948

Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943

Grands Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1956

Côtes du Rhône Parallèle « 45 » Paul Jaboulet Aîné 1959

Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947

Château de Malagar 1ères Côtes de Bordeaux 1966

Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943

Château d’Yquem  Sauternes 1984

 

vins du groupe 3 (le vin du domaine de la Romanée Conti n’est pas sur la photo en cave mais sur la photo de groupe au restaurant)

Champagne Pommery années 60

Champagne Pâques Gaumont à Trépail Brut années 80

Champagne René Renard à Avenay près Ay Brut années 50

Château Carbonnieux Blanc Grand Cru Classé Léognan 1966

Meursault Patriarche Père & Fils 1942

Château Saint- Martin  Médoc 1964

Château Haut Cadet 1er Cru St Emilion Renversez et Bernard #1960

Château L’Evangile Pomerol Hanappier 1955

Château Trotte Vieille  1er Grand Cru Classé Saint-Emilion 1967

Château La Mission Haut Brion Grand Premier Cru de Graves 1948

Chassagne-Montrachet Boudriottes Domaine Marcel Toinet 1972

Grands Echézeaux Grand Cru Domaine de la Romanée Conti 1956

Clos Des Lambrays 1er Cru Monopole 1943

Le Corton Château De Beaune Bouchard Père & Fils 1966

Royal Kébir Frédéric Lung rouge 1947

Haut Sauternes J. B . Guillaume 1943

Château d’Yquem  Sauternes 1984

les photos des groupes prises au restaurant

groupe 1

groupe 2

groupe 3

les trois groupes en vue plongeante

les bouchons

le repas

le menu

 

Salon des vins matures le 4 décembre 2017 lundi, 4 décembre 2017

Le 4 décembre aura lieu au Huit Valois un salon consacré aux vins qui ont déjà une maturité.

Pour avoir des renseignements et s’inscrire il faut aller ici : https://www.vinapogee.com/

Il y aura des ateliers et j’en animerai deux :

  • Un atelier où on pourra goûter des Maury de 1937 – 1959 – 1997
  • Un atelier où on pourra goûter des sauternes Lafaurie Peyraguey de 1926 – 1964 et 1996

L’idée est de montrer par ces expériences en quoi les vins anciens permettent d’approcher des complexités nouvelles.

Allez sur le site de Vinapogée et inscrivez-vous. Ce sera passionnant.

Je vous attends, sachant qu’il y a un nombre de places limité.