Archives de catégorie : académie des vins anciens

43ème Académie des Vins Anciens jeudi, 27 novembre 2025

L’académie des vins anciens, pour sa 43ème édition, se tient au restaurant Macéo qui est le lieu privilégié depuis de nombreuses années. L’abondance des apports a été extrême au point que pour 30 convives, il y a eu 31 vins apportés par des académiciens généreux. Pour une première fois, j’aurais pu n’ajouter aucun vin de ma cave. Mais il se trouve que les plus généreux, qui sont invités à ma table, remplissaient à eux seuls ce que pouvaient boire deux tables.

Pour faire trois tables cohérentes, j’ai décidé d’ajouter 14 vins, ce qui fait que l’abondance existerait pour toutes les tables.

Voici les vins qui seront bus à l’apéritif et à chacune des tables.

Apéritif pour tous les participants : Magnum Perrier-Jouët Grand Brut NV (# 1970 à 1980) – Magnum Champagne Charles Heidsieck Brut réserve # 1985 – 3 bouteilles de Champagne Canard Duchêne 1973.

Vins de la table 1 : Champagne Dom Pérignon 1978 – Champagne Cristal Roederer 1947 – Vouvray Clovis Lefèvre 1959 – Château Laville Haut-Brion Blanc 1948 – Double magnum Château Gazin Pomerol 1975 (partagé) – Château Mauvezin Saint-Emilion 1937 – Château Mouton-Rothschild  1929  – Cos d’Estournel Saint-Estèphe 1929 – Château Trotanoy Pomerol 1943 – Vosne-Romanée non-identifié 1903 – Richebourg Domaine de la Romanée Conti 1972 – La Tâche Domaine de la Romanée Conti 1972 – Châteauneuf-du-Pape Bessac Monopole 1933 – Châteauneuf du Pape, cardinal de Saint-Ange 1937 – Cru de Coy Enclave Yquem 1923.

Vins de la table 2 : Champagne Roederer années 50 – Champagne Dom Pérignon 1982 – Pinot gris Vins de Moselle 1981 – Double magnum Château Gazin Pomerol 1975 (partagé) – Château du Glana Saint Julien 1952 – Chateau Cantenac Brown Margaux 1959 – Château Soutard Saint-Emilion 1955 – Château Figeac Saint-Emilion 1955 – Beaune Henry Girodit 1937 – Corton Hospice de Beaune 1967 – Château Lange Sauternes 1966 – Château d’Arche Pugneau Sauternes 1923.

Vins de la table 3 : Champagne Ruinart années 50 – Vouvray Clovis Lefèvre 1959 – Clos de la Coulée de Serrant Mme Joly 1983 – Meursault Genevrières domaine Latour Giraud 1987 – Double magnum Château Gazin Pomerol 1975 (partagé) – Château Canon Saint-Emilion 1971 – Château Trottevieille 1945 – Aloxe Corton Successeurs Girodit Henry 1934 – Amarone della Valpolicella 1947 – Gewurztraminer Spaetlese 1970 – Château Lafaurie Peyraguey Sauternes 1970.

Si la table 1 a plus de vins que les autres c’est parce que les plus généreux des convives ont vu leurs vins partagés dans les deux autres tables et comme les apporteurs aiment boire les vins qu’ils ont apportés, j’ai dû leur laisser à la table 1 un plus grand nombre de leurs apports.

Comme à chaque académie j’avais fixé des dates limites pour s’inscrire, pour payer sa participation et pour apporter ses vins aux lieux prévus, et comme d’habitude les dates limites ne sont pas respectées, ce fut une fois de plus le cas. C’est la vie !

Il est intéressant de voir les millésimes qui seront bus à chaque table :

Table 1 : 1903 – 1923 – 1929 – 1933 – 1937 – 1937 – 1943 – 1947 – 1948 – 1959 – 1972 – 1972 – 1975 – 1978 – 1985.

Table 2 : 1923 – 1937 – # 1950 – 1952 – 1955 – 1955 – 1959 – 1966 -1967 – 1975 – 1981 – 1982.

Table 3 : 1934 – 1945 – 1947 – # 1950 – 1959 – 1970 – 1970 – 1971 – 1975 – 1983 -1987.

Jamais nous n’aurons eu à l’académie autant de millésimes mythiques, avec 23 vins d’avant 1960. C’est vraiment une académie de vins anciens.

Béatrice, l’amie qui range les bouteilles vides dans la grande salle où je garde les plus belles m’a aidé à rassembler tous les vins de cette séance que j’avais reçus. Elle va aider à l’ouverture des vins et ensuite fera le service des vins d’une des tables, en complément du service fait par Adrian Williamson, le directeur du restaurant et l’un des serveurs.

Des amis me rejoignent pour l’ouverture des vins. Beaucoup de bouchons sortent déchiquetés car il y des goulots non cylindriques dont les surépaisseurs déchirent le liège. Quelques vins ont des odeurs de bouchon qui disparaîtront peut-être. Les bouchons des deux vins du domaine de la Romanée Conti sont les plus durs à tirer. L’un d’eux tombe dans le liquide et Béatrice arrivera à l’extraire et à remettre le vin dans la bouteille.

Les amis des ouvreurs sont généreux. L’un ouvre un Pouilly-Fuissé Pascal Renaud Vieilles Vignes 2021 simple mais agréable à boire. Un autre a apporté un Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Alvine Pernot 2022 que je trouve gourmand, rond et joyeux. Un autre ami a apporté un Riesling allemand Fritz Schäfer 1970 qui a le charme des vins doux allemands. Un autre a apporté un Chassagne-Montrachet Caroline Morey 2022 délicat. C’est la débouche de générosité.

Un fidèle académicien a apporté un comté 36 mois et un camembert à la truffe noire qui ont mis en valeur les vins jeunes de cette séance d’ouverture des vins.

Comme si nous manquions de vins alors que l’apéritif n’est pas encore lancé, nous ouvrons l’un des trois Champagne Canard Duchêne 1973 que j’ai apportés et je le trouve beaucoup plus charmant que ce que j’attendais.

Les participants arrivent et sont à l’heure ce qui permet de lancer l’apéritif.

Le Magnum Champagne Charles Heidsieck Brut réserve # 1985 est de belle présence mais il apparait que le Magnum Perrier-Jouët Grand Brut NV (# 1970 à 1980) est beaucoup plus élégant et fin, de grand plaisir et le Champagne Canard Duchêne 1973 est le plus gourmand.

Nous passons à table. Le menu préparé par le chef du Macéo est : Saint-Jacques en carpaccio, vinaigrette de clémentine, huile basilic et endive rouge / foie gras de canard mi-cuit, condiment coing, pain de campagne / canette de barbarie et topinambour caramélisé, oignons au vin rouge / trio de fromages de saison de Jean-Yves Bordier / tarte Tatin, feuilletage maison.

Mis a part le carpaccio de Saint-Jacques d’une acidité difficile à supporter pour les vins, le menu bien exécuté a servi de support élégant pour tous les vins.

Le premier vin du repas est le Champagne Dom Pérignon 1978. Il est large et plaisant, si facile à boire car il est convaincant.

Le Champagne Cristal Roederer 1947 a une couleur très foncée. Lorsqu’on s’habitue à son goût on comprend que ce champagne est raffiné, un peu fatigué, mais porteur d’une belle élégance. On l’aime.

Le Vouvray Clovis Lefèvre 1959 a un nez de bouchon qui n’apparaît pas trop en bouche. Le vin qui hésite entre vin sec et vin doux a relativement peu d’intérêt.

Le Château Laville Haut-Brion Blanc 1948 est fortement ambré ce qui est curieux pour ce vin qui garde le plus souvent une couleur claire sans aucun signe d’âge. Le vin est bon mais pas complètement parfait.

Un ami a apporté un Double magnum Château Gazin Pomerol 1975 qui est partagé entre toutes les tables. Je le trouve élégant, précis et de grand plaisir. C’est un pomerol de belle race et agréable à boire.

Le Château Mauvezin Saint-Emilion 1937 a tout le charme des vins de 1937. Il est extrêmement élégant et a conservé une belle jeunesse.

Le Château Mouton-Rothschild 1929 est un grand vin solide et noble. Quel beau cadeau de l’ami qui l’a apporté.  Il est servi en même temps que le Cos d’Estournel Saint-Estèphe 1929 que je trouve plus brillant et plus profond que le très beau Mouton. Avoir ces deux vins de 1929 dans un dîner de l’académie est un privilège lié à la générosité des académiciens.

Je savais depuis longtemps que le Château Trotanoy Pomerol 1943 est un vin brillant. Et il l’est. Quel plaisir et quelle jeunesse ! Il est d’une grande précision raffinée.

Un ami a apporté le vin le plus vieux du repas, un Vosne-Romanée non-identifié 1903. En le goûtant, je ressens un choc. Ce vin me fait entrer dans le monde des ‘vrais’ vins anciens, dans ‘mon’ monde et je suis complètement ému. Mon cerveau voyage dans ce monde avec émotion et j’adore ce vin, de quelque domaine qu’il vienne. C’est un choc de bonheur.

Lors du discours du début de repas, j’avais dit que la générosité est comme le jeu de Jokari. Quand on lance la balle très fort et très loin, elle revient très fort et très loin. Un jeune ami, pour sa première académie, avait apporté un vin de la Romanée Conti de 1972. J’ai renvoyé la balle en apportant aussi un vin de la Romanée Conti de 1972. Le Richebourg Domaine de la Romanée Conti 1972 de ma cave est hélas peu convaincant, fatigué et imprécis.

Heureusement, La Tâche Domaine de la Romanée Conti 1972 du jeune nouveau est beaucoup plus agréable à boire. Il a de légers signes de fatigue, mais on le boit avec plaisir.

Ce qui est fascinant avec les vieux Châteauneuf-du-Pape c’est qu’ills ne montrent aucun signe d’âge et restent joyeux et gourmands. Le Châteauneuf-du-Pape Bessac Monopole 1933 est un vin de pur plaisir, qui se boit avec bonheur. Il a tout pour séduire.

Le Châteauneuf du Pape, cardinal de Saint-Ange 1937 n’a pas le caractère brillant du 1933 mais il est extrêmement agréable à boire lui aussi.

J’ai voulu répondre à la générosité de mes voisins de table en apportant un vin que j’adore, le Cru de Coy Enclave Yquem 1923. La robe est très foncée, la bouteille soufflée est très ancienne et la capsule dorée était brillante comme un bijou. Ce sauternes est miraculeux. Il est large est complexe, gourmand et très long. Il est mis en valeur par la tarte Tatin. C’est un bonheur pur.

Je crois que nous n’avons jamais eu un programme aussi riche que celui-ci. Il y a eu quelques vins faibles, mais très peu.

Mon classement serait : 1 – Vosne-Romanée non-identifié 1903, 2 – Cru de Coy Enclave Yquem 1923, 3 – Cos d’Estournel Saint-Estèphe 1929, 4 – Château Trotanoy Pomerol 1943, 5 – Châteauneuf-du-Pape Bessac Monopole 1933, 6 – Double magnum Château Gazin Pomerol 1975.

Ce qui est intéressant c’est le nombre de très jeunes amateurs qui se passionnent pour les vins anciens. La relève de ce que j’ai créé avec cette académie sera sans doute présente, au moment où je me retirerai pour que se perpétue l’amour des vins anciens. Il n’y a pas eu d’académie aussi généreuse que celle d’aujourd’hui.

Règles pour la 43ème séance de l’académie des vins anciens du 27 novembre 2025 mercredi, 10 septembre 2025

Règles pour la 43ème séance de l’académie des vins anciens du 27 novembre 2025

Cette séance est ouverte aux amateurs de vins anciens avec ou sans apport de vins.

1 – participants sans vin

Les confirmations d’inscriptions sont prises dans l’ordre des demandes. Le prix est de 300 € par personne, à payer avant le 24 octobre.

2 – participants avec vins

  • proposer un vin ancien et fournir tous éléments sur le vin, dont le niveau dans la bouteille (chaque photo ne devra pas dépasser 500 Ko et devra être lisible. Elle sera en pièce jointe et non pas dans le corps du texte)
  • Obtenir mon approbation pour la ou les bouteilles proposées
  • Respecter les critères d’âge :
  • Champagnes : avant 1997
  • Vins blancs : avant 1991
  • Vins rouges et liquoreux : avant 1972

Les modes de livraisons figurent ci-après.

Livraison des vins entre le 13 octobre et 7 novembre.

Les confirmations d’inscriptions sont prises dans l’ordre des demandes. Le prix est de 190 € par personne, à payer avant le 24 octobre.

3 – lieu de la réunion

Le restaurant Macéo au 15 rue des Petits Champs 75001 PARIS

Rendez-vous à 19h. Fin de réunion à minuit.

4 – Mode de paiement

Paiement par virement à FRANCOIS AUDOUZE AVA

RIB / FR7630003030000005024474342

5 – mode de livraison

  1. – par envoi postal à François Audouze, société ACIPAR, 44 rue Andrei Sakharov, 93140 BONDY.
  2. – par livraison au 10 Place des Vosges 75004 Paris. Téléphoner à la concierge Madame PUREZA PEREIRA 07.64.88.30.66, prendre rendez-vous avec elle et l’appeler quand vous êtes arrivé, en donnant mon nom. Elle n’est pas joignable au téléphone entre 12h et 17h.

Respectez les dates limites, c’est fondamental.

42ème séance de l’Académie des Vins Anciens dimanche, 18 mai 2025

La 42ème séance de l’Académie des Vins Anciens se tient, comme à l’accoutumée, au restaurant Macéo. Nous faisions d’habitude la première séance de l’année au début juillet, mais la grande salle où nous dînons est très chaude en cette période de l’année. Nous avons donc avancé la séance au 15 mai. Très curieusement les inscriptions ont été divisées par deux, puisque nous ne serons que 23 académiciens.

Une telle participation permet une table de 12 personnes et une de 11, ce qui fait que je n’ai pas cherché à relancer les habitués, puisqu’avec quelques convives de plus on passerait à trois tables et il y aurait moins de participants par table et donc moins de vins pour chacun.

Grâce à la générosité des académiciens et à mes apports, chaque table boira au moins 15 vins, ce qui est beaucoup plus que le format habituel de ces séances.

Arrivant vers 15 heures au restaurant Macéo je commence à ouvrir les vins du dîner. Pendant environ deux heures, je me sens un peu seul, car j’aime quand les aides d’académiciens viennent mettre un peu d’indiscipline dans mon travail. Certains amis tentent de tirer les bouchons et ça se termine mal, mais d’autres ont une belle technique. Et c’est toujours joyeux.

Vers 17 heures arrive un ami hollandais qui est de loin le plus généreux de cette séance au point que je l’ai invité, lui et sa compagne, sans frais d’inscription. Pour la seule ouverture des vins, il a apporté un Champagne Perrier-Jouët sans année, agréable à boire mais simple, un Champagne Perrier-Jouët 1969 puissant et de grande personnalité, et un Coteaux champenois Mailly, probable années 1970 assez étrange donc suscitant l’intérêt, qui se boit comme un vin qu’un déguste.

D’autres amis arrivent longtemps avant l’événement, pour encourager les ouvreurs. L’un d’entre eux a apporté un vin qui sera bu aussi en cours de repas. La seule mauvaise surprise des ouvertures est le Pavillon Blanc du Château Margaux 1978 dont le bouchon moisi donnait au vin un nez de bouchon le rendant imbuvable.

Les vins des deux tables sont les suivants :

Table 1 : Champagne Laurent Perrier sans année double magnum – Champagne Henry de Vaugency à Oger Blanc de Blancs 1986 – Champagne Dom Pérignon 1980 – Champagne Dom Pérignon 1949 – Chablis Grand Cru Les Blanchots Domaine Laroche 1985 – Chablis Roger Cafage 1949 – Corton-Charlemagne Grand Cru Thorin 1966 – Bâtard-Montrachet Bouchard Aîné & Fils 1955 – Montrachet grand cru maison Nicolas 1928 – Rioja Blanco 1933 – Château Grand Mayne jéroboam 1966 – Volnay 1er cru Les Santenots, Camille Giroud 1945 – Royal Kebir Frédéric Lung rosé Algérie 1945 – Muscat domaine Klipfel Alsace 1959 – Château Rayne-Vigneau Crème de tête 1929 – Château Lafaurie Peyraguey 1925.

Table 2 : Champagne Laurent Perrier sans année double magnum – Champagne Henry de Vaugency à Oger Blanc de Blancs 1983 – Champagne Mumm René Lalou 1979 – Château Carbonnieux blanc 1955 – Pavillon Blanc du Château Margaux 1978 – Bâtard Montrachet Charles Laurent 1989 – Château Grand Mayne jéroboam 1966 – Clos Fourtet Saint-Emilion 1947 – Pommard Girodit-Henry 1947 – Aloxe-Corton J. Thorin 1955 – Châteauneuf-du-Pape Jean-Pierre Brotte 1957 – Châteauneuf-du-Pape Bouchard Père et Fils 1964 – Château Grillet Appellation Grillet 1986 – Monbazillac années 30 – Château Lafaurie Peyraguey 1925.

Le Champagne Laurent Perrier sans année double magnum et les deux Champagne Henry de Vaugency à Oger Blanc de Blancs 1986 et 1983 sont bus à l’apéritif, avec des gougères délicieuses. Le Laurent Perrier est simple bien sûr, mais l’âge lui apporte de la complexité et le rend très agréable. L’ami hollandais m’a dit qu’il serait des années 90 mais le bouchon m’indique plutôt les années 80, ce qui explique sa belle maturité.

J’avais acheté une verticale de 13 millésimes du Champagne Henry de Vaugency à Oger Blanc de Blancs. J’ai goûté le 1983 et le 1986 plus vif et c’est une belle surprise car ce vin a la fraîcheur et la vivacité d’un beau blanc de blancs. Puissant, il me plait.

Le menu préparé par Adrian Williamson est ainsi rédigé : maigre rôti sur sa peau, roquette, artichaut et olives noires / asperges blanches, huile d’olive portugaise et crackers de riz soufflé / carré d’agneau rôti, aubergine de deux façons et crème de poivron / fromages Bordier : comté de 20 mois, chevrotin du val d’Aillon, fourme d’Ambert / tarte Tatin et crème pâtissière au caramel.

J’ai apporté une centaine de verres qui s’ajoutent aux verres du restaurant, mais avec une bonne quinzaine de vins, les verres seront utilisés pour plus d’un vin. Avec la profusion de vins et le fait que les vins de la table 1 sont essentiellement des blancs, j’avoue qu’à un moment je me suis senti complètement perdu.

Le Champagne Dom Pérignon 1980 est un Dom Pérignon typique, solide et bien construit. C’est un compagnon de gastronomie.

Le Champagne Dom Pérignon 1949 est un immense Dom Pérignon. Il peut faire partie de l’histoire de ce grand champagne à une place majeure. Tout est émotion, richesse, grandeur. Un moment de bonheur.

Quelle belle surprise que le Chablis Grand Cru Les Blanchots Domaine Laroche 1985, riche, joyeux, large. Un soleil en bouche idéal pour les asperges.

Pour la suite, je vais me faire remplacer dans ce texte par un ami très bon dégustateur, qui a -aujourd’hui – une meilleure mémoire (ses mots sont en italique) : Le Chablis Roger Cafage 1949 est touchant. Il fait un peu le soldat blessé, avec un début de bouche un peu brouillon. Sa finale est très minérale et ne peut qu’être chablisienne.

Le Corton-Charlemagne Grand Cru Thorin 1966 est cohérent et ample. Il est épanoui comme seuls peuvent l’être les vins anciens.

Le Bâtard-Montrachet Bouchard Aîné & Fils 1955 est imposant et massif. Il impressionne lors du service, mais hélas il s’affaiblit dans le verre et perd un peu de sa structure.

Le Montrachet grand cru maison Nicolas 1928, dont j’attendais beaucoup, est un peu décevant. Un léger voile liégeux empêche d’apprécier le vin à sa juste valeur. Après un début de bouche magnifique, le vin retombe et devient plus plat.

Avec l’agneau, nous voudrions boire le Saint-Emilion Château Grand Mayne Jéroboam 1966. Le vin est quasiment mort.

Le Volnay 1er cru Les Santenots, Camille Giroud 1945 est cohérent. Il offre ce qu’on attend d’un grand bourgogne dans cette merveilleuse année.

Le Kebir Rosé Frédéric Lung Algérie 1945 est massif et fruité. On ne pourrait pas lui donner d’âge. J’aime le caractère énigmatique de ce rosé.

Le Rioja blanco 1933 offre un parfum d’épices douces et de bois rares. Son nez est charmeur. Il s’entend avec tous les fromages, notamment le fromage de chèvre.

Le Muscat domaine Klipfel Alsace 1959 est une belle surprise. Il a encore quelques sucres, et son menthol en fait un compagnon pertinent pour le munster puissant et gras.

Le Sauternes Château Rayne-Vigneau Crème de tête 1929 est un ovni. Il est noir dans le verre, épais, sirupeux. Il est d’une complexité merveilleuse et se marie à merveilleuse avec la tarte tatin.

Le Sauternes Château Lafaurie Peyraguey 1925 est plus léger, encore d’un orangé juvénile. Son acidité est merveilleuse, et c’est avec la crème qu’il s’entend à ravir. La table est charmée par ces deux monuments.

Des vins de la table 2 sont venus jusqu’à moi, comme le Château Carbonnieux blanc 1955 magique, d’une couleur très claire et d’une présence intense et le Clos Fourtet Saint-Emilion 1947 l’un des plus grands bordeaux de 1947. Une merveille.

Mon classement des vins serait : 1 – Champagne Dom Pérignon 1949, 2 – Château Lafaurie Peyraguey 1925, 3 – Clos Fourtet Saint-Emilion 1947, 4 – Volnay 1er cru Les Santenots Camille Giroud 1945, 5 – Château Carbonnieux blanc 1955, 6 – Chablis Grand Cru Les Blanchots Domaine Laroche 1985, 7 – Royal Kebir Frédéric Lung rosé Algérie 1945, 8 – Montrachet grand cru maison Nicolas 1928.

L’ambiance de ce repas a été particulièrement amicale et joyeuse. Les vins étaient de grande qualité. J’avais voulu que pour les deux tables on finisse par un sauternes de cent ans, pour bien signifier que notre académie est bien celle des vins anciens. Ce fut parfait.

Une autre forme de l’Académie des Vins Anciens jeudi, 20 février 2025

 

Une autre forme de l’Académie des Vins Anciens

 

Un de mes crédos est que chaque vin mérite qu’on lui donne une chance même si elle est faible, plutôt que de le vider dans l’évier.

 

Je vais lancer des événements qui s’appelleront « les cas des bas niveaux ». Je les appelle ainsi car il y a une contrepèterie amusante : « les bas des caniveaux » qui peut avoir un lien avec mon désir que les vins anciens ne finissent pas dans les caniveaux, parce qu’on ne les aurait pas bus.

 

Il y a dans ma cave un nombre considérable de vins anciens. Un rapide examen m’a permis de dénicher une bonne centaine de vins qui sont dans une situation critique. Si vous en avez dans votre cave, les réunions des  « cas des bas niveaux » vous permettraient de donner une chance à ces vins.

 

L’idée est d’être six à huit en un déjeuner où vous apportez une bouteille en danger et une bouteille de bon niveau de votre choix. Il n’y aurait aucun coût, sauf celui du repas et celui d’un droit de bouchon éventuel si je n’arrive pas à négocier la gratuité avec le restaurant qui nous accueillerait.

 

Si ce projet vous intéresse, contactez-moi.

 

Très cordialement

Règles pour la 42ème séance de l’académie des vins anciens du 15 mai 2025 lundi, 17 février 2025

Règles pour la 42ème séance de l’académie des vins anciens du 15 mai 2025

Cette séance est ouverte aux amateurs de vins anciens avec ou sans apport de vins.

1 – participants sans vin

Les confirmations d’inscriptions sont prises dans l’ordre des demandes. Le prix est de 300 € par personne, à payer avant le 18 avril.

2 – participants avec vins

  • proposer un vin ancien et fournir tous éléments sur le vin, dont le niveau dans la bouteille (chaque photo ne devra pas dépasser 500 Ko et devra être lisible. Elle sera en pièce jointe et non pas dans le corps du texte)
  • Obtenir mon approbation pour la ou les bouteilles proposées
  • Respecter les critères d’âge :
  • Champagnes : avant 1997
  • Vins blancs : avant 1991
  • Vins rouges et liquoreux : avant 1972

Les modes de livraisons figurent ci-après.

Livraison des vins entre le 31 mars et le 30 avril.

Les confirmations d’inscriptions sont prises dans l’ordre des demandes. Le prix est de 190 € par personne, à payer avant le 18 avril.

3 – lieu de la réunion

Le restaurant Macéo au 15 rue des Petits Champs 75001 PARIS

Rendez-vous à 19h. Fin de réunion à minuit.

4 – Mode de paiement

Paiement par virement à FRANCOIS AUDOUZE AVA

RIB / FR7630003030000005024474342

5 – mode de livraison

  1. – par envoi postal à François Audouze, société ACIPAR, 44 rue Andrei Sakharov, 93140 BONDY.
  2. – par livraison au 10 Place des Vosges 75004 Paris. Téléphoner à la concierge Madame PUREZA PEREIRA 07.64.88.30.66, prendre rendez-vous avec elle et l’appeler quand vous êtes arrivé, en donnant mon nom. Elle n’est pas joignable au téléphone entre 12h et 17h.

Respectez les dates limites, c’est fondamental.

41ème séance de l’Académie des Vins Anciens dimanche, 1 décembre 2024

La 41ème séance de l’Académie des Vins Anciens se tient une nouvelle fois au restaurant Macéo. Nous serons trente, ce qui est beaucoup moins que la dernière fois, car il y a moins d’étrangers et moins d’étudiants.

Nous serons répartis en trois tables et je crois avoir battu le record de mes apports, avec 34 vins, ce qui est manifestement beaucoup trop mais je souhaite que chaque table ait plus de vins qu’il n’est nécessaire, ce qui permet que l’affectation des vins à chaque table soit respectée.

L’ouverture des vins au restaurant Macéo commence très tôt du fait du nombre de vins, à 14h30. Je suis rapidement accompagné par des habitués de l’académie, venus avec leurs outils, mais aussi avec des vins qui ont pour mission de donner du cœur à l’ouvrage aux ouvreurs. Un ami espagnol apporte un Amontillado fait selon la technique de la solera, démarrée en 1830. Il a avec lui du chorizo et du boudin noir, pour le cas où nous aurions une petite faim. Un autre ami néerlandais a apporté un champagne blanc de blancs. Il y a sans doute d’autres vins apportés mais j’étais concentré sur l’ouverture des vins. Un autre ami a apporté un Comté de 42 mois qui devra accompagner les premiers champagnes à table.

Nous ouvrons les vins, des bouchons se brisent ou résistent et globalement les parfums sont satisfaisants. Les ouvreurs et moi sommes à la table 1 où il devrait y avoir deux champagnes qui ne sont pas ceux de l’apéritif. Les deux ont des parfums très fatigués. Il est fort probable qu’ils ne seront pas buvables. On verra. Il y a tant de vins que ce n’est pas un problème.

Des académiciens arrivent avec beaucoup d’avance aussi assez rapidement nous allons commencer l’apéritif. Avant de parler des vins, voici le programme de la soirée.

Les vins de l’apéritif de bienvenue : 2 bouteilles de Champagne Léon Camuzet à Vertus Blanc de Blancs sans année – 2 bouteilles de Champagne Pommery & Gréno sans année – 3 bouteilles de Champagne Gobillard 1990.

Les vins de la table 1 : Champagne Cattier à Chigny années 1960 Magnum – Champagne Taittinger Comtes de Champagne 1961 – Chablis Grand Cru Les Preuses René Dauvissat 1978 – Bienvenues Bâtard Montrachet P. Fromont 1953 – Château Etoile du Château de l’Etoile 1975 – Riesling Musbacher Eselhaut Mussbach 1901 – Vin rouge « Bouzy » Pommery & Gréno 1943 – Château Rauzan Gassies Mise Robert Chassaing 1943 – Domaine des Luques Graves 1929 – Château Le Pape Léognan 1929 – Chambertin Oschner & Fils 1929 – Richebourg Jean Gros 1959 – Bodegas Palacio – Rioja Reserva Especial 1935 – Château Coutet Barsac 1953 – Massandra Collection Sotheby’s Madeira 1923.

Les vins de la table 2 : Sancerre Robineau 1979 – Pouilly-Fuissé Louis Latour 1979 – Château Olivier Pessac Léognan 1949 – Anjou Cave Prunier 1928 – Château Brane-Cantenac 1970 – Château Rauzan Gassies Mise Robert Chassaing 1943 – Château Haut Batailley Pauillac 1962 – Château Haut Marbuzet 1962 – Gevrey Chambertin Joseph Bogion 1943 – Châteauneuf-Du-Pape Bouchard Père et Fils 1964  – Champagne Mercier demi-sec années 1960 – Château Laurétan Langoiran le Haut 1943 – Tête de Vouvray Maison Dubêche 1937 – Maury La Coume Du Roy 1925.

Les vins de la table 3 : Champagne Piper Heidsieck (circa 70) – Pouilly-Fuissé Louis Latour 1979 – Sancerre André Robineau 1979 – Château Olivier Pessac Léognan 1949 – Corton Charlemagne Charles Laurent Fils 1988 – Château Mouton Rothschild 1970 – Château Rauzan Gassies Mise Robert Chassaing 1943 – Gevrey Chambertin Joseph Bogion 1943 – Clos Vougeot André Tasteviné 1962 – Chambolle Musigny les charmes Girodit-Henry 1929 – Châteauneuf-Du-Pape Bouchard Père et Fils 1964  – Mas de Daumas Gassac 1991 – Château Laurétan Langoiran le Haut 1943 – Tête de Vouvray Maison Dubêche 1937 – Maury La Coume Du Roy 1925.

C’est assez impressionnant de voir les années qui seront servies : 1901, 1923, 1925, 1925, 1928, 1929, 1929, 1929, 1929, 1935, 1937, 1937, 1943, 1943, 1943, 1943, 1943, 1943, 1943, 1943, 1949, 1949, 1953, 1953, 1959, 1960, 1960, 1961, 1962, 1962, 1962, 1964, 1964, 1970, 1970, 1975, 1978, 1979, 1979, 1979, 1979, 1988, 1990, 1990, 1990, 1991 et 5 sans année. C’est vraiment l’esprit de l’académie que de permettre de boire toutes ces années. Les vins sont faits pour être bus et partagés.

L’apéritif démarre avec le Champagne Léon Camuzet à Vertus Blanc de Blancs sans année. C’était le champagne favori d’un de mes grands-pères car il y avait un lien de cousinage entre les deux familles. J’en ai donc acheté et ce que nous buvons doit être des années 90. J’aime ce blanc de blancs de Vertus car il a forgé mon goût pour les champagnes.

Le Champagne Pommery & Gréno sans année a beaucoup plus d’opulence et on peut penser que ce champagne est des années 70, avec beaucoup de charme.

J’avais acheté trois bouteilles de Champagne Gobillard 1990 en pensant qu’elles conviendraient bien à l’académie et je suis content de voir que leur fraîcheur est très engageante. Nous avons donc eu sur des gougères trois champagnes intéressants.

Le menu préparé par Adrian Williamson et le chef du restaurant est ainsi rédigé : œuf bio mollet, champignons forestiers et persillade / Saint-Jacques rôties, laitue braisée et topinambour, jus paprika / joue de bœuf braisée au vin rouge, mousseline de citrouille et jus au chocolat / trio de fromages affinés chez M. Bordier / fondant au chocolat noir et pâtissière à la cardamome.

Avec mes amis ouvreurs, nous étions persuadés que les deux champagnes allaient être beaucoup trop fatigués, d’autant que le Cattier avait une forte perte de volume et une couleur très foncée. A notre grande surprise, le Champagne Cattier à Chigny années 1960 Magnum est buvable. Les premiers verres versés sont clairs mais ceux qui suivent sont chargés de sédiment. Malgré cela, le champagne est agréable, même si l’on sent qu’il n’a pas une énergie farouche.

Le Champagne Taittinger Comtes de Champagne 1961 a lui aussi du sédiment qui apparaît après les premiers verres servis. Il est buvable mais manque vraiment d’énergie. Le Comté 42 mois excellent a réveillé ces deux champagnes. C’est amusant de l’avoir fait.

Le Chablis Grand Cru Les Preuses René Dauvissat 1978 est une bouteille rare, d’une magnifique couleur. Le vin est de grande qualité et réagit remarquablement aux champignons.

Le Bienvenues Bâtard Montrachet P. Fromont 1953 est agréable à boire mais il est dans l’ombre du chablis.

A mon goût, le Château Etoile du Château de l’Etoile 1975, un vin que j’adore, n’a pas l’énergie que j’aurais aimé trouver.

Lorsque j’avais ouvert le Riesling Musbacher Eselhaut Mussbach 1901 j’avais été très surpris par l’opulence de son parfum très pur. Maintenant qu’il est servi, il est brillant, riche, intense et de belle longueur. Jamais on n’imaginerait qu’il ait 123 ans. C’est le généreux cadeau d’un fidèle académicien qui en plus faisait partie des gagnants de l’énigme récente.

Le parfum du Vin rouge « Bouzy » Pommery & Gréno 1943 m’avait étonné à l’ouverture, car je n’attendais pas cette puissance. Je suis ébloui par la richesse et la prestance de ce vin qui m’a plus que surpris. Quel bonheur de boire un tel vin rarement bu.

Le Château Rauzan Gassies Mise Robert Chassaing 1943 est un solide et charmant Margaux. Mais il y a trois 1929 qui vont retenir notre attention.

Le Domaine des Luques Graves 1929 est une très agréable surprise, riche et large comme un 1929 alors que le Château Le Pape Léognan 1929 me plait beaucoup moins.

Le Chambertin Oschner & Fils 1929 dont on ne sait pas grand-chose est un chambertin très plaisant. Je ne sais pas s’il a été un peu hermitagé, mais il est plein de charme.

Le Richebourg Jean Gros 1959 est un grand vin. Il est noble, pur, racé, et donne un très grand plaisir. C’est un vin de grand vigneron.

L’ami Fernando a apporté un Rioja Reserva Especial Bodegas Palacio 1935 et il en attendait beaucoup. Je n’ai pas eu l’étincelle qu’on pouvair souhaiter, même si ce vin riche est bien fait.

Le Château Coutet Barsac 1953 est lumineux comme tous les grands sauternes. Je n’avais pas remarqué que le dessert était au chocolat qui est l’ennemi des sauternes, mais les fromages prévus ainsi que l’un ou l’autre des fromages complémentaires ont mis en valeur ce subtil Coutet.

J’ai acheté des vins de la collection Massandra et j’ai été fasciné par la couleur rose du Massandra Collection Sotheby’s Madeira 1923. Ce vin a 101 ans mais il est éternel. Le parfum est charmant mais tout se passe en bouche. En le buvant on a l’impression que l’on a en bouche un serpent de saveurs qui s’agite. Le goût ne cesse de changer avec des notes savoureuses ou sérieuses et cette java qui se joue en bouche m’enchante. Quel bonheur de grâces serpentines.

L’ambiance était fantastique à toutes les tables et je n’ai eu que des échos positifs de tous. Je me suis amusé à classer les vins de ma table, ce qui n’est pas chose facile.

Mon classement de la table 1 est : 1 – Massandra Collection Sotheby’s Madeira 1923, 2 – Riesling Musbacher Eselhaut Mussbach 1901, 3 – Vin rouge « Bouzy » Pommery & Gréno 1943, 4 – Richebourg Jean Gros 1959, 5 – Chambertin Oschner & Fils 1929, 6 – Chablis Grand Cru Les Preuses René Dauvissat 1978.

Le choix du premier est pour la luxuriante richesse des complexités, le second pour la fraîcheur du riesling si vif, le troisième pour l’étonnement de voir un Bouzy aussi riche et les autres pour leurs qualités.

Le menu a été bien conçu et bien exécuté. Le service des vins et des plats a été parfait. Par la richesse de vins de qualité et l’ambiance agréable, cette 41ème académie est une des plus belles que nous ayons vécue.

Règles : académie des vins anciens du 28 novembre 2024 lundi, 23 septembre 2024

Règles pour la 41ème séance de l’académie des vins anciens du 28 novembre 2024

Du fait des coûts liés aux vins que j’ajoute dans nos réunions, j’ai été conduit à augmenter les tarifs de 10 €.

1 – participants sans vin

Les confirmations d’inscriptions sont prises dans l’ordre des demandes. Le prix est de 300 € par personne, à payer avant le 25 octobre.

2 – participants avec vins

  • proposer un vin ancien et fournir tous éléments sur le vin, dont le niveau dans la bouteille (chaque photo ne devra pas dépasser 500 Ko et devra être lisible. Elle sera en pièce jointe et non pas dans le corps du texte)
  • Obtenir mon approbation pour la ou les bouteilles proposées
  • Respecter les critères d’âge :
  • Champagnes : avant 1997
  • Vins blancs : avant 1991
  • Vins rouges et liquoreux : avant 1972

Les modes de livraisons figurent ci-après.

Livraison des vins entre le 1er octobre et le 15 novembre.

Les confirmations d’inscriptions sont prises dans l’ordre des demandes. Le prix est de 190 € par personne, à payer avant le 25 octobre.

3 – lieu de la réunion

Le restaurant Macéo au 15 rue des Petits Champs 75001 PARIS

Rendez-vous à 19h. Fin de réunion à minuit.

4 – Mode de paiement

Paiement par virement à FRANCOIS AUDOUZE AVA

RIB / FR7630003030000005024474342

5 – mode de livraison

  1. – par envoi postal à François Audouze, société ACIPAR, 44 rue Andrei Sakharov, 93140 BONDY.
  2. – par livraison au 10 Place des Vosges 75004 Paris. Téléphoner à la concierge Madame PUREZA PEREIRA 07.64.88.30.66, prendre rendez-vous avec elle et l’appeler quand vous êtes arrivé, en donnant mon nom. Elle n’est pas joignable au téléphone entre 12h et 17h.

Respectez les dates limites, c’est fondamental.

40ème séance de l’Académie des Vins anciens jeudi, 13 juin 2024

J’ai mis de temps à autre sur Instagram des énigmes. Il y a quelques mois, la réponse à trouver était un nombre. Deux vainqueurs sont proclamés et peu après je me rends compte que j’ai fait une erreur de calcul. La réponse n’était pas la bonne. Je trouve d’autres gagnants. L’idée que les premiers gagnants soient tristes me déplait aussi cinq gagnants sont désignés.

La tradition est que j’invite les gagnants à un repas avec de belles bouteilles. Les dates possibles pour les cinq élus incluant la date de l’académie des vins anciens, je leur propose cette option et ils donnent tous les cinq leur accord pour participer à l’académie. Ils seront mes invités et à ma table.

L’académie des vins anciens tient sa 40ème édition au restaurant Macéo. Nous serons 37 participants avec de plus en plus d’étrangers. Nous sommes répartis en trois tables, la mienne ayant treize convives et les deux autres douze. Les cinq gagnants de l’énigme sont regroupés à côté de moi dont un de Los Angeles, un de Londres, un néerlandais et deux français. Les autres académiciens de ma table sont des habitués, sauf un espagnol enthousiaste et ma voisine de table, une américaine qui a participé à plus de 20 dîners.

Il y aura 54 vins, ce qui est beaucoup, car j’ai fourni 28 vins, voulant que toutes les tables aient un beau souvenir de le 40ème séance.

L’ouverture des vins commence à 15 heures. Un académicien fidèle m’aide ainsi que Béatrice, qui est la responsable du rangement de ma collection de bouteilles vides. Il y a énormément de bouchons qui sortent en miettes et je me demande toujours si les conditions atmosphériques ne jouent pas un rôle dans les comportements des bouchons, souvent semblables. Il y a parmi ces vins des niveaux assez bas, y compris dans mes apports, car chaque vin a le droit d’être bu, surtout en situation de pléthore comme aujourd’hui. Quelques vins sentent le bouchon, nous verrons. Globalement, il y a de très belles promesses.

Le menu composé par Adrian Williamson et son équipe est : sardine bretonne à l’huile d’olive, toast et fenouil croquant / médaillon de thon juste saisi, courgette et fleur de courgette farcie aux olives noires / épaule d’agneau confite aux herbes de Provence, carotte et navet glacés, jus corsé / trio de fromage et fourme d’Ambert / tarte fine aux pommes et crème d’Isigny.

L’apéritif est fait de : Côtes du Jura Château de Quintigny magnum sans année, Champagne Bollinger Spéciale Cuvée années 70, Champagne Laurent-Perrier sans année, Champagne Besserat de Bellefon sans année, Champagne Pommery années 80.

Les vins de table 1 sont : Champagne Mumm Cordon Rouge 1979, Hermitage blanc Poulet père et fils 1923 (niveau bas), Rioja blanc Mariano Lacort 1931, Montrachet Roland Thévenin 1947, Château Troplong Mondot Valette Saint-Emilion 1971, Château Palmer Margaux 1964, Château Lanessan 1985, Château Lynch Bages 1969, Vosne Romanée Antonin Rodet vers 1966, Echézeaux Mommessin 1973, Romanée Saint-Vivant Moillard Grivot 1937, Richebourg Théophile Gavin 1928, Vega Sicilia Unico 1962, Castell del Remey Extra Costers del Segre (Catalonia) # 1915, Gewurztraminer Clos Zisser Vendanges Tardives 1961, Château Pajot Enclave Yquem Sauternes 1965 , Cru de Coÿ Enclave Yquem 1923, Cognac Leyrat XO élite 40°.

Les vins de la table 2 sont : Meursault-Charmes P. Millot Battault 1969 , Chassagne Montrachet Henri Pillot 1959, Corton-Charlemagne J. d’Issoncourt 1990, Riesling Sylvaner Koenigschaffhauser , Kaiserstuhl 1970 , Château Haut Marbuzet 1967, Château Magdelaine Saint-Emilion J. P. Moueix 1964, Château Tour de Corbin Despagne Saint-Emilion 1975, Château Pichon Lalande Comtesse Pauillac 1967, Château Malescot St Exupéry Margaux 1971 , Château L’Angélus Pomerol (bas) 1964, Beaune Perrières rouge Guy Leblanc 1967, Aloxe Corton Joseph Drouhin 1969, Château Doisy-Daëne Barsac 1969, Château Sigalas Rabaud 1959, Château Cantegril Sauternes 1943.

Les vins de la table 3 sont : Champagne Pommery sans année, Meursault Calvet (bas) 1962, Riesling grand cru Côte de Barr Klipfel 1970, Château d’Agassac 1966, Château Larcis Ducasse Saint-Emilion 1964, Château Giscours 1964 , Château Cantemerle 1964, Château Haut Marbuzet 1967, Château Lascombes 1971, Mouton Cadet sélection Rothschild 1943, Côtes de Barr Riesling Grand Cru Louis Klipfel 1970, Vin Jaune Château l’Etoile 1981, Anjou Coteaux de la Loire négociants 1955, Château de Rolland Sauternes 1943, Château Coutet Barsac 1962, Rivesaltes Domaine Marie 1940.

A l’apéritif, nous commençons par un Côtes du Jura Château de Quintigny magnum sans année. Je croyais que c’était un vin blanc et je l’avais affecté à un groupe, mais en fait c’est un crémant du Jura que je fais servir en premier. On est loin des subtilités des champagnes, mais ce pétillant est bien agréable comme vin d’accueil.

Le Champagne Bollinger Spéciale Cuvée années 70 est remarquable car il est entré avec pertinence dans le monde des vins anciens. Il est noble et racé.

Le Champagne Laurent-Perrier sans année est plus conventionnel et le Champagne Besserat de Bellefon sans année est une très agréable surprise. Le Champagne Pommery années 80 est d’une belle personnalité, déjà paré des vertus des champagnes anciens.

J’ai bu les vins de la table 1. Le Champagne Mumm Cordon Rouge 1979 est agréable, mais il me fait mesurer à quel point il y a un écart entre le Cordon Rouge et le Mumm Cuvée René Lalou 1979, un vin de très haute qualité.

Adrian le directeur du restaurant fait le service des vins de notre table. Il me fait goûter en premier un peu de chaque vin pour que je puisse prévenir les convives. Et en sentant l’Hermitage blanc Poulet père et fils 1923 au niveau bas, je préviens mes amis qu’il ne faut pas s’arrêter au parfum vieux de ce vin. Et par un miracle comme il n’en arrive que dans les rêves, la sardine au goût très fort va effacer toute trace de vieillesse et l’Hermitage va briller, créant le plus bel accord du repas. Béatrice, qui était à une autre table, me fit remarquer que la sardine avait un goût qui rebutait les vins de sa table, alors qu’elle a ressuscité notre vin de 101 ans.

Le Rioja blanc Mariano Lacort 1931 associé au même plat est beaucoup trop monocorde, presque fade et n’apporte pas l’émotion qu’il offrirait peut-être en d’autres circonstances.

Le Montrachet Roland Thévenin 1947 est très conforme à ce que l’on pourrait attendre, très bien structuré. Ce n’est pas un montrachet puissant et séducteur, c’est un grand vin noble. C’est probablement le meilleur des Montrachets 1947 de ce négociant que j’aie déjà bus.

Le Château Troplong Mondot Valette Saint-Emilion 1971 est d’une année très grande pour les bordeaux de la rive droite. Et l’on apprécie sa grandeur et sa profondeur. On le ressent à un sommet de ce qu’il peut offrir. Il est grand.

J’avais choisi parmi mes apports un Château Palmer Margaux 1964 au niveau bas, voulant vérifier si ce vin solide tenait encore sa place à 60 ans. A ma grande joie il a gardé toute son énergie et cette densité si noble. C’est une belle surprise, mais évidemment pas un cas général.

J’avais inclus dans mon apport une bouteille illisible que je situais dans les années 70 mais en ouvrant la bouteille on pouvait lire sur le bouchon Château Lanessan 1985. Il est plus jeune que les autres et fort agréable.

Le Château Lynch Bages 1969 ne m’est pas apparu au niveau des autres car il a été apporté avec mon accord au moment du repas, car offert par un participant étranger qui ne pouvait pas l’envoyer de son pays. Il n’a pas eu l’aération qui convenait.

Après quatre bordeaux, quatre bourgognes. Le Vosne Romanée Antonin Rodet vers 1966 est un vin agréable et subtil.

L’Echézeaux Mommessin 1973 est une magnifique surprise pour moi. Tout-à-fait inattendu, il a une acidité très agréable, une grande subtilité et un goût que l’on n’attendrait pas de ce millésime. J’ai adoré.

Mais on oublie tout dès que le Romanée Saint-Vivant Moillard Grivot 1937 est servi. Le parfum est envoûtant, le vin est glorieux. C’est la Bourgogne dans ce qu’elle offre de mieux. Quel grand vin.

Je suis un admirateur des millésimes 1928 et 1929, millésimes du siècle, dont j’ai bu 424 vins de cette paire royale. Le Richebourg Théophile Gavin 1928 est un grand vin, mais force est de constater que le 1937 est beaucoup plus glorieux. Le Richebourg est grand mais ne peut pas offrir autant de complexités et de grandeur.

On peut faire la même remarque pour le Vega Sicilia Unico 1962 d’un grand millésime et de belle noblesse, mais qui n’est pas au niveau au niveau qu’il pourrait avoir. Il manque d’émotion.

Le jeune espagnol si enthousiaste qui m’avait aidé à ouvrir les vins a apporté un Castell del Remey Extra Costers del Segre (Catalonia) # 1915. L’année supposée lui avait été annoncée par celui qui lui avait vendu la bouteille mais rien ne peut justifier un tel millésime. Je le verrais volontiers de moins de cinquante ans. Il n’a pas pu accrocher mon intérêt.

Le Gewurztraminer Clos Zisser Vendanges Tardives 1961 est absolument superbe d’une fluidité parfaite. Elégant et agréable.

Un académicien ayant proposé un sauternes 1965 « enclave d’Yquem », j’ai choisi en cave un autre vin enclave d’Yquem de 1923. Le Château Pajot Enclave Yquem Sauternes 1965 est un beau sauternes, riche et joyeux. Mais le Cru de Coÿ Enclave Yquem 1923 est transcendantal. D’une grâce infinie.

L’un des gagnants de l’énigme a apporté un Cognac Leyrat XO élite 40° très élégant et fin qui a conclu notre repas.

L’ambiance du repas a été particulièrement chaleureuse. Les gagnants de l’énigme, qui ne se connaissaient pas, sont devenus des amis. Pour certains, ce fut la découverte d’un nouveau monde. Qui se serait intéressé à un vin de 1937 ? Mes nouveaux amis vont devenir plus attentifs.

Mon classement des vins que nous avons bus à ma table est : 1 – Cru de Coÿ Enclave Yquem 1923, 2 – Romanée Saint-Vivant Moillard Grivot 1937, 3 – Hermitage blanc Poulet père et fils 1923, 4 – Echézeaux Mommessin 1973, 5 – Gewurztraminer Clos Zisser Vendanges Tardives 1961, 6 – Vega Sicilia Unico 1962.

Le thon a bien joué son rôle sur les bordeaux et l’agneau sur les bourgognes. Mais l’accord transcendantal parce qu’imprévu est celui de la sardine sur l’Hermitage blanc, ce qui a permis à ce vin d’être aussi bien classé dans mon vote.

Voilà une quarantième séance de l’académie particulièrement réussie.

Règles pour la 40ème séance de l’académie des vins anciens du 6 juin 2024 jeudi, 25 avril 2024

Rules in English : https://www.academiedesvinsanciens.org/rules-for-the-40th-session-of-the-academy-of-ancient-wines-on-june-6-2024/

Règles pour la 40ème séance de l’académie des vins anciens du 6 juin 2024

A lire attentivement, même si vous pensez connaître tout par cœur.

Pour participer à une séance il faut suivre le cheminement habituel :

  • Si l’on vient sans bouteille de vin, respecter les dates de paiement.
  • Si l’on veut venir avec un vin, proposer un vin ancien et fournir tous éléments sur le vin, dont le niveau dans la bouteille (chaque photo ne devra pas dépasser 500 Ko et devra être lisible. Elle sera en pièce jointe et non pas dans le corps du texte )
  • Obtenir mon approbation pour la ou les bouteilles proposées
  • Respecter les critères d’âge :
  • Champagnes d’apéritif : pas de règles. Ce seront des cadeaux des académiciens qui veulent en apporter, au-delà de leur apport
  • Champagnes : avant 1997
  • Vins blancs : avant 1991
  • Vins rouges et liquoreux : avant 1972

Dates à respecter

  • Livrer les vins à partir du 10 avril et avant le 17 mai
    selon le processus décrit ici :
  • soit livrer sa bouteille au 10 place des Vosges (sonner et demander au gardien de prendre possession des vins, qu’il gardera pour moi. Son numéro : 06.05.76.24.83)
  • cette possibilité  de Place des Vosges n’est plus valable du fait du départ du gardien.
  • Il est possible de livrer au restaurant Macéo. Voir règles spécifiques ci-dessous en italiques.
  • Le restaurant Macéo accepte de recevoir les vins que vous livrerez au 15 rue des Petits Champs 75001 PARISLes conditions sont les suivantes :

    Bouteilles mises dans une caisse en bois ou en carton.

    Indication précise : « académie du 6 juin » visible sur le paquet, en gros caractères.

    Aucun papier collé sur la bouteille

    Aucune mention écrite sur la bouteille

    Aucun chèque inclus dans le paquet.

    La bouteille étant dans un paquet, il n’y a aucune obligation de dérouler avec excès des rouleaux adhésifs qui rendent difficile la prise en main de la bouteille.

    Les livraisons pourront se faire en dehors des heures de service entre 11h00 et 12h00 ou entre 14h30 et 16h.

    Le directeur Adrian Williamson est prévenu.

    Attention : le restaurant Macéo sera fermé du 27/04 au 13/05. Ne vous trompez pas. Tous les vins doivent avoir été livrés avant le 17 mai.

  • ou livrer ou expédier sa bouteille à l’adresse : François Audouze Société ACIPAR, 44 rue André Sakharov 93140 BONDY.
  • Payer sa participation dans les délais prévus (avant le 22 avril)
  • Chèque à l’ordre de « François Audouze AVA » à adresser à François Audouze société ACIPAR 44 rue Andrei Sakharov 93140 BONDY, qui est de : 180 € si on apporte un vin agréé ou 290 € si on vient sans vin.
  • Ou bien avant le 22 avril pour le paiement à RIB FRANCOIS AUDOUZE AVA : FR7630003030000005024474342 (je préfère largement les virements si faciles aujourd’hui)

– Le lieu de la réunion est : RESTAURANT MACEO 15 r Petits Champs 75001 PARIS

– Heure de la réunion : 6 juin 2024 à 19h et fin impérative 0h00.

Recommandations supplémentaires :

– ne pas mettre de chèque dans le colis qui comporte votre vin. Les chèques doivent être envoyés à part (je préfère les virements).

– ne pas coller quoi que ce soit sur la bouteille. Tout ce qui est collé est difficile à enlever.

  • Le restaurant me demande de limiter à 32 personnes. D’où l’intérêt de s’inscrire vite.

Remarque générale importante :

L’expérience des 39 séances précédentes montre que je suis obligé de gérer beaucoup trop de cas particuliers au dernier moment. On va essayer de ne pas subir les impondérables.

Mettre ma secrétaire en copie de tous vos mails, à winedinners.paris@gmail.com

Nota : les apports bénévoles de fromage et de chocolat sont appréciés. Je préciserai si c’est possible.

Rules for the 40th session of the Academy of Ancient Wines on June 6, 2024 jeudi, 25 avril 2024

Rules for the 40th session of the Academy of Ancient Wines on June 6, 2024

Read carefully, even if you think you know everything by heart.

To participate in a session you must follow the usual procedure:

• If you come without a bottle of wine, respect the payment dates.

• If you want to come with a wine, offer an old wine and provide all information on the wine, including the level in the bottle (each photo must not exceed 500 KB and must be readable. It will be attached and not in the text of the email)

• Obtain my approval for the proposed bottle(s)

• Respect the age criteria:

• Aperitif champagnes: no rules. These will be gifts from academicians who want to bring them, beyond their contribution

• Champagnes: before 1997

• White wines: before 1991

• Red and sweet wines: before 1972

Dates to respect

• Deliver the wines from April 10 and before May 17

according to the process described here:

• either deliver to restaurant Macéo according to new rules :

The Macéo restaurant accepts to receive the wines that you will deliver to 15 rue des Petits Champs 75001 PARIS

The conditions are as follows:

Bottles placed in a wooden or cardboard box.

Precise indication: “Academy of June 6” visible on the package, in large letters.

No paper stuck on the bottle

No mention written on the bottle

No check included in the package.

As the bottle is in a package, there is no obligation to excessively unroll adhesive rolls which make it difficult to hold the bottle.

Deliveries can be made outside of service hours between 11:00 a.m. and 12:00 p.m. or between 2:30 p.m. and 4:00 p.m.

Director Adrian Williamson has been notified.

Please note: the Macéo restaurant will be closed from 04/27 to 05/13. Do not be mistaken. All wines must be delivered before May 17.

• either send your bottle to the address: François Audouze Société ACIPAR, 44 rue André Sakharov 93140 BONDY.

• Pay your participation on time (before April 22)

• Check payable to « François Audouze AVA » to be sent to François Audouze company ACIPAR 44 rue Andrei Sakharov 93140 BONDY, which is: €180 if you bring an approved wine or €290 if you come without wine.

• Or before April 22 for payment to RIB FRANCOIS AUDOUZE AVA: FR7630003030000005024474342 (I much prefer the transfers which are so easy today)

– The location of the meeting is: RESTAURANT MACEO 15 rue des Petits Champs 75001 PARIS

– Time of the meeting: June 6, 2024 at 7 p.m. and mandatory end at 12:00 a.m.

Additional recommendations:

– do not put a check in the package containing your wine. Checks must be sent separately (I prefer wire transfers).

– do not stick anything on the bottle. Anything stuck on is difficult to remove.

• The restaurant asks me to limit it to 32 people. Hence the interest in registering quickly.

Important general note:

The experience of the 39 previous sessions shows that I am forced to manage far too many special cases at the last moment. We will try not to suffer the imponderables.

Copy all your emails to my secretary at winedinners.paris@gmail.com

Note: voluntary contributions of cheese and chocolate are appreciated. I will clarify if this is possible.