Veuve Clicquot exceptionnel !dimanche, 17 septembre 2017

Nous avons deux petits-enfants à la maison. Leur mère – ma fille – arrive le dimanche midi pour les chercher. Ce qui est prévu c’est un poulet dominical avec des poireaux et des nouilles en forme de grains de riz. Nous passons directement à table et j’ouvre un Champagne Brut Veuve Clicquot Ponsardin sans année qui doit dater des années 70. Le bouchon est très serré dans le goulot et j’opère doucement pour qu’il ne se cisaille pas. Le pschitt est de bon augure. La couleur est plutôt claire, l’ambre étant peu marqué. Et c’est à cet instant qu’un miracle se produit. Le nez est puissant, de pêche. Le fruit senti est subtil et le parfum est noble. En bouche, c’est la naissance de Vénus. Et j’exagère à peine. Car ce qui pénètre dans le palais est d’une perfection indéfinissable. Le champagne est d’un équilibre absolu et d’une qualité irréprochable. Pour atteindre ce niveau absolu, il faut que la matière initiale ait été parfaite. Tout en ce champagne est équilibré. C’est un champagne simple, généreux, épanoui, solaire, absolument sans défaut. Chaque gorgée est gratifiante. On se demande : « comment fait-il pour être aussi parfait ? ». Ce n’est que du bonheur et chaque gorgée nous émerveille. On n’est pas dans les complexités de champagnes plus capés. On est dans la joie de vivre la plus pure. Chaque gorgée jusqu’à la dernière m’a émerveillé. Il faut vite que je le dise à Dominique Demarville, l’homme qui fait Veuve Clicquot pour qu’il sache que ce non millésimé des années 70 a représenté une forme de perfection.

Petit détail qui tue : j’ai acheté ce champagne qui vient d’un importateur italien. Comme quoi, les voyages forment la jeunesse et profitent aux champagnes !

 

le haut de la bouteille

magnifique bouchon