Beaux champagnes avant le départ d’enfants mardi, 19 juillet 2022

Avant que des enfants ne partent, j’ouvre un Champagne Philipponnat Clos des Goisses 2002. Le champagne est très précis, délicat, subtil. Il se montre très long en bouche. Il est élégant et vif. C’est un champagne de grand plaisir.

Je suis toujours émerveillé des prestations des Moët Brut Impérial anciens. Alors que le Clos des Goisses était de grand plaisir, avec le Champagne Moët & Chandon Brut Impérial 1971 nous franchissons tellement d’étages que l’on a l’impression qu’une navette spatiale nous emporte sur une planète de perfection. C’est un choc dès la première gorgée. C’est un champagne à la séduction superlative. Belle façon de dire au revoir.

Tibouren lundi, 18 juillet 2022

Mon fils avait acheté un Tibouren Clos Cibonne Côtes de Provence rosé 2020. C’est l’occasion de le comparer par la pensée avec le Côtes de Provence rosé Zéphir Vin Biologique Domaine La Navicelle 2020 que nous avons bu récemment, qui avait du Tibouren dans sa composition. Nous attendions tous que le Clos Cibonne se situe largement au-dessus du Zéphir et en fait, en cette période de jeunesse extrême, le vin de la Navicelle s’était montré plus expressif. Le Clos Cibonne apparaît freiné, manquant de la largeur et de la profondeur qu’il devrait avoir. Voici un vin qu’il faut laisser vieillir.

Nous avons mangé des morceaux d’ailes de poulets dont la tendreté est remarquable. Le dessert est de glaces et sorbets de la maison Regain. Ce glacier mérite nos compliments.

Wagyu et La Turque lundi, 18 juillet 2022

Ma fille aime cuisiner et son compagnon aussi. Si l’on ajoute ce que ma femme prépare, on arrive à une offre de plats très supérieure à la demande. Ma balance s’en est rendu compte.

Ce soir nous goûterons un bœuf Wagyu fort heureusement de taille modeste. J’ai prévu un vin rouge. Avant, il faut un vin blanc qui plaise à ma fille. Mon fils avait apporté un Pur Sang de Louis Benjamin Dagueneau et j’avais pensé à un Silex du même domaine que ma fille adore. Le choix se fera au tirage au sort. C’est donc le Blanc Fumé de Pouilly Pur Sang Domaine Didier Dagueneau 2011 qui sera ouvert.

Ce vin fait par Louis Benjamin Dagueneau est d’une belle énergie. Puissant, droit, direct, il est entraînant. Il se marie facilement à toutes les préparations d’apéritif et d’entrée et promet de devenir encore plus grand avec quelques années de plus. C’est un grand vin.

Le Wagyu de notre boucher fétiche est délicieux. La Côte Rôtie La Turque Guigal 1992 est d’une générosité infinie. Son nez est riche de cassis bien noir et en bouche cassis et garrigue se croisent avec bonheur. Riche, noble, gastronomique, ce vin est un voyage sur un tapis volant. Un régal et une maturité idéale de 30 ans, qui n’exclut pas la folie des vins jeunes. De très bon fromages ont accompagné ce vin idéal.

déjeuner au restaurant Hemingway lundi, 18 juillet 2022

Nous allons déjeuner au restaurant Hemingway qui est installé le long d’une plage de sable fin. Il fait une chaleur caniculaire et il faut parfois changer de place pour ne pas subir le soleil qui nous envoie des flèches de chaleur dans les zones non couvertes par les parasols. Nous prendrons des repas différents. Le mien est : dim sum raviolis crevettes, sauce thaï et sauce piment / gambas snackées, riz crémeux, sauce aux crustacés, parmesan AOP / glace vanille. La nourriture est bonne même si je n’ai pas trop goûté de riz crémeux, la chaleur sans doute. Le service est insuffisant est l’on sait le mal que les restaurants pour recruter. Agréable à boire.

Le repas a été accompagné d’un Champagne Delamotte brut sans année simple mais bien adapté à ce repas.

Le 14 juillet lundi, 18 juillet 2022

Le 14 juillet et la pleine lune se fêtent ensemble. Pour ce grand jour la lune est rouge d’émotion quand elle apparaît. J’ouvre un Champagne Dom Ruinart 1990 qui représente pour moi l’aristocratie du champagne dans ce millésime si réussi. Le bouchon libère un pschitt discret mais présent et sa bulle est active et de belle énergie. J’avais aimé les Enchanteleurs 1996 pour son caractère confortable. Avec ce 1990 on entre dans la noblesse absolue. Ce champagne est grand. Nous sommes tous conquis par son raffinement subtil et son caractère entraînant. C’est peut-être le plus grand champagne que nous ayons bu depuis que nous sommes dans le sud. Un seigneur.

Le Côtes de Provence rouge Château Rasque Pièce Noble Domaine Taradeau 1996 vérifie une fois de plus ma croyance profonde : rien ne vaut un Côtes de Provence qui a dépassé vingt ans. Amateurs de vins, mes frères, achetez des Côtes de Provence et laissez-les vieillir vingt ans sans y toucher. Ils deviennent extraordinaires. Ce Rasque sent la garrigue et le thym. Il est franc, direct mais montre une belle subtilité. Les cigales chantent lorsque l’on boit un tel vin.

Journée d’anniversaire lundi, 18 juillet 2022

Le lendemain donc la table est envahie de milliers de petits fours et de plats complexes créés par le traiteur Matyazy qui comme tous les traiteurs a envie de montrer qu’il a du talent. Alors chaque bouchée, chaque plat est complexe, mais c’est bon. Au déjeuner, le plat le plus enthousiasmant est une tarte aux framboises meringuée. Un pur délice qui convient bien au champagne Henriot.

Pour le soir, l’apéritif démarre avec un vin de la région. Nous aimons le cépage Tibouren qui est remarquablement vinifié au domaine Clos Cibonne. Mon fils voulant y aller trouve porte close. Il va donc au domaine la Navicelle. Nous buvons un Côtes de Provence rosé Zéphir Vin Biologique Domaine La Navicelle 2020. Il est multi-cépages, fait de Tibouren, Mourvèdre et Syrah. C’est le Tibouren qui lui donne de la richesse et du poids. Bien sûr le vin n’est pas long, mais pour l’apéritif il tient son rôle.

Le vin suivant est d’une toute autre nature. Le Montrachet du Domaine Thénard élevé par Remoissenet Père & Fils 1985 est une merveille, d’une perfection absolue. Sa couleur est celle d’une mirabelle bien mûre. Il est juteux, large, minéral et d’un plaisir pur. Il n’a pas la largeur de certains millésimes de Montrachet du Domaine de la Romanée Conti, mais l’année 1985 lui donne une noblesse et une sérénité qui sont idéales. C’est un grand vin élégant. Sur des filets de rougets et un foie gras poêlé, l’accord se trouve spontanément.

Dîner de famille dans le sud lundi, 18 juillet 2022

Pour un nouveau dîner de famille j’ouvre deux vins, en pensant qu’il y aura des restes pour le lendemain où déjeuner et dîner seront consacrés à l’anniversaire d’un des petits-enfants non présent. Les moyens actuels de communication rapprochent les êtres aimés.

Le Champagne Henriot Cuvée des Enchanteleurs magnum 1996 est un champagne que j’adore. Il est si confortable, facile à vivre, direct et porteur de plaisir. Souvent, on se régale d’une cuisine simple et authentique. On est dans le même esprit avec ce champagne.

Les tartes aux oignons auraient accompagné avec bonheur un Côtes de Provence ancien, mais j’aurais dû l’ouvrir longtemps avant le dîner. Je jette mon dévolu sur un Vega Sicilia Unico 2004, de l’année de l’absent. En matière de dégustation à l’aveugle, je ne cherche pas la compétition, mais je pense qu’il y a un domaine que je reconnaîtrais quasiment à chaque fois, c’est le domaine de la Romanée Conti, car il y a des marqueurs qui parlent à mon odorat. Et il me semble que je pourrais faire de même avec Vega Sicilia Unico, avec ces senteurs de fruit noir trempé dans une décoction de chêne américain.

C’est donc instantanément que je me réjouis à l’ouverture de ce parfum idéal, prometteur de merveilles. Ce vin espagnol de 18 ans est en un moment idéal où la jeunesse folle est encore vive et où la maturité pointe son nez. Avec la tarte à l’oignon l’accord est idéal. Le vin est riche, juteux, gouleyant et d’une longueur infinie. C’est un vin noble et un vin de plaisir immédiat. Il ne faut pas le disséquer mais en jouir.

Déjeuner au restaurant l’Aventure lundi, 18 juillet 2022

Le restaurant l’Aventure est situé sur la plage du port. Nous sommes huit, quatre adultes et quatre enfants. Deux adultes prendront des langoustes et deux autres dont je suis choisirons un magnifique loup, cuit à la perfection. Les moules cuites à la plancha prises en apéritif sont superbes.

Nous avons bu deux bouteilles de Champagne Ruinart Blanc de Blancs non millésimé qui s’est révélé un compagnon agréable de nos agapes, intelligemment construit, de beau plaisir. Ce restaurant nous plait pour des repas de famille, avec une cuisine exacte et un service avenant. Nous y reviendrons.

La famille arrive dans le sud lundi, 18 juillet 2022

Les enfants et petits-enfants arrivent dans notre maison du sud. Pour l’apéritif, j’ouvre un Champagne Salon 2004. Il combine une belle maturité avec une fraîcheur romantique. Ce champagne affirmé est noble. C’est un plaisir de le boire sur des olives, un gouda au pesto, une anchoïade et d’autres petites choses à grignoter.

Le repas sera centré sur des tartes à l’oignon qui pourraient s’accommoder d’un vin rouge de la région, mais j’ai ouvert il y a quelques heures un Champagne Dom Pérignon magnum 1992. La bouteille avait un muselet très rouillé qui avait sali le bouchon. J’ai ouvert avec beaucoup de précaution pour qu’aucune saleté ne rentre dans la bouteille. Il m’a fallu beaucoup d’effort pour lever le bouchon fortement serré dans le goulot, car j’avais peur que le bouchon ne se cisaille à la torsion. Tant d’effort pour un bouchon très petit, c’est frustrant.

J’ai craint un champagne fatigué voire bouchonné, mais l’hypothèse bouchon est exclue. La fatigue est là mais progressivement s’atténue, délivrant un champagne très différent du Salon, plus gracieux et féminin. Sur la tarte, il est superbe et le volume du magnum lui donne de l’ampleur.

Par un soir de belle chaleur, infesté de moustiques, nous avons bien commencé ces vacances familiales. Il est à noter que le lendemain, le reste du Dom Pérignon est apparu dans toute sa splendeur. Ce champagne volontiers délaissé lorsqu’il a été mis sur le marché se montre brillant, d’une année qui ne mérite plus d’être classée dans les petites.

Bulletins du 1er semestre 2022, du numéro 941 à 957 jeudi, 30 juin 2022

Bulletins du 1er semestre 2022, du numéro 941 à 957

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(bulletin WD N° 957 220630)    Le bulletin n° 957 raconte : déjeuner de conscrits au Yacht Club de France, déjeuner au restaurant Taillevent, déjeuner au restaurant le Grand Monarque à Chartres avec neuf Montrachet du Domaine de la Romanée Conti.

(bulletin WD N° 956 220621)    Le bulletin n° 956 raconte : déjeuner au restaurant L’Ecu de France, déjeuner au restaurant Pages avec les gagnants d’une énigme, dîner au restaurant Ôrtensia, déjeuner au restaurant Le Sergent Recruteur et déjeuner d’anniversaire chez ma fille aînée.

(bulletin WD N° 955 220609)    Le bulletin n° 955 raconte : dîner d’anniversaire compté comme le 264ème de mes diners, à mon domicile, et dîner au restaurant Maison Rostang avec de grands vins dont un Lafite 1900.

(bulletin WD N° 954 220525)    Le bulletin n° 954 raconte : le 263ème repas de wine-dinners au restaurant Plénitude Arnaud Donckele de l’hôtel Cheval Blanc Paris comportait 17 vins dont neuf du domaine de la Romanée Conti, dont six Romanée Conti.

(bulletin WD N° 953 220513)    Le bulletin n° 953 raconte : déjeuner de conscrits au restaurant du Yacht Club de France, conférence sur le vin au Croisic avec des repas à l’hôtel L’Estacade et au restaurant Le Lenigo, et le 262ème dîner au restaurant Pages.

(bulletin WD N° 952 220505)    Le bulletin n° 952 raconte : déjeuner au restaurant l’Ecu de France, préparation d’un futur repas au Plénitude avec le chef Arnaud Donckele, déjeuner au restaurant Tout Paris de l’hôtel Cheval Blanc, déjeuner au restaurant Anne et bar, déjeuner avec des polytechniciens de ma promotion et déjeuner de dimanche en famille avec un sublime La Tâche.

(bulletin WD N° 951 220426)    Le bulletin n° 951 raconte : déjeuner au restaurant Le Sergent Recruteur et 261ème déjeuner de wine-dinners au restaurant Plénitude Arnaud Donckele de Cheval Blanc Paris, baptisé déjeuner ‘Ultimate’.

(bulletin WD N° 950 220414)   Le bulletin n° 950 raconte : déjeuner de famille avec des vins sortant des sentiers battus, dîner pour suivre, déjeuner avec un Richebourg DRC 1952 irréellement bon et déjeuner au restaurant Garance.

(bulletin WD N° 949 220405)   Le bulletin n° 949 raconte : déjeuner de famille, l’hôtel Pullman Bercy, déjeuner au restaurant Garance, conférence dégustation à HEC à Jouy-en Josas, déjeuner végan comme un wine-dinners, déjeuner de conscrits au restaurant du Yacht Club de France, préparation d’un déjeuner « Ultimate » au restaurant Plénitude Arnaud Donckele et déjeuner au restaurant Langosteria de l’hôtel Cheval Blanc Paris.

(bulletin WD N° 948 220322)   Le bulletin n° 948 raconte : déjeuner chez des amis, déjeuner dans ma cave et 260ème dîner de wine-dinners au restaurant Taillevent.

(bulletin WD N° 947 220310)    Le bulletin n° 947 raconte : déjeuner en famille avec un vin du 19ème siècle, déjeuner au restaurant le Grand Véfour et deux repas avec mon fils et des vins de grande qualité.

(bulletin WD N° 946 220302)   Le bulletin n° 946 raconte : déjeuner d’anniversaire à la Manufacture Kaviari et 259ème dîner au restaurant Pages avec un imbroglio de Romanée Conti.

(bulletin WD N° 945 220216)    Le bulletin n° 945 raconte : déjeuner au restaurant l’Assiette Champenoise à Reims avec une collection unique de Barolos remontant jusqu’en 1920, déjeuner dans un restaurant proche de mon bureau et déjeuner dans ma cave avec des vins à risque.

(bulletin WD N° 944 220209)    Le bulletin n° 944 raconte : dîner de Noël en famille avec un Pétrus mémorable, dégustation de caviars à la Manufacture Kaviari avec des Dom Pérignon et réveillon de fin d’année qui a la forme d’un de mes dîners, le 258ème.

(bulletin WD N° 943 220125)    Le bulletin n° 943 raconte : dîner de caviar, dîner au restaurant Bel Canto, dîner de famille et autre dîner de famille et déjeuner au restaurant Le Sergent Recruteur.

(bulletin WD N° 941 220105)    Le bulletin n° 941 raconte : le 257ème dîner qui se tient au restaurant Maison Rostang.

(bulletin WD N° 942 220112)    Le bulletin n° 942 raconte : dégustation des vins de 2018 du Domaine de la Romanée Conti, repas de famille avec des saucisses de Morteau, autre repas de famille, déjeuner de conscrits au Yacht Club de France et repas conçu pour un vin roumain, la « perle de la Moldavie ».