hommage à une diva de la danse et dîner au restaurant de la Maison Blanchelundi, 6 décembre 2010

Un hommage exceptionnel est rendu au Théâtre des Champs Elysées à la danseuse étoile Maia Plissetskaia pour ses 85 ans. L’organisateur est l’association "les amis des saisons russes de XXIème siècle". L’un des sponsors est le champagne Meunier & Cie repris depuis un peu plus d’un an par Julia Goncaruk. C’est grâce à un fidèle ami que je suis invité à ce spectacle exceptionnel.

Le rideau se lève. Un pas de deux est exécuté de façon assez athlétique. Le noir se fait puis un halo de lumière éclaire la diva. Cette femme aux gestes pleins de grâce est d’une folle jeunesse. On lui donnerait facilement 35 ans de moins. Elle s’assied près de Pierre Cardin et le spectacle commence. Il est d’une rare qualité avec des danseurs du Bolchoi, du Marilnski, de l’Opéra de Vienne et de l’Opéra de Paris qui parcourent un patchwork de tous les ballets que Maia a sublimés : lac des cygnes, Carmen, Don Quichotte, Giselle, Shéhérazade, le Corsaire et beaucoup d’autres.

Un repas est prévu ensuite au restaurant de la Maison Blanche. L’apéritif se fait au champagne Meunier & Cie que je trouve léger, fluide, frais et agréable à boire, d’un dosage pertinent. Julia est jeune et belle, vit à Londres et a de belles ambitions pour son champagne d’Ay. Elle connaîtra le succès.

Le menu est : amuse-bouche (petite crème de légumes rouges) / chair de tourteau, gelée de pamplemousse et salade croquante / suprême de volaille fermière rôtie, gratin de macaroni, sauce Albufera / Panna Cotta pistache, framboises fraîches, granité de sangria et mousse légère.

Les vins sont un Chablis William Fèvre 2008 de belle consistance, qui sait donner un joli coup de fouet au champagne Meunier qui prend de la matière, et un Brulières de Beychevelle 2004. Ce rouge flatteur et boisé fait partie des vins de tendances qui ne sont pas pour moi. La volaille, manifestement tenue au chaud pendant des heures est sèche comme un coup de trique.

Les participants sont nombreux d’origine russe, ou issus de la danse, mais aussi du "Tout-Paris". Les cartes de visite s’échangent avec des promesses de se revoir. Les danseurs nous rejoignent pour dîner. Cela me fait instantanément penser à l’albatros : sur scène, ce sont des personnages que l’on idéalise, aux corps touchés par une grâce divine. A table, ils redeviennent des humains.

Le plus fascinant de cette soirée, c’est la grâce extrême et la jeunesse d’une danseuse étoile de 85 ans.