Archives de catégorie : billets et commentaires

Livre « L’ADN du Vin » de l’Académie Amorim et colloque samedi, 28 novembre 2015

L’Académie Amorim fête ses vingt-cinq ans. Cette académie, fondée par Jacques Puisais et quelques autres personnalités du vin avec le soutien de la famille Amorim, propriétaire du plus grand bouchonnier mondial, a pour but de soutenir l’œnologie et de contribuer à une meilleure connaissance du vin et de son environnement. A l’occasion de cet anniversaire, un livre, ouvrage collectif a été publié aux éditions « France Agricole », sous le nom « L’ADN du Vin » et sous-titre « Science, marché, loi et culture ».

J’avais eu la chance qu’une étude que j’avais faite sur les bouchons des vins anciens soit couronnée d’un prix de l’Académie Amorim en 2006. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai eu l’honneur qu’on me demande de contribuer à cet ouvrage dans l’un des trois chapitres, « Vin et Culture ».

Le jour du lancement, un colloque est organisé par l’Académie Amorim dans l’un des salons du Sénat avec trois tables rondes, donnant lieu à débat. C’est toujours passionnant d’écouter des experts disserter sur des aspects du vin qui sont assez loin de mes préoccupations d’hédoniste du vin, tels que l’influence du réchauffement climatique sur les choix de cépages, la législation des appellations et la protection des marques, etc. Écouter cet aréopage de savants est d’un grand intérêt.

2015-11-27 16.33.53 2015-11-27 16.34.01 DSC03878

la couverture du livre et la première page de mon article

L ADN du vin 001

L ADN du vin 002

Prix François Rabelais à l’Institut de France et dîner d’anciens élèves mercredi, 25 novembre 2015

L’ Institut du Quai Conti a une façade en forme d’arc dont le Pont des Arts serait la flèche, la science tendant ses bras à l’amour. C’est en traversant la petite cour pavée que l’on pénètre dans ce temple de l’excellence française. Après avoir montré patte blanche, on traverse une cour carrée, elle-même pavée, de toute beauté. Il faut gravir les marches de deux étages d’un escalier à deux montées symétriques pour accéder à la Grande Salle de Séances. Et là, on reste sans voix. De magnifiques sculptures très expressives représentent nos hommes illustres : Corneille, Racine, Molière, La Fontaine voisinent avec des dizaines de savants dont Monge, qui a créé l’Ecole Polytechnique, attire particulièrement mon regard. On sent dans cette salle que tout le pouvoir imaginatif, inventif et créatif français a bouillonné, phosphoré, inventé, pour la plus grande gloire de notre pays.

C’est saisissant. Alors que dans ma jeunesse estudiantine j’étais un fidèle de la bibliothèque Mazarine, dont l’atmosphère de recueillement permettait de mieux réviser les concours, c’est la première fois que je visite cet endroit qui jouxte la si belle bibliothèque.

La Fondation Européenne pour le Patrimoine Alimentaire est une émanation de l’Institut de France. Elle remet son cinquième prix annuel, le Prix François Rabelais, qui couronne une personnalité pour l’ensemble de son œuvre en faveur des patrimoines culturels alimentaires. Le récipiendaire est Aubert de Villaine.

Les discours sont prononcés par Gabriel de Broglie, chancelier de l’Institut de France, qui bien évidemment crée le lien entre le Quai Conti et la Romanée Conti, Jean Pierre Corbeau Président de l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation IEHCA, Jean-Robert Pitte, Président de la Fondation européenne pour le patrimoine alimentaire et Philippe Gombert, président international de Relais & Châteaux qui est sponsor de la fondation. La culture des intervenants, leur humour et leur intelligence ont permis qu’à aucun moment leurs discours n’entraînent de lassitude, au contraire. Le poids des compliments assenés à Aubert de Villaine sur son œuvre à la tête de son vignoble et pour son rôle primordial pour le classement des Climats de Bourgogne au patrimoine immémorial mondial de l’Unesco aurait pu le faire vaciller, car il s’y ajoute la charge émotionnelle de cette salle prestigieuse.

Dans un discours très sobre Aubert de Villaine a répondu à ces adresses avec son humilité légendaire. Son discours fut applaudi pendant de longues minutes.

Un cocktail attendait les témoins de cette remise de prix, des vignerons qui ont travaillé à l’élaboration du dossier de l’Unesco, des restaurateurs dont Guy Savoy venu en voisin et le chef de l’Elysée, des hommes de presse et du vin et des amis d’Aubert et Pamela de Villaine. On servait au buffet les vins de Bouzeron. On m’a indiqué qu’il y avait aussi le Bâtard du Domaine de la Romanée Conti qui pouvait être bu mais je dois rejoindre l’Hôtel de Poulpry, maison des polytechniciens où se tient le dîner des anciens élèves de ma promotion. C’est toujours agréable de revoir les amis avec lesquels nous avons partagé certains des plus beaux souvenirs de notre jeunesse. Comment est-il possible que cette maison chargée d’histoire puisse proposer une nourriture et des plats d’un aussi faible niveau ? Sans savoir, j’ai choisi de ne pas boire de vin et j’ai l’intuition que j’ai bien fait. La partie culinaire fut bien triste mais fort heureusement, ce qui compte le plus, et de loin, c’est la chaleur de nos retrouvailles.

institut 001

DSC03742

invitation Institut 151123 001

DSC03743 DSC03741 DSC03750

2015-11-23 19.18.49

DSC03745 DSC03746 DSC03748 DSC03749 DSC03751 DSC03752

2015-11-23 18.07.37 2015-11-23 18.50.28 2015-11-23 18.50.38

repas promo X 201511 002

repas promo X 201511 001

La Chartreuse appartient au Patrimoine Vivant ! vendredi, 30 octobre 2015

Entreprise du Patrimoine Vivant : L’excellence de la Chartreuse saluée par un label d’Etat !

Chartreuse Diffusion, la société voironnaise en Isère, qui commercialise et promeut les liqueurs des chartreux, dont la célèbre Chartreuse Verte, vient de recevoir un label envié : Entreprise du Patrimoine Vivant.

Cette distinction d’Etat unique en France, décernée par Bercy et ses experts, consacre ni plus ni moins que l’excellence. Les critères retenus étant : la détention d’un patrimoine économique spécifique, la mise en œuvre d’un savoir-faire rare reposant sur la maîtrise de haute technicité, la notoriété d’implantation. Au-delà des critères, il est acquis que ce label reconnait à la Chartreuse une dynamique basée sur une réelle transmission de savoir-faire séculaire engageant présent et futur. Une valorisation qui ne manque pas de conforter la Chartreuse, prouvant si besoin en était que la Chartreuse n’est pas seulement tournée vers l’histoire et les traditions : elle est également vivante et tendue vers l’avenir.

DSC00164

Un académicien sculpteur expose pour quelques jours lundi, 12 octobre 2015

A l’académie des vins anciens, nous avons la chance d’avoir deux Didier François !

Il faut les numéroter pour ne pas les confondre dans les échanges épistolaires mais il y a une caractéristique qui les différencie : l’un est belge et l’autre français.

Le Didier François belge est sculpteur et va exposer du 15 au 18 octobre 2015 ici :

Société du Salon d’Automne – Grand Palais porte C – Avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris

Il exposera une statue en bronze.

A ne pas manquer.

Café Pinson sur les Champs Elysées jeudi, 8 octobre 2015

Le Café Pinson a le vent en poupe, au point d’avoir créé un nouveau site au Concept Store 66 du 66 avenue des Champs Élysées, proposant des jus détox et une nourriture légère et sans gluten.

On peut y manger assis ou emporter de quoi boire et grignoter.

Quel dynamisme !

2015-10-08 10.06.33

2015-10-08 10.06.25

2015-10-08 10.06.05

2015-10-08 10.08.27 2015-10-08 10.09.19

c’était l’heure du ménage, le café étant fermé, j’ai pris la photo de l’extérieur

2015-10-08 10.11.16

Un bien joli Moët mercredi, 23 septembre 2015

Un ami antiquaire était installé au Louvre des Antiquaires. Les investisseurs ayant d’autres appétits, il dut quitter et s’installa rue de Lille dans un quartier idéal. Invité à l’inauguration du nouveau site, mes yeux s’émerveillent devant la collection de céramiques et porcelaines dont cet ami est expert. Bavarder avec des collectionneurs de ces bibelots dont les prix transcendent les prix des vins est passionnant. Il y a un joli buffet où l’on grignote et le champagne est Champagne Moët & Chandon 2006. Si j’ajoute cette anecdote au sommaire de mes aventures avec le vin c’est que j’ai été charmé par la personnalité de ce Moët. Il est de bon ton de le snober du fait des quantités astronomiques qui passent dans les cuves, mais là, force est de reconnaître que ce Moët 2006 est fort bon, mesuré, bien sûr dosé un peu plus que d’autres, mais avec une vibration qui mérite ma remarque. J’ai rencontré des gens passionnants dont le père d’un restaurateur chez qui je vais souvent, qui collectionne les céramiques aussi follement que je collectionne les vins. L’un ne détruit pas sa collection, l’autre la détruit dès qu’il fait sauter un bouchon.

Un livre de Gérard Basset jeudi, 16 juillet 2015

Gérard Basset, Master de sommellerie, titulaire d’un Wine MBA, Meilleur Sommelier du monde et Master of Wine publie un livre :

« 3 minutes pour comprendre 50 notions essentielles sur le vin »

Qui paraîtra en août 2015 aux éditions « Le Courrier du livre »

CP 3 minutes pour comprendre 50 notions essentielles sur le vin – Le Courrier du livre

Présentation de pâtisseries à l’hôtel Meurice mardi, 23 juin 2015

J’ai reçu une invitation pour une présentation de desserts de Cédric Grolet, chef pâtissier du Meurice, sous le titre « dessert dessin II, le retour de la pâtisserie contemporaine ».

Dans le magnifique salon Pompadour de l’hôtel Meurice, il y a des stands de différents desserts : des éclairs au chocolat, à la vanille, au café, des Paris-Brest revisités avec des saveurs précises, et des prouesses techniques comme un Rubik’s cube de pâtisserie nommé « Rubis cake », où tout semble parfait, le gâteau étant visible dans une vitrine, comme un saint-honoré magnifique d’architecture. Des fruits comme des vrais sont en sucre ou en pâtisserie et sont diaboliquement bons.

J’ai la chance de pouvoir discuter avec Cédric Grolet, qui est passionné de vin et rêve de bâtir des accords desserts et vins sophistiqués. Sa conception du dessert s’y prête, car tous ses desserts sont cohérents, aux goûts bien lisibles. Nous avons prévu de nous revoir, pour étudier ensemble des accords qui sortent des sentiers battus.

DSC02160 DSC02161 DSC02162 DSC02168 DSC02169 DSC02170

dans les vitrines les gâteaux qu’on ne peut goûter dont cet inventif Rubik’s Cube

DSC02163 DSC02164 DSC02165 DSC02166 DSC02167